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Forums >> La place publique >> Recueil de poèmes

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[HRP]

Haine portée sur le dimanche.
Histoire naissante dans sa nuit.
Habile discours contre nos ennuis.
Humains reprenant couleur à leurs branches.

Le sourire profilait à cette discussion.
L'air dehors perdait de sa chaleur.
La neige chutait à cette heure.
L'ignorance se perdait face à Abaddon.

Coeur abandonné devenait froid.
Cruelle vie où elle fut proie.
Ces flocons n'étaient que ses larmes.
Certitudes approchèrent avec leurs armes.

Sommeil endormi au lendemain par un sentiment sibyllin.
S'élévant contre le margoulin,
Son départ était récidiviste.
Suivi d'autres doutes avérés par l'antagoniste.

La lune fuyait.
La neige tombait.
Les chutes étaient aussi fortes.
Le lutteur dû prendre la porte.

Délicate lune continuait sa traversée.
Divin ciel poursuivait ses gouttes.
Démon lamenté.
Dilligentes plaintes.

Mémoire souillée.
Maltraitance octroyée.
Méconnue fut la blanche sentinelle.
Menaçant fut le ciel.

Triste fraicheur qui engendra un ravin.
Terrible vide qui marqua sa fin.
Transpercera bientôt ce ciel blanc d'un soleil.
Tel l'authentique bonté que son âme surveille.

- Kévin.D.

Dignitaire Veziah

Le 07/02/18 à 11:30


~- Vésanie -~

Les tintements répétés,
L’assourdissement du fer.
Ce visage déformé,
Le rythme des voix dans la tête.

Le corps endormit,
Attendant de se réveiller,
De faire taire les pas lourds,
Et de se libérer.

Cette noirceur lui faisait perdre tous sens.
S’approchant avec insistance,
Un regard vide apparaissait,
Au-dessus d’un corps atrophié.

Quand la porte s'ouvrait, les hurlements se déchaînaient.
Ça le brûlait de passer à l'acte, de s'élancer et de combattre.
Des mots doux pourtant lui parvenaient, d'un apprenti se trouvant juste à côté.

De cette prison de chair, il ouvrit la bouche,
C’est du moins ce qu’il laissait paraître.
Ce châtiment qu’il doit subir,
Attendre dans cette pièce muette,
Ruminant dans son esprit ce qu'il ne pouvait dire,
N’était que la lourde conséquence de sa quête.

C’est ainsi qu’on l’appelait,
Le Démon Blanc enfermé.
C’est du moins ce qu’ils en pensaient.
Car une chose l'avait perturbé.
La Lumière passant dans ses yeux bleu pâle,
L’avait à jamais changé.


~ Fრელოy Gregory

[Hrp] Un dessin est accroché en dessous du poème [Hrp]

Apprenti Gregory

Le 07/02/18 à 18:56


-* Calciné *-

Premier d'une liste d'Apprentis délaissés
De la main d'un maître à la candeur effrénée.
De ma curiosité, hélas ne fit-il rien.
Sans regret, ni remord, je le lui rendais bien.

Œuvrant tout cyclame auprès de bêtes d’égo,
L'un aurait à l'esprit qu'il suivrait le troupeau.
Contraste d'altruisme, intègre canard noir,
Aucun jamais ne vit son humilité choir.

Dernière expédition, ultime bonne action,
Incrédule, il avançait vers sa crémation.
Au pic de la terreur, quand l'espoir était vain,
Le mentor, sans pudeur, s'éleva tel un saint.

Héritage assuré, en amont repenti,
Pour lui guère de doute, il se savait parti.
Son devoir à présent succédé de bon cœur,
Par son dernier souffle, il pardonna mon erreur.

~ Bag'Thazar

Chercheur Bag'Thazar

Le 07/02/18 à 20:54


Toi qui regarde cette lune,
Au loin sur ces immenses dunes,
Sais tu qu'elle t'observe,
Attendant que tu la serve.

