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MessageAuteur / Date

Numéro 19 :
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Membre Ryder

Le 04/03/16 à 17:06


Numéro 20 : « Légendes de l'ère sombre : le mendiant et le phœnix » (environ 1740 mot).


Le soleil se lève à peine, les champs brûlés baignent dans ces premiers rayons, les vents RUGISSANTS font VIREVOLTER les cendres noires. Un cavalier avance sur la vieille route en direction de ce qui reste du village après son pillage. Attentif, il cherche la moindre trace de vie en balayant les ruines de son regard, GRIMACANT à la vue de quelques cadavres fumants et piégés sous les décombres.

Il entend un bruit à quelques cubes de là et stoppe son cheval, tire son épée de fer hors de son fourreau et vérifie brièvement son arc, l'équipement ELEMENTAIRE pour survivre en cette sombre période. Il s'avance dans la maison encore debout d'où provient le son, quelqu'un semble remuer les débris. C'est un homme, aux bras squelettiques, une simple loque blanche sur le dos en guise de cape, poussiéreuse et élimée. Il déplace un morceau de bois, et s'empare d'un collier en perles de NACRE sur la dépouille d'une jeune femme. Il exécute un bref signe en croix devant lui, se retourne pour faire face à la lame du cavalier, pointé sur sa gorge. Il lève brusquement les bras en s'exclamant et commence à bafouiller : « h-ha ! J-je ne suis pas un voleur, un simple mendiant ! A-ayez pitié monseigneur ! ». Son interlocuteur l'intimide avec son oeil droit caché derrière ses cheveux sombres, et son absence d'expression alors qu'il le menace de son épée.

Quelques secondes passes, laissant le temps à l'étrange cavalier de jauger le mendiant : un demi-masque métallique rouillé sur le haut du visage, des cheveux sales et d'un brun décoloré, les joues creusées par la faim, tout comme le reste de son corps sous ses haillons. Ses YEUX sont invisibles derrière les deux fentes du masque, c'est celui des gens considérés malades ou maudits dans ce pays. VOYANT qu'il n'y a rien à craindre de cet homme, l'étranger lui affiche un sourire NARQUOIS avant de ranger son arme.
« Plus voleur que mendiant, lui dit-il, mais les morts ne peuvent en vouloir à quelqu'un qui leur offre les derniers sacrements.
- Il était d'USAGE dans ce pays d'adresser une dernière prière à ceux qui ont connu l'infortune, répond le mendiant avec un soupir. Pardonnez mes actes, je désire simplement apaiser ma propre souffrance.
- Tu restes humble envers les défunts, cela me convient. Il serait stupide de mourir en refusant de se nourrir des restes.
- Hmm... -le mendiant semble pensif quelques instants-, je suis déjà mort de toute façon, je ne peux pas trouver le repos éternel désormais. C'est la malédiction de ceux qui s'aventurent dans la seule demeure encore debout dans cette région. »
Le cavalier lève un sourcil, mais sa surprise n'est pas si grande. Un autre capable de revenir d'entre les morts, pense-t-il. Il savait déjà que c'était possible, le don de remortalité qu'il possède aussi, mais il ignore beaucoup dessus.
« Une maison noble habitait en ce lieu à tout hasard ? Demande-t-il finalement.
- Les rumeurs sont nombreuses, on parle parfois de quelque chose comme la dynastie « fantôme », ou celle du phœnix, l'oiseau divin de l'ancien empire... Du moins il l'était avant qu'il ne se démantèle, vous devez déjà le savoir.
- En effet, répond-il l'air sombre, et tu dis que ce lieu est maudit ?
- Peu revenaient vivants de là-bas, et ceux qui reviennent sont traumatisés et gravement blessés. Je suis persuadé d'avoir perdu la vie, mais je suis toujours là, un cadavre vivant comme vous pouvez le constater. On me nomme Kishi, le mort, le cadavre, le défunt... On m'évitait à tout prix à cause de cela.
- Ne peut mourir ce qui est déjà mort...
- Oui, cela résume bien ma situation, approuve Kishi. Le même sort attend les bandits qui ont établi un campement là-bas si vous voulez mon avis.
- J'ai quelque chose à faire là-bas de toute façon, ce sera l'occasi-
- Vous êtes fou ! S'exclame soudainement le mendiant, ils sont une douzaine et je ne parle même pas de ce qui vous attend si vous pénétrez le manoir !
- Croyez-le ou non Kishi, mais j'ai déjà mon lot de malédictions, et une similaire à la votre d'ailleurs, annonce-t-il l'air confiant, vous pouvez m'ACCOMPAGNER pour me montrer le chemin ? Ha et vous pouvez me nommer Flloyd, ce sera plus simple.
- Je me sentirai mal d'abandonner quelqu'un d'autre à son sort... j'accepte, termine-t-il dans un soupir. »

Ils sortent, le fameux Flloyd laisse son cheval à Kishi, il manque de se faire renverser à cause du tempérament EXPLOSIF de la monture, mais le borgne tient fermement la bride et ils se mettent en route.
Sur le chemin, Kishi a sorti les livres qu'il a trouvés dans la sacoche accrochée au cheval, après les avoir feuilleté un instant il s'adresse à Flloyd : « tu possèdes vraiment d'étranges écrits, en tout cas, peu accessibles à des NEOPHYTES comme moi dans la lecture. Que veut dire « l'UBIQUITE de la maison Funtomlife » par exemple ?
- Ha, ça - son visage s'assombrit un bref instant avant de poursuivre – ce livre explique l'influence de cette famille noble durant les 5 siècles d'existences de l'empire. Et pour ta question, je n'en ai pas la moindre idée.
- Ce titre a le mérite d'être ORIGINAL pour attirer l'attention, mais son contenu semble exagéré. À le lire, on pourrait affirmer qu'ils étaient plus riches et plus puissants que la famille impériale ! Même leurs armoiries, un phœnix d'or sur fond d'argent, il s'agit du même phœnix vénéré par le passé non ?
- Une légende veut qu'un chevalier demandât ce blason lorsqu'il fut anobli, après avoir reçu l'aide du phœnix pour arrêter les guerres d'avant l'empire. Difficile de démêler le vrai du faux dans l'histoire, mais il ne fait aucun doute que les Funtomlifes ont existé. Et si j'en crois mon intuition, le manoir dont nous approchons leur appartenait. »
En effet, les deux compagnons arrivent à destination. Alors que le soleil se couche, ils peuvent percevoir la fumée en haut de la colline et quelques lumières, à côté de l'imposante demeure. Les bandits semblent ne pas avoir décidé de rester à l'extérieur.
« Tu peux rester là avec le cheval ou partir Kishi, laisse-moi juste mes affaires et ces fameux livres.
- Que diable comptes-tu faire ? S'étonne le mendiant.
- Simplement utiliser l'INVENTIVITE de celui qui a construit l'endroit contre ces POURRITURES. Tu as déjà constaté des pièges à l'intérieur il me semble, déclare Flloyd.
- Tu parles comme si tu les connaissais, pourtant ceux qui ont bâti l'endroit sont morts il y a plusieurs siècles ! Je vais finir par te prendre pour un fou Flloyd. »
Ce dernier se contente d'éclater de rire en enfilant une longue cape noire, et disparaître dans l'ombre alors que la nuit se lève.

