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Forums >> La place publique >> Recueil de poèmes

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=-= Funambule =-=

Ô toi, jeune funambule,
Sur le fil tu déambule.
Rigole, sourit, t'élance,
Sur la vie en cette danse.
Deux pas et tu tourne en rond,
Sous leur regard que c'est bon !
Tu progresse sur le fil,
Ô ce cordage est bien vil.
Et tu avance à ton but,
Hélas ton pas t'échappe, tombe.. C'est la chute


Samuel A.

Banni Alexender

Le 26/03/18 à 09:38


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Ce voyage-ci est moins long
Mais à lieu plus souvent.
Étrangement ce n'est jamais le même lieu
mais toujours la même destination.
Tout y est semblable et
sensiblement différent.
Ce parcours Onirique,
ces chemins subconscients
me parlent du passé, du futur, du présent.
Et calmement je passe la nuit en rêvant.
Je ne me rappelle jamais de quoi je rêve.
L'important est d'avoir rêvé non ?


Prophète Aazerh Portebrume.
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Aède Azur

Le 04/04/18 à 16:50


=- Renaissance

En ces lourds secrets,
Au plus profonds pour l'éternité,
J'ai voulu cacher la vérité,
"Sois discret".

Oh, comment es-tu apparu?
Douce mélodie si pure,
D'un amour fusionnel,
Sur une terre immortel.

Une douleur, qui te lance,
Un Echo, un Silence.
Et cette décision,
A valut ma raison.

Ne m'en veux pas, Lirh,
Si tu voit notre avenir,
Saura que ce sacrifice,
Et un véritable supplice.

Deux âmes, fusionnel,
L'une demeurera immortel,
Tandis que l'autre, ici
Sera malheureusement asservit.

-=- Idunn

Prêtresse du Feu Idunn

Le 05/04/18 à 10:11


-°- Espoir Final -°-


Peignons d'un peu de blanc, ce tableau bien trop gris,
De fond bien trop d'antan, qui perd son énergie,
Des pinceaux rétrécis, de fines mains d'espoirs,
Peu de gens éblouis, de leur seul souhait d'y croire.

Cruelle et grande peur, du petit remortel,
De devenir stupeur, à sa changée mortelle,
De dangereux vilains, semant trous menaçants,
C'est une triste fin, pour l'érudit tremblant.

De chair, de sang, de mer, la mort guette et observe,
Des rituels pour nos pierres, et des racines qui servent,
Des pensées et des terres, des secrets et des êtres,
Passant par la misère, à l'étoile céleste.

Ys esea espora, eseas ytes,
Apprenti sauveteur, étudiez ces mystères,
Yj esea espora, eseas ytes,
Il sera bientôt l'heure, sacrifiez vos terres.

Ô oranges impuissants, destinés au regard,
Fameuse destinée, qui nous pourrit le vert,
Qui de violet changeant, dans le froid... froid d'hiver,
De... de pleurs... peur bleutée, sacrifice... au revoir.



Poème de Mendler Mama lors des événements Du Cadran, avant le retour des Sacrifiés.

Banni Mendler

Le 12/04/18 à 18:58


- Deux Voix, Deux Voies-

Danse la braise, danse le feu,
Cette chaleur, au creux des cieux,
D'entre les siens, d'entre les dieux,
Qui de ceux là chante le mieux ?

Cette lueur tant animée,
Pourra encore révéler,
Aux plus ouverts des bourgeons nés,
Grande lumière de l'été.

De cet éveil le bourgeon peut,
Dans un regard non par leurs yeux,
Et si leur coeur regarde mieux,
En voir, brillant, leur plus cher voeux,

Et par ces danses amadoués,
Et par ces chants tant enchantés,
De deux bourgeons fraîchement nés,
Devenus flammes de beauté.

-°-

Cette lueur tant animée,
Danse la braise,... danse le feu...
Pourra encore révéler,
Cette chaleur ?...Au creux des cieux...
Aux plus ouverts des bourgeons nés,
D'entre les siens...d'entre les dieux..
Grande lumière de l'été.
Qui de ceux là...chante le mieux ?

De cet éveil le bourgeon peut,
Et par ces danses amadoués,
Dans un regard non par leurs yeux,
Et par ces chants tant enchantés,
Et si leur coeur regarde mieux
De deux bourgeons fraîchement nés,
En voir, brillant, leur plus cher voeux,
Devenus flammes de beauté.