Elle t'appelles, entends-tu ?
Je crois que tu lui as plu,
Elle veux guider tes pas,
et cela jusqu'a ton trépas.

Jusqu'a ton dernier soupire,
Offre lui ton hurlement,
Car même si tout empire,
Elle sera là éternellement.

- Idunn.

Prêtresse du Feu Idunn

Le 07/02/18 à 22:15


Il fût un temps que je n'ai pas connu,
Un temps où le savoir était cultivé,
Avec beaucoup de sagesse, il était entretenu.
Avec parcimonie, entre les Frères partagés.

C'était un temps où il faisait bon vivre,
Entre les érudits, chacun pouvait s'élever,
Nul besoin de grandes règles à suivre,
Seulement le respect, l'entraide et la fraternité.

Ce temps, tant éloigné, tandis à disparaître,
Qu'en, du savoir, chacun tenté d'en tiré profit.
La pouvoir obscurcie le cœur des êtres,
Qui des plus sages absents, auraient tant appris.

De tous les outils d'importances utilisés,
Les ouvrages étaient en tête,
De grandes bibliothèques auraient pu se dresser,
Des œuvres d'artistes ou de poètes.

Enfin, les vaillants délaissèrent la plume contre des épées,
Les courageux abandonnèrent la boussole contre des manoirs,
Les êtres sensibles s'enfouir profondément, dans le cœurs des forêts,
Tandis que les autres, dans leurs battisses, s'enfermèrent de désespoirs.

Je me souviens de ces îles qui haut dans le ciel stagnaient,
Celles qui faisaient la fierté de tout ceux qui l'habité,
Le sanctuaire non protégeait, par ceux qui s'y sentaient en sécurité,
maintenant s'écrase au sol, le pale, enfin, a gagné.

Membre Aamon

Le 09/02/18 à 19:21


[HRP]
Par soucis de mise en pages, le lien en dessous sera un screen de la "vraie" version avec la mise en pages souhaitée.

~~~~~
Les ombres s’étendent face à moi.
Ce ne sont pas mes amis, ce ne sont pas mes ennemies.
Égérie.
Destruction, reconstruction
Harmonie désaccordée
Je ne sens pas d’angoisse. Circonspect d’un tel spectacle.
Elles s’agrandissent, grossissent, déclinent, rapetissent.
Impression de déjà vus, oublie total.

Désaccord.
Je prends ma lyre, mais il n’y a guère de monde pour écouter le damné des enfers.
Entente.
L’arrivée de la mort douce et paisible venue des flots.

Tout est clairement flou.
Les silhouettes s’agitent, déterminées.
Les distingués se perdent, oubliés.

Magnificence Détestable.
Immondice éclatante.
Lumière glacée. Blizzard réchauffant. Réflexions inutiles, théories vides, fatigue somnolente.
Mélodie reposante.
Paroles violentes.
Éternités démentes.

Sarah C.
~~~~~

http://prntscr.com/icqr4r

Gardienne Antanaclase

Le 10/02/18 à 12:06


=-= Le nouveau cycle =-=

Acharnée pour sa survie,
C'est une flamme qu'elle a éteinte.
N'hésitant pas à ôter la vie,
Elle était libérée de son étreinte.

Le soleil est venu se coucher,
Plongeant le Cube-Monde pour un nouveau départ.
Mais au moment de ce lever,
Il n'y avait plus que du brouillard.

Ne laissant aucune chance,
Elle a su venir s'imposer.
Les laissant sombrer dans la souffrance,
Ils ne pouvaient plus se relever.

Et pourtant,
Ils semblaient unifiés.
Mais au mauvais moment,
Ils se sont désemparés.

Car des valeurs ne sont parfois qu'une illusion,
Une illusion servant le mauvais être.
Celui-ci saisissant la première occasion,
Il a fini par en devenir maître..

Chérissons ensemble ce nouveau cycle...