Kishi se réveille en entendant des hurlements, il avait décidé de rester la nuit au pied de la colline en espérant revoir Flloyd, qui lui avait cédé plus de nourriture qu'il n'en aurait jamais eu en cette ère de misère. Il se relève faiblement, le cheval attaché hennit tout aussi paniqué, et constate que les flammes s'étendent sur le sommet. Le manoir entier était en train de se consumer ! Il s'accroupit à l’abri en entendant quelqu'un courir par ici, un des bandits passe en criant, une flèche dans le flanc et une autre dans la jambe, ces vêtements sont encore partiellement enflammés. Il s’effondre plus loin en gémissant sous le regard médusé de Kishi, qui commence à douter s'il s'agit d'un cauchemar ou non. Il assiste à l'agonie du bandit, les hurlements et les flammes se font toujours entendre depuis le sommet, il vois les vitres ECLATER les unes après les autres, il ne peut détourner son attention de ce spectacle effroyable.
Finalement, le soleil finit par se lever après de longues heures d'attente, aucune trace de Flloyd ou d'autres rescapés de l'incendie. Kishi décide donc de vérifier prudemment les lieux.
L'air est empli de braise encore chaude, le vent se fait peu sentir, tel un souffle épuisé après tout ce chaos. Une fois parvenu à hauteur du supposé camp des bandits, il est forcé de l'admettre, aucun d'eux n'avait survécu à ce soudain événement. Il observe les alentours, et remarque une unique silhouette sombre en train de placer ce qui semble être un étendard. « Flloyd ! Par les plumes du phœnix tu as... tu as... qu'as-tu fait au juste ?! Parvient-il à prononcer l'air paniqué.
- Toujours dans le coin Kishi ? Sa voix montre des signes de fatigue, mais il semble calme, presque malsain. J'ai simplement pris soin de ces souillures grisé par le vin et leurs méfaits. (il affiche un sourire satisfait faisant tressaillir Kishi). Une bonne chose de faite.
- Mais il ne reste plus rien de l'endroit, j'ai du mal à y croire... C'est toi qui as causé l’incendie aussi ?
- C'était mon intention première en venant ici, ces bandits n'étaient rien de plus qu'une gêne. Je suis aussi mort dans les flammes, peu agréable, mais certain d'avoir terminé le travail. Adieu Kishi, tu devrais partir aussi avant de t'effacer en même temps que ce pays, il n'en restera bientôt plus rien, annonce Flloyd en faisant sonner ceci comme une prophétie »

Il s'en va sur ces mots, laissant le mendiant dans la stupeur et l'incompréhension. Alors qu'il reprend ces esprits, Flloyd était déjà en train de partir avec son cheval au loin. Il jette un regard à l'étendard que le cavalier avait dressé sur les ruines, et manque de s'effondrer sous le choc tandis qu'il s'étrangle. Il s'attendait à voir le blason des Funtomlifes peut-être, la pureté même.


Mais il s'agissait en réalité d'un phœnix gueules sur fond sable, l'allure cruelle et menaçante, ONDOYANT dans l'air chargé de l'odeur du sang et des cendres.


Kishi n'a jamais connu une peur supérieure à cet instant, il comprit ce qui était en train de se dérouler dans tous les pays qui faisait partie autrefois d'un seul même et même empire prospère. Ils vont disparaître à cause de l'équilibre qui fut brisé, le phœnix qui était le symbole de ce dernier avait sombré dans une colère qui les engloutira, ce n'était plus qu'une question de temps.
Le mendiant fit le seul choix raisonnable, suivre le conseil de Flloyd et partir le plus loin possible.

Banni FLloyd

Le 04/03/16 à 18:21


Numéro 21:

C'était un portail étrange, matière jaunâtre ondulante dans un cercle bleu, cette matière semblait être de la fumée. D'où sortait-elle? Je ne l'avais jamais vu. La curiosité m'avait déjà envahi, mais la peur aussi. Le sol était glissant et les parois aussi, une grosse grotte éclairée par un portail central, anomalie doit on dire. Ce n’était pas la première fois que l’on voit une grotte, mais le portail... si. Je me mis à marcher, pioche à la main en direction de ce portail en me posant beaucoup de question. Ai-je miné un endroit secret? Où et quand m’emmènera cette chose? Me perdre dans la mine était-il mon destin? Questions sans réponses. Dans ma marche de dix cubes, yeux fixé sur le portail, trop concentré à observer cette chose, mon pied droit heurta une demi dalle de pierre qui n'avait rien à faire ici. Je me mis à tomber au sol comme un oiseau qui ne sait pas voler. Puis je me mis à glisser. Je me faisais emporter, puis carrément inspiré par ce portail maintenant terrifiant à mon humble avis. Je m’accrochai à une roche de toutes mes forces avec l'espoir d'être sauvé miraculeusement, mais malheureusement... Je me suis mis à tout lâcher, plus de force dans mes bras, trop de puissance dans l’attraction de ce portail. J'avais cru tout voir durant ma vie longue mais là, je me disais qu’enfaîte... Non. Un NEOPHYTE totale dirait ceux de ma contrée, ils en étaient fans en même temps, néophyte était pour eux le synonyme de rêve.

Cet instant de frayeur m'emmena aux larmes, j'avais les yeux fermé mais l'endroit contenait beaucoup de vent. Je me mis à ouvrir les yeux puis m'aperçut que je n'étais pas coincé ni en danger. Toutes les choses que j'avais toujours voulues étaient là. Ciel bleu clair sans nuages, soleil venant nous réchauffer. Une prairie de fleurs multicolores avec au milieu une maisonnette ORIGINAL en bois de chêne qui n'était pas un chêne normal d'après mon œil étonné, où l'on pouvait apercevoir par la fenêtre, aussi transparente que l'eau, ma famille avec leurs actions quotidiennes, ma petite sœur au puits avec une GRIMACE commis par sa concentration, mon grand frère narquois qui l'aidait à son INVENTIVITE, ma mère qui nous prépare un délicieux repas et mon père qui aider ma mère. Un petit chien courrait dans la prairie, c'était le mien, d'ailleurs son nom était: "Lemien". Un nom trouvé par ma sœur lors d'une dispute avec mon ami. Le vent venait verser de l'eau à la lave en me rafraîchissant, un lac non loin avec des arbres magnifiques et des jolis coquillages comblés de NACRE sur un sable doux et fin. Je décidais d’ACCOMPAGNER ma famille. Un cube monde parfait. Enfin... C'est ce que je croyais au début VOYANT l’apparence d’un homme magnifique mais criminel à l’intérieur.

Je venais de passer trois semaines dans ce cube monde, j'en avais presque oublié l'autre. Rien ne m’avait encore choqué hormis quelques anormalités qui s'étaient produites mais je n'y faisais pas attention car cela était VIVOLTANT... Aurais-je dû? Je le pense oui. Je me sentais si bien. Puis un jour, un moment où toute la famille dormait dans les chambres minuscules de l'étage, je ne vis pas la fenêtre, une forêt apparaître. Forêt sombre et obscure, d'arbres gigantesque et aux troncs noirâtre. Une apparition bien rapide et bien étrange venait de donner lieu à une centaine de cube. Je sorti de la maisonnette la boule au ventre, je mettais un pied après l'autre les regardant trembler. J'avais peur et l'envie de me retourner et d'ignorer me tenait au cou mais la curiosité... me tuait. J'avançais maintenant en regardant la forêt puis... Fixe... Un géant RUGISSANT au corps ELEMENTAIR à la couleur GRISEE, avec une trompe à la place de la tête, une longue et grosse queue à l'arrière, visiblement bipède, semblant être fait de racines et comblé de terreur, se baladait comme si de rien n’ était, ENDOYANT dans le brouillard qui envahissait cette forêt de terreur. Cette UBIQUITE me tuait les yeux. Qu’elle pourriture ! Le sol de la forêt était humidifié, les nuages apparaissant cachaient toutes lueurs clandestines. C’est le moment où l’on cour dans le sens inverse et qu’on se cache sous le lit de notre enfance, mais là... je me suis mis à courir vers cette forêt, un taré ch'tarbé, par peur et curiosité sûrement, les yeux fermés et mon bras droit devant mon visage en criant, c'était plus fort que moi. J’en finissais par avoir peur de moi-même. Nos USAGES n’étaient que pour moi, à présent, un rêve.