Julietta -<<~

Sankt Hekatèh

Le 12/05/18 à 10:40


~*~

Âme Sœur
~
Esseulée à jamais,
Prisonnière de ce corps.
Elle rêvait d’un grand palais,
Où attendre la mort.
Couverte de blessure invisible,
Cicatrice indélébile,
Elle attendait dans le noir.
Mais enfin naquit une lueur,
Prisonnière de son manoir,
Tourmentée par la peur.

Se raccrochant aux flots du destin,
La première se jeta sur la vague.
Était-ce sa fin ?
Ou un nouveau début ?
Elle devait atteindre son but,
Sauver sa jumelle à tout prix.
Corps blessé, âme meurtrit,
Enfin réunie,
Le début d’une nouvelle vie.

Leah ~
(Un petit poème pour ma meilleure amie qui se reconnaîtra)

~*~

Banni Leah

Le 18/07/18 à 03:21


Petit oiseau.

Il était un petit oiseau, qui bien sage dans son nid,
rêvait de voler aussi haut, que ses parents et ses amis.
Mais tout juste sorti de l’œuf, les plumes encore ébouriffées,
il était maigre au milieu, de ce nid de pailles entrelacées.

De son expérience il apprit à piailler,
avec de faibles petits cris dont tout le monde se moquait.
Mais courageux et fier de lui, il continua à s'entrainer,
Qu'il vente, qu'il pleuve, de jour comme de nuit,
c'est un chant mélodieux qu'il finit par créer.

Pour manger, toute une affaire : il lui fallait appeler sa mère,
Qui chassait à sa place, les vers luisants et les limaces.
Elle lui mâchait la nourriture, croyant celle ci beaucoup trop dure,
pour le petit bec de son enfant, mais ce dernier en grandissant,
annonça qu'il devait, dès à présent se débrouiller.

Le jour vint, de son envol, d'une volonté incomparable,
il s'approcha du bord, tomba au sol, et se releva d'un air minable.
Il réessaya, malgré les échecs,
ratant constamment, s'abimant le bec,
Mais parvint un jour sur quelques centimètres,
à planer difficilement, sans se heurter à une fenêtre.

Depuis le temps, ce petit oiseau,
est devenu grand, est devenu beau.
Malgré les cicatrices des efforts accomplis,
il est devenu l'oiseau qui protègent les petits.
A leur tour maintenant, de comprendre la vie,
De part leurs efforts, en sortir grandis.
Les petits profanes similaires aux moineaux,
devront affronter, les échecs, les fiascos.
Pour devenir à leur tour, les maîtres les plus fiables,
accueillant les nouveaux, restant toujours serviables.

Profane William A. Dourmet

Banni Willy
-
Le 19/07/18 à 12:19


~*~
Enfant
~*~

Enfant est perdu,
Blessé dans ces bois touffus,
Enfant est perdu,
Cherchant parmis les arbres feuillus.

Enfant est effrayé,
Tourmenté par sa réalité.
Enfant est effrayé,
Fuyant ses propres pensées.

Enfant a mal,
Souillé de ces marques sales.
Enfant a mal,
Évitant le coup fatal.

Enfant pleure,
Prisonnier de ses malheurs.
Enfant pleure,
Recollant les morceaux de son coeur.

Enfant pars,
Apaisé par la destruction de ces remparts.
Enfant pars,
Attendant la prochaine gare.


Kaliah ~

Apprentie Kaliah

Le 24/07/18 à 00:48


~Pauvre petite fleur monde~

Ô pauvre petite fleur monde
Comme votre vie n'est pas jolie
Ô pauvre petite fleur monde
Vouée à une vie de mélancolie

Vous serez bousculée, frappée
Me vous ne pourrez qu'endurer
Torturée, corrompue, battues
Regardez tout ce mal répandue

Moi, l'apprentie, en ce Cyclame
Fait vœux, et ce, devant la Dame
De vous défendre face à ce drame
Cela sans jouer un mélodrame

Car je vous aime, petite fleur monde
Je vous aime comme toutes les autres
Comme j'aime tout les êtres de l'Oeuvre
Je passerai toutes les épreuves
Pour ramener cette beauté vôtre
En défendant notre cube-monde

Des menaces qui le surplombent.

-Apprentie Keiko-

Mort Keiko

Le 02/08/18 à 21:36




Gare à la ligne marquée,
Gare au symbole murmures,
Gare aux mouvements tortures,
Gare à leur sein perturbé.

Image fausse d'histoires,
Signature délaissée,
Arme de besoin de foire,

Gare à la foudre arrivée.
L'éclair gronde et pourtant,
Gare au regard trop levé,
Ligne d'orage arrivant,

| Gare aux mots mélangés |

Sankt Hekatèh

Le 16/09/18 à 11:35

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