R. B.

Mort Elenna

Le 10/02/18 à 19:50


Créations de Selene, publiées avec son accord.

-------------------------------------

Douce Etoile

Douce énergie, pureté incandescente
Brillant de milles éclats resplendissants,
Cœur de celui qui était notre sage
Celui qui a atteint la fin de son âge

Mystérieuse, à la portée de tous les secrets
Entre de bonnes mains elle a été déposée
L'Apprenti du Guide apportant conseil
Auprès du grand Orme il veille.

A son sommet elle a resplendit de milles feux
En son cœur a été placé tous les vœux
Elle reste incomprise, brillant seule dans la nuit
Bruissement d'espérance, incarnation de la vie.

Les mains sombres et avides, tendues vers elle,
Les serviteurs du Sombre désirant la si belle.
Mais parmi les esprits sages, sa sécurité demeura,
Jusqu'au jour où dans un grand fracas ...

Le Guide s'en saisi et éclaira la voie,
De son pouvoir un être pouvait retrouver la foi,
L'Ordre entier, montrant son accord et sa bienveillance
Utilisant ce si doux éclat, incarnation de la puissance

Celui ayant perdu la remortalité des mains du Fou,
La retrouva au prix de l'étoile si flou,
La belle et son doux éclat à jamais effacés,
Milles secrets disparurent avec sa beauté.

------------------------------------------

Fléau indomptable

Au plus profond des peurs ancestrales
Dansant dans les ténèbres insondables
Ce qui n'aurait jamais du être libéré
Du sommeil éternel a été levé

Mené à la vie par un groupe inconscient
Loin du regard de l'être omniscient
Libre et cruel, s'élevant à sa sanglante destinée
Dévorant et ôtant la vie, d'une bouche affamée

Virevoltant dans les esprits et les peurs
Se glissant comme une ombre dans les cœurs
A celui auquel nous donnons le nom de Fléau
Rependant malheur et déversant tous les maux

Les Gardiens contemplant le déchéance
Au creux de leur être sonnait l'impuissance
Lui à la recherche de la puissance fataliste
Dérobant la douce dame aux yeux d'améthyste

Arrachée à ses terribles griffes, libérée
Celui ayant retrouvé le Remortalité fut terrassé
Mais le rêveur possédait la véritable clé
Dont la terrible bête assoiffée s'était emparée

Le Fou et le Fléau forgeant un sombre pacte
Notre Renaissance meurtrie par son terrible acte,
Les serviteurs du Sombre, défenseurs de l'Equilibre
Ces sauveurs firent du rêveur un homme libre

Donnant l'occasion aux vaillants et valeureux,
Par l'aide essentielle d'un être mystérieux,
De s'emparer de la solution dissimulée
Du Fléau, par le Miroir à jamais le terrassé

L'Omniscient ici bas, dont la quête s'achève
En l'esprit des Gardiens s'étendant la relève
Création et Destruction, une alliance secrète levée
Pour un Univers et Equilibre à jamais préservés

--------------------------------------

Voir autrement

Fermer les yeux, se couper de ce monde si réel ... Transporter son esprit dans un ailleurs, des filaments de rêves finement entremêlés.

Le Souffle parcourant dans un doux frisson passionné la délicate peau de son être ouvert à ce monde, à cette magnificence de la vie.
Nourrissant l'esprit et le mettant dans une avancée inchangeable.

Les pieds sur la Chair ancestrale du monde.
Captant le moindre grouillements imperceptibles des êtres depuis des temps immémoriaux, un savoir grandiose et stoïque.
Une base solide de l'esprit, infatigable et inébranlable.

Les doux Etres Végétaux frôlant la peau et agités au gré du Souffle, expression d'une vie abondante, d'un richesse délicate et revigorante.
La splendeur et l'expression de son être à travers l'esprit.