Puis une sensation étrange apparue. Ni vent ni angoisse, mais il faisait froid. Un choc ! J’ouvris les yeux, je m’étais pris un mur dans le pif. J'ouvris les YEUX, qui venaient d’ECLATER de fatigue par les émotions venant d’être vécues, et j’ai retiré mon bras en apercevant la grotte de laquelle je suis parti. Le portail disparut dans un éclair EXPLOSIF, devant mon visage terrifié et humidifié par les larmes qui se mirent à couler passant par mes paupières, venant glisser tout au long de ma joue afin de tomber violemment au sol. Une porte qui avant était caché par ce fichu portail venait attirer mon égard. Je l'ouvris et m'aperçut que je me situais dans une montagne. J’ai refermé la porte comme si j'avais laissé l'histoire et ses pensées à l'intérieur. Evidemment... Ça ne s’oublie pas comme ça. J'ai passé des nuits blanches, plusieurs, pour enfin oublier ou ne plus y penser. Quelques années plus tard, j’eu la visite de mon ami Bonnard, un ami d’enfance à qui je pouvais tout dire. Il avait fait de longues études de langue et d’écriture. Il était très intelligent et loin d’être stupide, il connaissait mon aventure du portail. Il me regarda une bonne heur tout en me parlant d’un livre où il était écrit une aventure similaire à la mienne, cela se déroulait très loin de chez moi, je lui ai demandé si il avait ce livre, et il me l’a tenu d’un air ravi d’entendre cette question, on aurait dit que ce livre était son histoire, mais il me confirma très vite que non. Cela s’était passé vite pour l’homme qui avait écrit ce livre : Un portail, il entra forcé comme moi, un cochon volant dans l’autre monde, de l’eau tombant du ciel qui le poussa jusqu’à un monstre rouge aux griffes longues et noires qui le regardait d’un air « c’est quoi ce truc ? » et puis il est tombé et réapparition chez lui d’où il était parti. Cela restait étrange. Pour découvrir ce mystère, je pris un livre très ancien que j’avais trouvé à la bibliothèque une semaine plus tôt lors d’une recherche sur les mondes diverses et endroits fous. Arrivé au réfectoire, je l’ouvris. Ce livre que j’ouvris en compagnie de mon ami Bonnard dégagea une fumée de poussière lors de la chute contre l’épaisse table de bois présente au milieu du réfectoire. Un gâteau juste à côté, je ne pus m’empêcher de demander à Bonnard une part, la gourmandise est mon plus vilain défaut. Pendant qu’il me découpait ma part, je feuilletais ce livre ancien, il était écris en une langue ancienne, je me suis levé puis je suis allé chercher un dictionnaire, Bonnard me reprit et me demanda :
« Que fais-tu ?
Regardes la langue, tu comprendras, repris-je d’un ton fatigué.
How… Pour les dictionnaires, le réfectoire n’en a pas. » Me dit-il.
Je m’arrêtai et fit demi-tour pour m’assoir. Heureusement, Bonnard savait décrypter plus deux langues de contrées voisines et trois anciennes langues dont celle utilisée pour écrire ce livre. Il commença à écrire sur le dos d’une feuille donnée gentiment par notre voisin de droite et je le regardai faire. Il prenait son temps mais le faisait correctement, un vrai étudiant ce Bonnard ! Suite à deux heurs, il avait déjà réécrit vingt-deux pages, je lui demandai d’arrêter. La page vingt m’avait interpelée et je lui demandai de m’aider à la comprendre, je n’étais pas si fort dans les études, d’ailleurs, on m’avait déjà renvoyé des cours plusieurs fois. Je pris un temps pour lire et suite à l’aide apporté par mon ami, j’eu compris. Ce que j’avais vécu, était une… Non, attendons la fin de l’histoire pour vous le dire. Nous sommes rentré tout fier d’avoir trouvé, puis face à la porte de ma maison où moi et Bonnard allions boire des flacons de rhum, nous sommes resté figé par des bruits étranges, des hurlements, des fracas d’armes de fer, et des grognements violents.
Quelques instants plus tard, toujours figé et tétanisés, les bruits mirent fin hormis le grognement terrible. On savait qu’il y avait un truc derrière cette porte, mais on avait peur de voir ce qui s’y trouvait. On avait cette fameuse curiosité et cette envie de voir à travers les murs, mais on n’avait trop peur que cette chose nous agresse. Et plus le temps passait, plus on ouvrait cette porte. Ça pouvait nous tuer mais on ouvrait par courage, et à chaque fois ça t’impressionnait de découvrir de plus en plus l’intérieur. Et on voulait découvrir le reste. On voyait déjà au bout de une heur devant cette porte, les cadavres de gardes que j’avais rêvé de voir la nuit dernière, des braises encore illuminées et des morceau de branche a sol. Les grognements continuaient comme si la bête nous attendait. On voyait une patte et on ne savait pas à quoi elle appartenait. On avait terriblement envie de voir à qui elle appartenait, mais on avait toujours cette peur que cette chose nous saute dessus et nous tue. Il fallait y aller doucement. La folie se situait là, cela nous faisait dix fois plus peur que la mort, mais le pire c’est quand on la voit s’installer en nous à cause de la peur. Ce monstre dangereux et affreux rien qu’à la vue de sa patte affreuse qui avait pour matière… des racines. On ouvrit, et la bestiole nous regarda, allongé au sol laissant couler de la sève. C’était la bestiole de l’autre monde qui était en train de mourir. Elle ne grognait pas, elle pleurait. Cette bestiole avait peut être tué des gardes, mais qui avait commencé ? J’eu l’idée de rêver et de vouloir, rêver et vouloir un portail vers l’autre monde, il apparut dans une explosion de fumée. Je m’empressai de jeter la bestiole avec une force surhumaine. Puis, gros noir, ma vie s’était éteinte ! L’heur de se réveiller était en actualité.
Et oui, je ne faisais que rêver.

[L'image ci-dessous est une image donnée par Vhral lors d'une FAQ via ts, je me suis basé dessus pour une des scènes.]

Banni Mendler

Le 04/03/16 à 18:22


Numéro 22, "In Noctem"
1417 mots.

https://docs.google.com/document/d/155YjV7CC2XJ-PG09v16nMe-te2WemYCmJAPWgSD6GJI/edit?usp=sharing

Pale Alice

Le 04/03/16 à 22:57


Numéro 23 "Honneur"
1963 mots

Un son brouillé, une image fixe, une brise caressant mes joues suintant de sueur, une odeur de terre fraîche, un goût de sang dans la bouche. Bien, commençons.

Peu de gens connaissent les villages des montagnes reculées du pays d'Awaniko, un pays entouré par l'océan, et entourant une montagne grandiose. Je suis d'un de ces villages, d'un des clans possédant du terrain parmi les grandes plaines montagneuses et forestières qu'offraitent ces lieux peu franchissables. Le chef du village était un certain Katsumoto, un homme contre les accords commerciaux entre notre île majestueuse, et le monde continental. C'est ainsi que naquit une rébellion, dans laquelle, Katsumoto demeurait un NéOPHYTE, lui, toujours resté fidèle à l'empereur. Mais le village de guerrier qu'il dirigeait, ainsi que nombre d'autres qui parsemait les montagnes, le rejoignit, tous des hommes obéissant à la loi du guerrier, l'honneur. Dans tout ce contexte ORIGINAL, je suis un apprenti guerrier, d'un père guerrier, et d'une mère comme les autres, femme au foyer, faisait les tâches qu'une femme doit faire, même si, elle avait la particularité de jouer d'un instrument qu'elle m'apprît, le Shakuhachi. Une flûte d'un son unique. On m'entraîna avec plusieurs armes, mais surtout le Katana, le sabre le plus rependu dans notre pays, un sabre long, courbé, semblant caresser le vent par sa forme, mais pourfendant les corps par sa lame, Une bien belle chose à regarder. Le temps de notre pays était particulier, les saisons pouvaient nous geler, ou nous bouillir, c'est pour cela que nous apprenions à contrôler notre esprit, que celui-ci devait battre notre corps. Le toucher, ne battait pas le mental. Je me souviens, peu avant la capture de l'étranger, ma mère avait fait du riz, un régal pour mes narines, qui se faisaient caresser par une odeur sublime. Mais pas autant que mes papilles, qui se laissaient enchanter par ce goût exquis. Mais à ce goût délicieux, il fallait ajouter une touche amère, tels sont les aléas de la vie.

Un jour, les guerriers revinrent avec un homme qui n'était pas comme nous. Mes YEUX n'en revenaient pas, ce n'était pas non plus un onyx ou une sapère, c'était juste un homme mais, au physique qui différait de ce que nous voyions sur notre pays. C'était un officier d'un autre pays, qui fut engagé pour endiguer la rébellion menée par Katsumoto. Il avait tué le beau-frère de Katsumoto, et celui-ci voulait le garder captif, pour comprendre quel était notre ennemi. Malheureusement, ce n'était pas le cas de sa sœur, femme du défunt, qui décida de le finir à l'aide d'un Tanto, un couteau avec une fine lame d'une trentaine de centimètres.Elle ne supporta pas, honorable soit elle, la mort de son mari durant l'affrontement entre l'étranger et celui-ci. Elle fut condamnée à la mort, puisse sa honte et son déshonneur n’entache pas ses enfants. Katsumoto repartit de nouveau pour la guerre, avec nombre d'hommes du village, mais je n'étais pas assez grand pour pouvoir prétendre à porter une armure, et à manier le Katana et le Tanto, parfois même en même temps. L'INVENTIVITE de notre peuple en matière d'arme aussi, n’accélère pas l'apprentissage de ceux-ci, par exemple, il existe un sabre qui a la particularité d'avoir un manche plus long que sa lame, car en réalité, le manche sert aussi de fourreau pour un second sabre du même genre. Les deux sabres sont peu maniables, mais ils permettent un avantage non négligeable. La vie suivait son cours, je jonglais entre méditations, l’apprentissage de l'honneur, de l'art de la guerre, du Shakuhachi, du respect, et les lois ELEMENTAIRES du Bushido. Le Bushido représente les lois de tous les guerriers, mais pas que, cela regroupe aussi les valeurs morales ainsi que le respect des choses, dans la vie comme dans la mort. Et dans le Bushido il existe une règle, en cas de défaite militaire qui est le Seppuku. Le Seppuku dit qu'en cas de défaite, l'honneur bafoué doit être retrouvé dans la mort, en s'enfonçant un Tanto dans le ventre, se laissant ainsi mourir dans le champs de bataille, tel un honorable et valeureux guerrier de notre pays.En grandissant, je passais d'un simple Bokken au Tanto puis au Katana. L'apprentissage se faisait avec des maîtres d'armes âgés et sages, on peut sentir une certaine sérénité chez ces vétérans de guerre qui ont un savoir inestimable pour nous autres. Le savoir d'un ancien, sa connaissance, sa sagesse, c'est ainsi que notre pays se guide, les aînés guident les jeunes pousses vers la sagesse, afin de devenir un arbre inébranlable. Mais, parfois, tout arbre a sa faiblesse, que ce soit la force ou le mentale, une petite faille peut se transformer en gouffre, et accéder à la mort. Ma faille étant ma direction, en effet, je suis davantage guidé par le son d'un Shakuhachi que par le tintement d'un Katana sortant de son fourreau. Mais les années passent et je suis un guerrier à en devenir, que je le veuille ou non, mais c'est un grand honneur pour moi que de manier les armes de nos ancêtres, ainsi que de protéger nos terres si longtemps chéri par notre peuple. Katsumoto partit pour rejoindre de nouveau le conseil de l'empereur, il y fut invité, il pensait que son combat avait enfin réveillé les origines pures de notre empereur, malheureusement il fut assassiné par un de ses concurrents qui voulait l'ouverture totale du pays. Katsumoto mort, ce fut donc son fils qui reprît le village, mais la rébellion fut fini, et les guerres de clans entre villages de la forêt avaient repris. Un guerrier n'a jamais fini son travail excepté dans la mort ou dans la sagesse de la vieillesse, tel est l'avenir qui m'attend. Peut-être pourrais-je faire un autre art que celui de la guerre ? Après tout, les hommes sont aussi forgerons, bûcherons, mineurs ou encore ils jouent dans des pièces de théâtre. Mais pour mon père, ce serait un déshonneur que de voir son fils ne pas revêtir son armure un jour, jusqu'à avoir la sienne. Notre monde offre une continuité sûre, mais tout ceci ne permet pas l'évolution des choses, cela fait partie de notre monde. Nous sommes des êtres fiers, honorables et respectueux. Nous ne tuons jamais par plaisir, ni par mépris de l’ennemi, mais aucune pitié ne sera faites, et toutes les victoires seront savourées. Mais ça, j’aurai tout le temps pour le découvrir, surtout dès à présent.

Des POURRITURES ont attaqué une de nos fermes, très proches de nos terres, le but étant de brûler nos vivres, Oshito, fils de Katsumoto, ne pouvait laisser passer cela, et pour la première fois, j'enfilais une armure, mon père me fixant pleins de fierté. Même si, je vis au fin fond de son regard, une pointe d'anxiété, mais nous sommes des guerriers, nous ne montrons rien, et nous nous saluons respectueusement. J'étais armé d'un Tanto, d'un Katana, et d'un Naginata. Mon armure était rouge, lourde, et un peu encombrante quoi que rassurante. Mon père montât à cheval, tandis que je restais à pied, certains prirent des arcs et des flèches, d'autres des étendards du clan, d'autres armes tel le Tachi, qui possède une lame plus longue que le Katana, ou encore un Kumade, un bâton long de 3 mètres avec une griffe de 3 lames au bout. Une fois tout le monde prêt, le convoi d'une centaine d'hommes peut prendre la route vers les chemins du clan coupable de cette agression. Au début, il y a juste une envie de compréhension, plus qu'un désir inexistant de vengeance. Mais, étant armés, les avant-postes pensaient à une attaque, et nous fûmes attaqués, malheureusement pour eux. Nous décimions leurs avant-postes, et brûlions les tours de garde. Nous ne pouvions plus faire marche arrière, désormais, ce sera la guerre totale, ce qui ne m'enchantait pas vraiment, mais j'avais l'occasion de prouver au village mon honneur et ma force.

L'ouïe, la vue, le toucher, l'odorat, le goût. Bien, reprenons.

Ce fut la guerre, le combat, la bataille. Peu importe comment on peut appeler ça, d'un carnage sanguinaire à une honorable rencontre, la finalité des choses ne change pas. J'en ai vu, des gens tirant nombre de GRIMACES par la douleur. Des gens RUGISSANTS de rage face à cet affrontement EXPLOSIF. Certains, le visages GRISé, d'autres, le sourire NARQUOIS. Un affrontement, à en oublier la nature humaine, si nature humaine il y a. Moi dans toute cette cohue, je me contente de donner un coup de Katana pour parer les quelques coups qui viennent à moi, n'essayant pas d'éviter le combat, mais ne voulant pas y aller droit devant. Serait-ce la peur ? Le manque d'honneur ? Le manque de vaillance ? Suis-je donc une honte à ce que mon peuple a voulu faire de moi ? Les règles, les lois, toutes ces choses nous dictant notre façon d'être, de faire, de vivre. Ça c'est l'humanité. J'aime à penser que le maniement des armes pourrait être un art, et seulement un art, pas un moyen d'arriver à ses fins. Un Katana c'est majestueux, un Tanto c'est une pièce de collection. Mais ici, c'est à celui qui le salira en premier, des coups VIRVOLTANTS dans tous les sens qui ACCOMPAGNENT les cris de douleur, puis le silence de la mort. Les YEUX restant ouvert, pour laisser toute trace d'agonie au visage, celle-ci même qui ne quittera jamais la surface de ce monde bien trop occupée à se battre pour acquérir de force les fantaisies des un et des autres. C'est un USAGE unique à l'homme. Je ne vois ni Onyx, Ni sapère. Deux choses que j'ai rarement vues, à comprendre pourquoi, ils fuient en VOYANT cette folie insensée et générale qui atteint l’échelle d'un peuple. Et pourtant je me bats, sans forcément m'en rendre compte, avec une once d'incompréhension, en y ajoutant une pointe d'obstination à vouloir combler mon peuple, vous obtenez un meurtre. Cela est-il vraiment suffisant pour le justifier ? Pour certains oui, pour d'autres non, mais comment pourrais-je le savoir ? Après tout, je ne suis pas omniprésent pour connaître tout de toutes les nations, je n'ai pas un don d'UBIQUITé pour pouvoir me juger au niveau d'une race, je ne suis qu'un homme parmi tant d'autres, armé comme les autres, avec des pensées, des idées, des envies, mais tout ceci est ravalé, le peuple avant tout. Tel est le fardeau de l'honneur. La défaite n'est pas possible, ou alors, c'est la mort pour la purification. Plus le combat avançait, plus il durait. Des minutes, des cycles, des heures. Qui pourrait dire combien de temps à durer un tel affrontement ? Je regarde nombre d'inconnus, de connaissances, d'amis, tomber. Parfois loin devant moi, parfois sous mes pieds, en avançant et en m'approchant du combat. J'aime à penser qu'il existe un endroit de paix, et d'harmonie ? Peut-être est-ce utopique, peut-être est-ce un rêve, peut-être est-ce la mort, mais je sais que quelque part, cette utopie à des allures de vérités, c'est ce que je me dis, en sentant cette douleur à ma poitrine, en toussant le sang que contenait mon corps, en révulsant mes yeux qui ne voyaient plus que la dure véracité des choses. Est-ce une fin pour un guerrier ? Je suppose que oui, dans une grande bataille qui montre son apogée, mais pas pour moi, je réussis à partir vers la forêt, dense, si dense, devant une mare magnifique, ONDOYANTE par les gouttes perlée de la rosée. Peut-être perdions-nous, peut-être gagnions-nous, en ce qui me concerne, j'avais perdu ma foi, une lourde défaite.

Les chocs d'acier retentissaient. Les nuages semblant NACRES s'épaississaient. Mon sang chaud coulant de ma poitrine. Une odeur de Lotus. Un goût de défaites. Mon Tanto à la main, pointant mon ventre. Bien, terminons.