Le Sang Vengeur proche, réchauffant le corps mais aussi l'esprit de son ardeur sans failles, brûlant d'une volonté hors du commun dans le cœur de son être.

Le Miroir Illusoire au dessus de la tête, pétillant de milliers d'éclats de lumière dans la nuit noir, laissant voguer l'esprit en son sein, illuminant l'esprit de sa grandeur.

Et se couvrant de délicats nuages, se faufilant à travers les astres, laissant échapper les Larmes d'un tout.
Des Larmes qui une à une entre en contact avec la peau, le monde, d'une tendre caresse l'altérant de sa présence, le fluide circulant dans l'esprit et le nettoyant au plus profond de soi.

Le monde n'est qu'équilibre des éléments, un tout ne faisant qu'un, une myriade de joyaux aux couleurs chatoyantes que forme la tendre vie.
Parcourant à travers les âges et les esprits sa course folle, la roue du destin tournant dans ce doux équilibre et de ce symbole triomphant de la vie.

Ainsi autrement il faut voir..
Ainsi les yeux de l'esprit s'ouvrent ...
Et ainsi il faut voir l'extérieur avec l'intérieur de son être.

Oracle Prirocythe

Le 10/02/18 à 23:33


[HRP] Le poème en lui même est HRP, puisqu'il est de moi et pas de mon pj, bonne lecture ![HRP]




Laisse-moi t’aimer ! Laisse ma passion nous consumer ! Ce soir je t’aime, sois ma Juliette pour que je sois ton Roméo. Je ne veux pas connaitre les lendemains moroses, laisse-moi t’aimer ce soir ! Laisse-moi brûler ! Je craque, je crépite, mon cœur a des crampes, ça n’est pas un crime, alors laisse-moi t’aimer ce soir ! Laisse ma fièvre te contaminer ! Mon être tout entier palpite, laisse-moi t’aimer car je ne veux pas penser que je t’aime, je veux t’aimer. Je veux te susurrer, de subtils mots qui sinueusement s’insinueront dans ton âme sensible pour te faire sombrer dans la passion et que ton corps tout entier brûle de frissons. Aimons-nous ce soir ! Aimons-nous tellement que le monde tout entier deviendra plus fade que le moins parfait de nos baisers. Aimons-nous tellement que la plus délicate des brises ne soit qu’une gifle de papier de verre à comparer de la plus maladroite de nos caresses. L’espace d’un doux regard coulant, laisse-moi couler dans tes yeux et me souler de la beauté de ton regard que les océans, que dis-je, les nébuleuses, jalousent. Je veux que ce soir mes mains caressent délicatement les plaines de ta nuque pour plus tard se perdre dans la plus belle des forêts que ce monde ait connu. J’ai envie que tu sourisses et que tu rougisses, je désire lire l’envie dans ton regard quand je t’embrasserai avec passion. Et même si c’est ta beauté qui m’a séduit, j’ai été enivré par tes mots, par ta voix. Par l’impact délicat de tes mots sur mon âme. Alors laisse-moi t’aimer ce soir, et revivre cet amour jusqu’à la fin des temps… Pour que même quand le Soleil ne sera plus, notre amour illumine encore le monde.

Apprenti Morgan

Le 11/02/18 à 20:05


[HRP] Un papier un peu vieux, bien écrit, de petite taille.[HRP]


Ça commence à faire longtemps hein ? Tu ne trouves pas ?
J’ai arrêté de compter tous ces jours sans toi
C’est pas pour ne pas voir ce qu’on a parcouru
C’est plus que je veux pas compter ce qu’il nous reste
Que je ne veux pas compter tous ces jours funestes
Comme souvent, le temps joue contre nous, ce malotru
Chaque seconde sans toi semble durer plus de mille ans
Alors que chaque heure ensemble est un instant

Pour oublier je me saoule, en pensant à toi
Je m’abreuve de l’odeur fantasmée de ta peau
Je nous imagine loin, où le monde est toujours plus beau
Mais si ce monde est aussi beau c’est grâce à toi
C’est parce que j’ai l’honneur de pouvoir te dire « je t’aime »
C’est parce que mon cœur peut battre avec le tiens
Et c’est parce qu’avec toi, je ne crains plus rien
Et surtout ma belle, n’oublie jamais que je t’aime



Morgan.