Mort Soulight

Le 05/03/16 à 19:30


De la boue et du sang.

Figurez-vous un no-man's-land jonché de cratères d'obus. Le soleil n'arrive pas à percer l'épaisse couverture GRISEE de nuages qui englobe en son sein le lit de plusieurs milliers de morts.
Dans une longue ligne d'obstacles en bois, gisent les corps de ceux dont la fougue n'avait pas réussie à vaincre ni les balles, ni le déluge plombant et RUGISSANT de l'acier qui a fait ployer nombre de leurs camarades.
Certains ont eu moins de chances, et restent vivant de cet enchevêtrement de bois, de boue et de sang séché dont l'odeur insupportable pourrait assommer un néophyte.
Ils crient pour qu'on viennent les chercher. Leurs camarades les plus proches, VOYANT dans le plus pur blanc de leurs YEUX toute la détresse de ceux qui ne veulent pas mourir, qui ne veulent pas lâcher prise, sont stupéfaits d'abord, horrifiés ensuite. Ils craignent de se retrouver dans la même situation.
Face au plus ELEMENTAIRE instinct de survie, les soldats des deux camps se terrent, attendant avec angoisse le son macabre des trompettes de l'offensive.
Les artilleurs cachent les EXPLOSIFS, espérant les préserver d'une mauvaise balle perdue qui pourrait coûter la vie à tant de jeunes âmes.
Dans la tranchée, l'USAGE est devenue une manie. Lire, jouer aux cartes, tout ceci devient une nécessité vitale pour ne pas sombrer dans la folie.
Un officier lève la tête pour observer. Il ne sait pas ce qu'il risque. Cela dure, cela dure. Chaque seconde qu'il passe la tête dehors le rapproche du sort des dizaines qui gisent dans la boue.
Une détonation légère retenti. L'espace d'un instant plus tard, l'officier est allongé dans la tranchée. Il a la gorge éclatée, et son sang écarlate se mêle à l'ondoyante eau boueuse du boyau.
Un soldat, non loin de lui, grimace. Il s'étonne qu'aucun infirmier ne vienne le chercher. Ils n'ont pas le don d'UBIQUITE, hélas. Il y a tant de blessés à soigner.
Le tireur, de l'autre côté, arbore un sourire NARQUOIS. Il est satisfait de son coup. Il possède un de ces nouveaux fusils à poudre, équipés d'une lunette. Réussir un tir à cette distance, près de 300 mètres, ce n'est pas rien.
De son autre côté, la situation n'est guère meilleure. Le peu de nourriture qu'ils ont est infecté par la POURRITURE ambiante. Les corps sont enterrés sommairement.
Le tireur ouvre une petite conserve. Il regarde le contenu, en avale un morceau ou deux, avant de jeter le reste.
Son regard erre quelques instants, avant de venir se poser sur un officier. Son regard bouge sur l'arme qu'il tient. Un revolver à la crosse de NACRE. Sûrement un noble engagé directement officier.
Quelques minutes passèrent, dans toute la splendeur de l'ordinaire des hommes coincés dans ce bourbier.
Enfin, un son indistinct de trompette sonna. On allait monter au front ! Le tireur se met en position, finissant de bourrer la balle et la poudre dans son fusil, et de mettre une amorce. Il cala son œil dans le viseur, cherchant une cible à abattre pour couvrir ceux qui allaient avancer.
Une salve de balles fusa non loin de lui. Surpris, il ôta l’œil de son viseur, cherchant la trace d'une potentielle blessure. Mais non, le sort l'avait épargné. Il regarda autours de lui. Il vit, face dans la boue, à moitié affalé sur le rebord de la tranchée, l'officier au pistolet à la crosse en nacre. Il a dû être fauché dès le début de l'offensive. Il n'y trouva rien d'ORIGINAL. Ce genre de choses arrive, en ces temps sombres de l'humanité.
Pour ACCOMPAGNER la marche des soldats vers une mort probable, on avait coutume d'adjoindre aux régiments des musiciens. Sûrement, trouvait-on plus louable de mourir en musique.
Pourtant, d'une façon assez surprenante, ni les balles, ni les éclats VIREVOLTANTS des obus ne troublèrent l'avancée cadencée des soldats vers la tranchée d'en face.On fit tonner les canons. Une jeune recrue, peu rompue à l'art de mourir en silence ou de vivre pour mourir le jour suivant, vit un de ses camarades se faire souffler la tête par un boulet. Il lâcha compulsivement un cri d'horreur, avant d'ajouter : « C'est sa cervelle, nettoyez-moi ça ! ».
Ce fut au cours d'une mêlée vicieuse que tout se joua.
La tranchée fut abandonnée bien rapidement par les défenseurs, qui ne voyaient aucune raison de mourir pour un petit lopin de terre qui serait repris le lendemain ou le surlendemain par des troupes fraîchement recrutées.
On inspecta la tranchée conquise, qui fut une petite fierté. Dans un monde où seul le combat et permanent, le moindre petit succès est exploité.
On empila les corps. Parmi eux, fut trouvé celui d'un officier à la gorge éclatée, avec une odeur de cadavre en début de putréfaction, rongé par la boue, la violence et les rats.
Paroxysme de l'INVENTIVITE, à défaut d'avoir une tombe, on le brûla avec les autres après avoir récupéré ce qui pouvait servir.
Heureusement que la guerre est horrible, sinon, nous pourrions y prendre goût.

Ronin Brauxus

Le 06/03/16 à 01:09


Numéro 25. "Contemplation"

https://docs.google.com/document/d/1QY8JCNforDax2JLMmdGZjDQlcXUYbluqHwtMzvNFepM/edit?usp=sharing

Membre Ghosti

Le 06/03/16 à 14:57


Et de un poème, un... Je sais, la structure des vers est tordue, l'histoire... Bizarre, et il y a des diérèses n'importe comment, mais l'important c'est de participer, non ?

Le Cube

Certaines personnes ont d'étranges questions,
Que le NÉOPHYTE n'entrevoit même pas,
Ils se demandent pourquoi, font marcher leur cognition,
Mais finalement il n'y a qu'une vraie interrogation,
Le Cube existe-t-il, ou n'existe-t-il pas ?

Cette question, terriblement ELEMENTAIRE,
Est pourtant difficile et tout les grands cerveaux,
Ont toujours essayé en vain d'éclaircir ce mystère.
Même s'il y a des preuves devant nous, partout sur Terre,
Pour certain le Cube est, et reste juste un faux.

Car pour certains ici, n'est pas réalité,
Dans une illusion, nous sommes détenus.
Pour preuve, ils avancent que nous pouvons imaginer,
Des cercles, des triangles, pas seulement des carrés,
Et que donc ses formes, nos YEUX ont déjà vues.

Et sans cesse ils pensent, à cette déroutante
Énigme de la vie, problème insoluble,
Et tentent d'attraper une pensée VIREVOLTANTE
Qui leur fournirait une réponse si éclatante,
Que ce problème enfin, deviendrait résoluble.

Et bien que ce problème EXPLOSIF à souhait,
Dynamita avant, plusieurs grands esprits,
Ils persévèrent, éprouvant leur INVENTIVITÉ
Face à cette énigme NARQUOISE, voulant les défier
Tandis que leurs occiputs risquent d'ECLATER

Et ces ORIGINAUX, plongés dans leurs idées,
Vivent éloignés de nous, même si ils sont proches,
Ils sont en vérité au plus profond de leur psyché,
Comme dans une tour de NACRE enfermés, portes scellées
Cherchant une solution, ou moins, une encoche.

Et celui qui un jour, trouvera la solution
La criera au monde, tel un lion RUGISSANT
"Comment l'a-t-il trouvée", les autres se demanderont,
GRISE par son succès, il leur donnera la solution,
En les ACCOMPAGNANT, dans son raisonnement

Mais qu'adviendra-t-il donc, une fois cela fait ?
A quels USAGES ce savoir est il voué ?
Deviendrons nous VOYANT, détiendrons nous l'UBIQUITE ?
Ou une POURRITURE deviendrait l'humanité ?
Cela ouvrira beaucoup d'éventualités.

Où se trouve la réponse qu'on attend ?
Même en réfléchissant, nous ne la trouvons pas,
Ne faites pas la GRIMACE, elle est au fond le temps,
Il nous suffit d'attendre, et ce flux ONDOYANT,
Enfin à la réponse, nous amènera.

Apprenti Soraniak

Le 06/03/16 à 17:04


La complainte du remortel millénaire:

Cela fait mille longues années
Que j'utilise ce même corps
Mon esprit est brisé
Mais que fait donc la mort ?

J'me souviens d'mes lointaines rencontres
Passant d'ORIGINAUX personnages
Des POURRITURES, aux vieux hommes sages
Plein de souvenirs, trop de nostalgie
Je ne me sens plus à ma place
Mais que fait donc la mort ?

Je me rappelle ma première mort
A la rencontre d'un pseudo-VOYANT et de son NÉOPHYTE
Il m'a ÉCLATÉ les YEUX, pensant que j'avais tort
Mon corps a chuté sous les feuilles VIREVOLTANTES, très vite
Je n'en suis point mort
Mais que faisait la mort ?

J'ai connu tellement de guerres
Que mes idées en sont GRISÉES
Tant de mortels tués six pieds sous terre
Est-ce normal cela ?
J'ai connu plusieurs Fins
Sous les vacarmes RUGISSANTS
Tant d'hommes sont défunts
Dans le chaos EXPLOSIF et violent
Je n'en suis point mort
Mais que fait donc la mort ?

J'ai dû faire USAGE de mon INVENTIVITÉ
Pour découvrir les lois ELEMENTAIRES
De cet univers, aux événements étranges
Pendant que d'autres étaient en train de se déchirer
J'ai pitié pour eux, mes frères hommes
J'aimerais plus partager leurs souffrances
Mais que fait donc la mort ?

Le monde me semble terrible triste
Les monstres, la nuit, massacrent les nezloyans
Je veux un monde un monde altruiste
Ou l'entraide et la fraternité serait là
Où l'étude de ce monde étrange serait là
Où tout le monde serait dans le même cas
Je me sens seul

Dans l'actuel monde, je ne me sens plus à ma place
Gouverné par des arrivistes
J'ai l'impression que la mort me GRIMACE
Me lance son sourire NARQUOIS et m'a enlevé d'sa liste
J'n'ai plus goût à la vie
Les nuages me semblent NACRES et tristes
Je ne vois que des reflets ONDOYANTS
Si je ne peux mourir, j'ai besoin de plus fort
Mais que fait donc la mort ?

Frères Onyxs, Obsydes, Nains, hommes, sapères, nezloyans, qui encore vivez
Aidez moi à me délivrer de cette malédiction
Les Oracles, voyant tout, ayant le don d'UBIQUITE, vous devez prier
Pour mon salut
Si c'est parce-que j'ai fauté, veuillez me pardonner.

Mais qu'a donc fait la mort ?
---------------------
*L'homme range ce qu'il a écrit*
-"Je devrais peut-être aller étudier ces structures étranges qui semblent tracer un chemin..."

Membre Alderic

Le 06/03/16 à 18:26


L'étrange journée d'Acerius:

Laissez moi camarades, vous contez l’histoire d’un compagnon que nous connaissons tous, et que nous apprécions tous, le membre Acerius.

Le vent sifflait dans les cheveux roux d'Acerius, celui-ci marchant avec assurance sur les pontons de Tidareir malgré la nuit qui venait de tomber.
Le bruit du bois craquant sous ses pieds ne le rassurait guère mais peu l’importait, il avait l’habitude.
Tout en plongeant ses mains dans ses poches à la recherche des clés de sa  modeste demeure, il scrutait l’eau, que cherchait-il ? Il ne le savait sûrement pas lui même. L’océan ONDOYANT était calme, comme d’habitude.

Bref, reprenons notre histoire, alors que celui-ci pénétrait à pas de loup dans la maison silencieuse, il pensa à ces nombreux cycles qu’il avait passé à décorer cette maison avec INVENTIVITE et bonne humeur. Il se dirigea alors discrètement vers son lit pour ne pas réveiller Bastien qui dormait déjà.  Notre chère Compagnon, exténué, s’endormit en un instant.

La nuit fut agitée, des cauchemars des plus désagréables n’avaient cessé de l’harceler, Acerius se réveillant de mauvais poil, aborda une GRIMACE pouvant rappeler le visage d’un chat en colère. Celui-ci se dirigea en grommelant vers la porte d’entrée. La maison était étrangement calme, Bastien devait être déjà parti.

Qu’elle ne fut pas l’étonnement de notre compagnons lorsqu’il vit depuis le palier de sa porte les fléchettes qui s’élançaient juste devant lui à quelques cubes à peine. Acerius s’avança alors lentement sur la place du village, il était dans le fort d’Andalaeu oui, aucun doutes. Mais que pouvait-il bien faire ici pardi ? La place était étrangement vide..personne, pas âme qui vive, et cette étrange sensation d’être observé. Le membre s’arrêta alors soudainement, se retournant prestement. Sa maison, sa belle maison, elle avait disparu, plus rien, juste le fort.

Acerius reculait, terrifié, que se passait-il ? On l’épiait, il en était sûr. Il regardait à droite, puis à gauche..rien, excepté cette odeur de purification qui commençait à l’agacer, une odeur de POURRITURE infect. Il  entrait alors dans l’ancien poste de la garde, l’odeur semblait provenir de l’intérieur. Notre héros remonta ses manches, et se jeta sur la porte en fer, il la fit céder après seulement une charge ! Le compagnon sortit de ses poches une dague qu'il plaça devant lui avant de pénétrer dans le bâtiment. La vue qui s’offrit à lui lorsqu’il pénétra dans la première salle lui fit regretter son entrée. Un tas, un tas immense de corps s’élevait devant lui, des tenue grises, vertes, bleues, rouges et violettes.

Acerius tremblait, il tremblait comme une feuille oui, comme une feuille ! Ses YEUX ne pouvaient supporter une telle vision, il reconnaissait les corps de ses camarades ici et là. Tout d'un coup, Acerius sentit comme un souffle dans son dos, il se retourna lentement, très lentement, presque tétanisé, et alors il le vit, un homme entièrement vêtu de noir et encapuchonné, du moins il pensait que c'était un homme, il n'était qu'à un cube, un cube vous dis-je, un ! Notre courageux héros se précipita vers la fenêtre la plus proche et se jeta à travers dans un élan d'héroisme, prenant ses jambes à son cou, Acerius se dirigea vers la herse pour s'enfuir loin, très loin de cet homme...Mais derrière la herse il n'y avait...Rien, tout simplement rien, le vide, pas de ciel, pas d'étoiles, pas de terre pas d'arbres, rien.
Il pivota, scrutant la place, mais personne ne semblait le suivre. Alors il prit une profonde inspiration, posa lentement ses mains sur ses tempes, et se mit à réfléchir..Où était-il ? Que se passait-il ? Qui était cet homme ? Ces camarades...Morbleu..Tout cela n'était pas réel, impossible.

C'est alors qu'il vit cette petite lueur VIREVOLTANTE qui sembla apparaître devant lui comme par enchantement. D'une couleur NACRE, cette petite « lumière » lui faisait penser aux feux follets dont lui avait parlé Saynah le cyclame dernier, des êtres de feu qui guidaient les voyageurs. Il se mit alors en tête d'ACCOMPAGNER cette petite chose qui semblait vouloir le guider quelque part.

La lumière traversa alors la place et s'éleva au-dessus des murailles, puis elle stationna en l'air, semblant attendre notre héros. Celui-ci s'empressa de monter par l'échelle la plus proche, lançant toujours de furtifs regards en arrière, vérifiant qu'il n'était pas suivi par l'étrange encapuchonné. Son sang se glaça dans ses veines quand il le vit s'avancer d'un pas nonchalant sur la place, vers lui. Il venait le chercher, Acerius en était certain. Alors il se précipita vers sur la muraille, courant derrière la lumière qui le guida tout en haut de la plus haute tour du fort. Le compagnon y trouve une lame, une splendide épée plantée dans la pierre. Même un NEOPHYTE aurait su que cette lame n'était pas une épée comme les autres.