Apprenti Morgan

Le 11/02/18 à 20:13


Un Homme oublié.

Je me souviens d’un homme.
Un homme à la fois gentil, et réconfortant.
Un homme très important pour moi.
Un homme pas particulièrement fort. Mais un homme en qui j’avais confiance.

Je savais qu’il s’agissait d’une mauvaise idée.
Je savais que c’était dangereux.
Mais il ne m’a pas écouté. Peut-être était-il un peu trop têtu.

Maintenant il n’est plus gentil, ni réconfortant, ni têtu.
Il est froid, dans une fausse sympathie.
Maintenant, il est juste vide.

Je ne sais plus ce qui l’anime réellement.
Comme un sentiment d’obligation.
Je le vois disparaître, petit à petit.
Il n’existe plus.

Maintenant, il est juste vide.
Peut-être l'a t'il toujours été.

Miléane V-

Membre Mileane

Le 15/02/18 à 13:25


Bon, poursuivons ici pour partager vos créations :)

Oracle Prirocythe

Le 19/02/18 à 15:46


Ne me parle pas de la vie comme d'un enchantement.
Quand tout sentiment plus jamais ne me sourit.
Tel un effacement de tous ces ressentis.

Mes premiers pas dans l'herbe, au soleil de midi
Tes caresses maternelles, remède à ma survie
Le crac chocolaté sous ma langue trop pressée
Les gyrophares bleus, en plein cœur de la nuit
Le goût doux et sucré de mes tartines beurrées
Scintillement des tôles froissées au bord du fossé
Ce parfum chaleureux de nos marrons grillés
Ta course effrénée dans les couloirs aseptisés
Le pelage soyeux de mon vieux chat tigré
Tes cris quand la vérité te fut dévoilée
Un baiser volé au creux de ton cou
Tes yeux embrumés de larmes au cœur de la nuit
Mes doigts dansant sur le volant quelques secondes avant...

Puis d'un coup...
Rien
Les barreaux
Le silence
Le noir
La vie ? Un battement de paupière pour dire merci.

Oracle Prirocythe

Le 22/02/18 à 11:22


Ah ! Combien je t'aime mon vieux recueil, bourlingué au fil des temps de mes poches percées à ma besace de cuir limé.
Combien j'aime tes pages jaunies aux flagrances inédites des embruns de l'automne, aux senteurs du feu de bois en plein cœur de l'hiver.
Combien j'aime les plaintes de ma plume, accrochant les reliefs de tes feuilles parcheminées, au rythme intense des mots d'esprit qui les effleurent.
Combien j'aime ces idées vagabondes posées sur ton corps sensuel, par ces petites pattes de mouche avant que mon esprit ne s'évade à nouveau à leur poursuite.
Ah ! Combien je t'aime, compagnon de toujours, exutoire de mes angoisses, témoin de mes joies, ami imaginaire, confident de chaque instant où les mots du passé seront toujours présents, où les mots du futur sont presque déjà écrits.
Serais-je encore moi, ici et maintenant, si hier ne t'avait mis sur mon chemin ?