Acerius posa alors ses mains sur le pommeau de cette splendide arme, il devait s'en servir, c'était ELEMENTAIRE, elle devait bien mesurer un cube de long, son acier brillait et renvoyait au membre son reflet..il l'avait déjà vu, il en était sûr, c'était l'arme de Clark oui, l'arme qu'il lui avait présenté le cyclame dernier et dont il lui avait vanté les mérites, l'efficacité et les multiples USAGES. Une lettre était posée au pied de la lame, il était inscrit sur ce petit bout de papier, d'une écriture tremblante et peu assurée : « Affronte ta peur ». Acerius arracha alors la lame de la pierre comme s'il la retirait d'un simple fourreau. Il baissa lentement les yeux vers la place. Face à lui se dressaient des dizaines, non des centaines d'hommes vêtus de noir, tous identique, ce monstre avait-il le don d'UBIQUITE ? Tous ces hommes le fixaient..mais il ne pouvait voir leur visage, comme si un voile sombre les cachait tous. Au centre, se trouvait exactement le même homme que tous les autres mais..quelque chose de différend en émanait, Acerius le sentait, comme s'il avait retrouvé son ancien instinct animal. Il sauta alors du haut de la tour, il savait qu'il ne risquait rien, il le sentait.

Notre ami atterrit en soulevant un nuage de poussière, notre guerrier fit tournoyer son épée au-dessus de sa tête, animé d'une force hors du commun. Les êtres se précipitaient sur lui, des dizaines s'élançaient vers lui. Acerius marchait simplement, pourfendant sans la moindre difficulté les sous-fifres qui se jetaient sur lui. Il les sentait, leurs mouvements, il pouvait les prédire tel un VOYANT. Les hommes semblaient ECLATER sous ses coups, se dispersant et ne laissant comme cadavre que des morceaux de verre. Après quelques instants, ne restait que devant lui celui qui était la cause de tous ses problèmes, les autres ayant mystérieusement disparus..Tout cela était de moins en moins logique. La chose face à lui remonta alors ses manches, laissant apparaître des bras recouverts de poiles roux et de longues griffes animales. Acerius qui se dirigeait vers son ennemi en RUGISSANT s'arrêta soudainement, son courage le quittant de suite, laissant à la place un vide rapidement comblé par une peur prononcée . La créature se dirigeait vers lui à pas lents, retirant lentement la capuche qui la couvrait. Le compagnon n'avait pas besoin de voir, il savait, il savait déjà ce qui l'attendait.

L'inconnu dévoila alors son visage félin. Le membre connaissait se visage, c'était le sien, du moins, son ancien visage. L'étranger avait un air NARQUOIS, il abordait un sourire dérangeant, le genre de sourire malsain qui vous met mal à l'aise. Il attrapa Acerius par le col et le jeta au sol, donnant un coup de pied dans son épée qui glissa au loin. Le « Clone » approcha lentement son visage de celui d'Acerius, semblant presque GRISE par sa victoire dorénavant certaine. Il vint coller son nez contre celui d'Acerius avant de disparaître dans un nuage de fumée. Acerius sentit alors une odeur de poils roussis, il jeta un regard à ses jambes, celles-ci étaient entrain d'être dévorées par les flammes.

Acerius hurla, tout brûlait, les maisons, les fléchettes, l'Arbre, le fort entier ! Il lui fallait un seau, un seau oui ! L'ancien conseiller voyait sa ville brûler, il chercha quelque chose pour l'éteindre mais rien, il était seul au milieu de se brasier, puis, à l'intérieur de la fumée opaque, il se vit, comme si la fumée prenait vie et par la même occasion son apparence, il entendit un long cri couvrir les bruits du feu, des bâtiments s'écroulant, un long cri qui lui ordonnait ; « Réveille toi ! » ! Avant que tout ne s'écroule dans un final EXPLOSIF.

Acerius se leva en sursaut, poussant au loin sa couverture entrain de brûler, il se leva d'un bond, marchant par la même occasion sur quelques petits bouts de verres éparpillés ici et là provenant d'une fiole brisée, à sa fenêtre il apercevait un tas de melons entrain de pourrir, dégageant une odeur infect, fruit de la célèbre bataille des melons. Acerius s'élança dans sa cuisine, criant « Au feu ! Au feu ! », une tenue de profane noir comme la nuit était posée sur l'une des chaises, identique à celles de ces clones, sûrement quelqu'un qui l'avait oublié là. Sur la table, soigneusement rangée dans son fourreau l'épée de Clark semblait avoir été oublié par son propriétaire le cyclame dernier. Il lui fallait un seau, un seau oui ! Il se précipita dehors et plongea dans l'eau à l'endroit exact qu'il observait le cyclame dernier, il en ressortit en seau qui semblait attendre au fond des eaux depuis déjà un long moment, il s'en saisit, le remplit, et se pressa dans sa chambre éteindre le feu qui commençait à grignoter les murs. Il faisait presque jour sur Tidareir, et dans le ciel ne restait qu'une étoile d'une couleur nacrée, décidément, quelle nuit ORIGINALE pensa notre héros en finissant d'éteindre les flammes.

Membre Flamel

Le 06/03/16 à 18:46


J'ai pas de titre...heu ... Enjoy ? 668 mots




Bon...Trop de cauchemars, des cris, des araignées par centaines. J'ouvre donc les YEUX sans avoir pus dormir, VOYANT à travers l'ouverture de ma tente la lumière du matin sur l'Oeuvre. Je me lève avec une GRIMACE, ma peau me fait affreusement mal pour changer.

Je sors à la lumière du jour, l'Oeuvre offre un contraste presque violent avec mon humeur :
Beau, grandiose resplendissant, des pétales ,aussi colorée que mes pensées sont noirs, sont portées par le Soufle, VIREVOLTANTES au grès de celui-ci aux coté de mes cheveux ONDOYANT. Le soleil filtre entre les feuilles des Anciens, tous plus majestueux les uns que les autres, la Chair est humide...Sans doute à cause des Larmes que j'ai entendus pendant que je cherchais un sommeil qui n'est jamais venue. Je commence à marcher vers le feu de camp la fatigue pesant un lourd fardeau sur mes épaules et mes paupières sans compter le moral. J'arrive au feu, il n'y a personne, enfin si...Celestya qui dort contre un Ancien, elle est très souvent là en ce moment, mais elle passe son temps à dormir. Et bon dieux ! Ce qu'elle empeste ! A croire qu'elle se frotte contre de la POURRITURE. Enfin … je ne dois pas être mieux.
Je me dirige en me traînant littéralement à l'Orme. Il a grandi récemment, même dans mon état j'arrive à ressentir son Amour et ses ondes positives. Je fermes les yeux, je me sens un peu mieux, pas GRISÉ comme je le suis habituellement à ses côté, mais un peu mieux quand même. Je me laisse somnoler à son pied, je suis réveillé en sursaut par les cris qui résonnent dans ma tête, les crissements affreux des araignées surgissent en un éclair, rapidement, se déchaînant, RUGISSANT en moi.
J'ouvre les yeux en panique, haletant, tentant en vain de me calmer. Je commence à trembler.

Je me répète a voix basse que ce n'est rien, juste des cauchemars, que ça va finir pas passer. Au bout de 10 bonne minute je me calme enfin surtout grâce à l’Orme. En nage, le front imbibé de sueur, mes mains agitées de tic nerveux, ne sachant pas quoi faire je me mis à errer dans la colonie. Rien de bien ORIGINAL, je le fais souvent, parfois ça marche, parfois non, il faut tenter. Cette osmose ÉLÉMENTAIRE aurait sûrement un effet quelconque. Les bruits de Son Oeuvre ACCOMPAGNENT ma marche sans but, je laisse mes yeux vagabonder, je ne suis plus le NÉOPHYTE que j’étais, je sais nommer chaque chose sur lequel je pose mon regard. Une Orchidée bleue, Ses préférées, de l’Allium ou même encore un bleuet Azur, appelée ainsi malgré sa couleur NACRE.
Elle a vraiment fait preuve dINVENTIVITÉS et heureusement d'ailleurs. Mon humeur et mon stress ne s'arrangent pas, je me gratte les bras, faisant tomber des morceaux de peau, Je tord mes mains, je me mord la lèvre presque jusqu'au sang. J'arrive je ne sais comment au moulin qui sert à divers USAGES, je me rappelle quand nous l'avons construit, de bons souvenirs, quelques disputes, des sourires pleins de malice, voir moqueur face aux bêtises de chacun, j'affiche un sourire quand je me revois sortir de l'eau, FLloyd me regardant avec un sourire NARQUOI, sortant un petit “C'est pas moi” avant d'ÉCLATER de rire. Mon sourire s'accentue, quand nous sommes entre résident, cela forme un cocktail plus qu'EXPLOSIF, je reste ainsi pensif, pendant une heure...voir deux, développant un pseudo don d'UBIQUITÉ , être là sans l'être vraiment, à vagabonder dans mon esprit, je m'endors enfin.