Porteur du Serment DrungYig

Le 22/02/18 à 16:01


Là-bas
Le ciel pleure des grenouilles
Quand, dans la boue, tout grouille, tout grouille,
La rivière creuse son lit de cendre
Finis, adieu, les âges tendres
Par monts et vaux tu chemines
Cahin-caha, tu perséfrimes
Les rasgouls poussent parmi les flammes
L’alcool s’ra cool, presque infâme
Le petit peuple, tout difforme,
Crache sa vie et se transforme
L’épamidon, sombre reptile,
S’tord et jubile, dans son giron
. . . ..e . . . ......est . . . ......e . . . .... i . . . .. au . . . ... on . . . ....... ?
Qu..... r . . . .........st.........t’.........l . . . ......m.........de ?
Même les mots explosent et se brisent
Dans la claire noirceur de cette sombre clarté
Là-bas

Porteur du Serment DrungYig

Le 22/02/18 à 16:03


L'enfance est une étincelle
> Née au coeur de la nuit.
> Un espoir qui nous ensorcelle
> D'une existence pour la vie.
>
> Des pas timides au bord du chemin
> Guidés par des grands qui n'ont plus compris
> Oublié maintenant ce qu'était demain
> Perdu à jamais l'étincelle de la vie
>
> --------------------
>
> L'enfance est un crime
>
> Quels sont donc ces êtres exécrables
> Qui m'ont jeté tel un cadavre naissant
> Dans cet "être" de misère et de sang
> Sur un "ici", "encore" et "maintenant".
>
> Quel est donc ce Créateur, immonde fétidité
> Tordant son œuvre naissante
> Lui imposant vie et souffrance,
> Dans cette antichambre de l'oubli.
>
> Verras-tu les distorsions de l'âme
> Si immature et si bancale
> Surnager parmi les grands
> Immatures et non viables.
>
> Seul il se noie
> Incomplet et maladroit.
>
> ------------------
>
> Ardente adolescence
>
> En ce temps-là, j'étais en mon adolescence
> Si ardente et si folle que dans ma transhumance
> Quand l'innocente enfance brûle ses réminiscences
> Des flagrances torrides nourrissent une renaissance.
>
> Des vapeurs brûlantes où se perdent les sens
> Aux touchers rougissants à l'encontre de l'autre
> Mon esprit se distend, s'approchant à outrance
> De ce gouffre envoûtant aux envies de meurtre.
>
> Une tornade intense parcourt en grand secret
> Les vestiges ravagés de mes châteaux de sable
> Et déploie son courroux sur ce monde à cracher
> Telle un brasier ardent, incompris, exécrable.
>
> Je suis l'explorateur affamé
> D'une terre en grand danger
> Je voulais dévorer à pleine âme
> Et me nourrir de flammes.
>
> ------------------
>
> Le monde, la folie
>
> Au pied du sapin,
> L'enfant sourit.
> Dans ses mains frémissantes
> Il l'ouvrit
> Petite voiture rouge
> Quel bonheur d'offrir !
> Signe d'amour infini ?
> 4 € 50 à Monoprix.
>
> Au cœur du pâturage,
> Le vaste soleil luit.
> Au sommet des alpages,
> La nature danse et revit.
> Les tendres touches vermeilles
> Déposées par le Peintre Divin
> Se perdent et se désagrègent
> Parmi huiles et dépôts malsains.
>
> Au détour d'une rue,
> La course se poursuit.
> Petits pieds dans la boue,
> Petites mains qui frétillent.
> Cache-cache innocent
> En plein cœur de la ville ?
> PAN PAN
> Un garçon tombe, l'autre recharge.
>
> COLERE !
> Colère telle une vipère !
> Vipère, tu chemines
> Dans nos essences, tu butines.
> Non ! Non, je ne t'avalerai pas !
> Non ! Tu ne feras pas de moi
> Le pantin de ta folie !
>
> Je n'avalerai pas ma colère
> Quand sur le rivage ensanglanté
> Un chien repu dévore un poisson
> Et recrache un bout d'os.
>
> Je n'avalerai pas ma colère
> Je la jetterai sur le papier
> Par des mots tracés
> Avec rage et sévérité.

Porteur du Serment DrungYig

Le 22/02/18 à 16:05


=-= Ruines =-=

Le temps s’affaisse.
Lentement l’herbe renaît, les moutons paissent.
La nature recouvre de ses bras gras,
Les restes des ruines ça et là.

Les ruines s’endorment sous le firmament.
La bruine couvre les échos des chuchotements.
Le silence est paisible.
L’erreur en était risible.

Mille Millions de mondes morcelés.
Mille Millions d’histoires oubliées.
Tous n’ont pu que choir.
Eux qui avaient cessé de croire.

Croire en quoi, me demanderez-vous.
Tous pourtant les savaient fous.
Ils avait perdu cette envie, cette verve, ce feu.
Cette force enhardissante de croire en eux.

Il ont disparu.
Il ne sont plus.
Détruit pas leur torts,
Affaiblit par leurs points forts.

Détruits,
Occis.
Annhiliés,
Désintégrés.

Puis le temps passera.
Dans des quadroctains de cela,
Un nouvel Ordre prendra racine sur leurs cendres.
Un écho du passé qui pourra reprendre.


--Alexender Da Silva.

Banni Alexender

Le 23/02/18 à 02:58


Le coeur est comme une cible en mouvement,
Attirant les archers, par sa difficulté à l'atteindre.
Mais si elle est touchée, l'effet n'est pas des moindres,
Et la pauvre est en proie à des tirs incessants,
Jusqu'à ce qu'elle rende l'âme,
Transpercée par la plus puissante des lames.
Mais cette cible ne meurt pas,
Elle ne fait qu'attendre l'heure de son trépas.
Car jamais elle ne pourra être réparée,
Alors autant abandonner.
Elle ne peut que s'adonner à de sombres pensées,
Espérant que cette douleur puisse un jour s'arrêter.

----------------------------------------------------

Les pensées sont des lames aiguisées,
Qui attendent que les barrières du coeur soient brisées,
Pour ardemment se planter,
Et ainsi longuement s'acharner,
Sur ce pauvre organe en train de se décomposer,
La victime les implorant d'arrêter.
Mais, soudain ces lames cessent,
Sans aucune tendresse.
Car continuer et inutile,
Etant donné que la victime elle même se l'inflige de manière habile.
Pour qu'à la fin, larmes et sang se confondent,
La rapprochant de sa future tombe.

Juny.

Membre Juny

Le 26/02/18 à 18:39


=-= Océan =-=

Bizarre et inconnue, cette femme insoumise.
Etrange est ton regard , au fond de l'océan,
Au doux son du ressac, je me berce un instant,
Unique fort du temps, une paix incomprise.

File ainsi ballottée, ta voile sous la bise,
Immobile Écume , dans la mers des géants.
Emerge des tréfonds, Damoclès des tréants.
Libère nous des peurs, chante nous ta devise !

Énerve donc tes pairs, nous filerons plus libre,
Tonne Ô rage dans l'air, tout notre corps en vibre,
Orné de cette habit, paré prêt et drapés,
Immobile ici là, extatique à ce son
Lorgnant sur l'horizon, ô frère Compagnon
Éveille-toi ! A l'appel de la liberté !

-Alexender Da Silva.

Banni Alexender

Le 05/03/18 à 16:53


=-= Inspiration =-=

Ou pourrais-je suivre la vie ?
Perdu à l’horizon, partir en rêve.
Suivre au firmament mes mille envies.
Les pieds au sable noir de la grève.

Suis-moi bourrasque aux mille gouttes,
Déambulant dans les rues de la capitale.
Ô rassure toi avenir empli de doutes.
Je vagabonde en chant pas en râle.

Ô Azur millénaire, toi mon roi,
Un tableau d’ivoire dans le ciel de nuages.
Grâce à toi masculine Muse je m’emploi.
A peindre en des mots tableaux pur paysage.

Perdu dans la lande d’herbe grasse.
Ô du vent, une dernière expiration
Ma plume renaît à l’aurore qui s’efface.
Alors que je prends une nouvelle inspiration.

-Alexender Da Silva.

Banni Alexender

Le 24/03/18 à 16:36

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