Je suis réveillée en sursaut, complètement gelé et trempé, Soffie me regarde, hilaire un sceau vide à la main
-”Alors ? On passe son temps à roupiller ? “
Le rire vient tout seul, je me lève.
-”Je dors pas tant que ça…
-Oui, si tu veux, je te crois.”Me sort-elle, sourire aux lèvres.

Ne bataillant pas plus, nous nous dirigeons vers le feu de camp.
Le moral au plus haut.

Bienfaiteur Endan

Le 06/03/16 à 18:46


Numéro 30 :
[2000 mots]
(Pas de nom, mais j'aime bien embêter les staffeux avec de long texte :))

De ces soirée d'insomnie, où le crépuscule laissait régner un calme sans nom, et un mystère des plus intéressants.
La douce brise de ces jours apaisants, faisant tournoyer les douces mèches des marcheurs vagabonds, qui osaient s'aventurer trop loin d'un feu réconfortant.
Les fines gouttelettes de la pluie, se déposant doucement contre les carcasses métalliques des hommes de fer gardant ces villages en sûreté, laissaient alors place à la mélancolie des soirées au goût amer.
Avant que la lumière rassurante de la lune ne naisse au-dessus des visages de tous ces individus présents sur ce cube-monde.
Et sur ce cube monde Goyan, village Nezloyan réputé pour son armement et l'entraînement des soldats y vivant, au même conte et légende que, seuls les plus curieux écoutaient, à l'entente des calmes crépitements du feu, lors de ces soirée de rêve.
Et puis, dans ce village, sous le vaste clair de lune, l'une des bicoque habitée par l'un de ces êtres inconnus, et aménagée dans celle-ci, à l'air impérial, un bureau , et une pile de papiers qui semblait, à première vue, inintéressante pour un autre que le chef de ce village.
La porte de la bâtisse s'ouvrit alors violemment sous la pression des bourrasques de vent qui venait de naître ,avant qu'elle ne se fracasse contre le mur, laissant entendre un faible craquement de bois en guise de cris douloureux.
Le vent pénétra dans la maison de l'inconnu et fit voltiger les papiers dans tous les sens, avant que l'un d'eux, dans un mouvement incongru, s'échappe par la fenêtre, sous la main désespérée du pauvre Nezloyan, jurant déjà.

Le faible morceau de papier continuait sa route, sous les mouvements du vent, qui semblait discrètement lui désigner la voie à suivre , traversant ainsi monts et forêts.
Pour finalement, comme ces remortels aux pas hagards, finir par survoler la vaste place du village de l'Ordre qu'était Andaloue, dans ce qui semblait un hasard des plus incongrus.
VIRVOLTANT toujours, il tenta de se frayer un chemin au travers de ces grilles plus dures que tous les métaux, qui avaient pour but de protéger les habitants de ces bâtisses non loin des monstres environnants.
Mais, il ne put continuer sa course ainsi bloqué entre les morceaux de métaux, incapable de faire le moindre geste. La grille remonta alors, sous le regard incongru et absent d'un jeune fille, posée, droite, au milieu de la place.
Le morceau de papier disparut dans un rugissement de douleur, apparaissant sous forme de craquement de tissus..

La jeune fille observa un long moment la grille. Elle avait vu la scène de son regard vagabondeur, mais ne dévoila aucun sentiment sur son visage.
Cette jeune femme était coiffée de long cheveux châtain, brillant au clair des rayons chaleureux du soleil. Ces cheveux dévoilaient une tenue bleutée, aux dorures brillantes et aux épaulettes majestueuses. Cette tenue était fermée par plusieurs boutons de NACRE assez fatigués par l'usure du temps.
Elle se divisait alors en deux, à la suite d'une ceinture de cuir venant se déposer de chaque côté de ses jambes, jusqu'en bas de ses genoux, couvrant quelque peu ses bottes de marche de ce même cuir tenace.
Elle ferma les yeux un instant et reposa son regard sur la foule.
Il n'était pas question de ce genre de foule sympathique, discutant des divers sujet de la vie, à la recherche d'une vérité inexistante mais d'une foule emplie de peur et d'inquiétude, criant à tout va, comme à la recherche d'aide inconnu, ne transmettant que cette peur risible, se saisissant de tout votre corps..
Au milieu de cette foule un être mi-homme mi-animal. Cet homme, nommé Bleomyr, était une chimère Araignée, à la suite d'expériences plutôt douteuses. Mais ce jour-là, il n'était pas présent pour semer questions et tourments dans la tête de ceux qui l'observaient mais pour, à travers les cris, prédire un avenir des plus noirs...
Entouré des plus grands NEOPHYTE en matière de don de voyance, il expliquait la prédiction qu'il avait pu apercevoir.. Cette prédiction n'étant autre que sa mort elle-même.
Il gesticulait, parlait fort mais ceci sans crier, et gardait le peu de calme qu'il avait, ou du moins, il le tentait..
Malgré le danger, la jeune fille n'écoutait que d'une oreille aveugle.
Et elle fut assez étonnée de voir la plus grande partie des Ordeux s'en aller en direction du port.
Il aurait paru ELEMENTAIRE de les suivre, que ce ne soit que pour prouver son courage. Mais elle ne le fit pas.
Elle tourna cependant la tête, à l'entente des chuchotements présents.
Elle n'était pas la seule à être restée là, que ce soit autant par peur, que par intelligence.
Une autre des chimères haussa le ton pour se faire entendre. Il s'agissait là d'Etzu, membre sacerdotal ayant vécu de grandes difficultés dans l'Ordre.
Cependant, de nouveau vêtue de cette tenue bleutée, elle faisait toujours preuve d'une INVENTIVITE sans pareille pour régler les défauts de se groupe d'érudie, autant que pour le sauver.
De nouveau, la jeune fille ne prêta pas de réelle attention aux paroles. Des paroles vagues qui lui semblaient encore incapables de lui revenir en tête, malgré la marque que la suite des événement lui ont produite.

Qui aurait su ? Qui aurait su ce qui allait réellement se passer ? Personne. Personne n'aurait pu prévoir les flammes qui allaient jaillir par milliers. Et personne n'aurait prévu autant de désolation en un instant.

Une première explosion se fit entendre au loin. Le groupe sursauta à l'unisson , se tournant instinctivement vers l'arrivée de ce qui semblait l'un de ces projectiles EXPLOSIFS.
Mais aucun n'eut réellement le temps de comprendre ce qui se passait qu'une nouvelle explosion retentit. Les regard s'affolèrent, les yeux tournaient de droite à gauche, les êtres se déplaçaient.
La jeune fille fit quelques pas vers le port où était partie l'expédition, mais elle stoppa assez rapidement..

Un monstre se levait ,devant-elle, à travers le ciel. Comment vous décrire ce monstre ? Ceci est tout simplement impossible. Il relevait de la peur elle-même, cette peur qui nous saisit dans le noir, et celle que nous tentons dès notre plus jeune âge d'oublier.
Ce monstre.. Cet être était la chimère araignée. Cet être n'était autre que Bleomyr. Mais ceci, la jeune fille ne le comprit qu'après, elle fut à son tour prise par la peur, et retourna sur ses pas.
Les boules de feu virevoltaient de tous les côtés et les bâtiments prenaient feu sous le regard incompréhensible des Ordeux, incapables de faire quoi que ce soit.

Cette chose, qui volait entre les cieux, attaquait dans toute les directions, RUGISSANT d'un cri des plus douloureux.

Le ciel prit une couleur GRISEE suite à la fumée s'échappant déjà des montagnes de flammes qui se créaient en un instant.
La jeune fille resta là, un instant, incapable de bouger. Elle observait simplement les formes ORIGINALES que formaient les nuages grisâtres dans le ciel.
Elle serait restée là un long moment si la bête n'avait pas de nouveau rugi , si ce rugissement n'avait pas transcendé son être et débloqué ses membres.
Elle cligna des yeux, observant pendant les quelques secondes qui lui étaient données, le visage - si l'on pouvait le nommer ainsi - du monstre. Il lui semblait presque possible de discerner le sage, affichant un sourire NARQUOIS..

Des cris naissaient de tous les côtés. Elle se dirigea vers l'un des bâtiments en feu, des seuls pas que son courage guidait.
Un mur de flamme ECLATA devant elle, et du peu qu'elle put se protéger, elle plaça son bras droit en avant, celui-ci probablement marqué pour un long moment d'une profonde brûlure.
Elle continua sa route dans une GRIMACE de douleur.

Elle s'arrêta un instant, observant les flammes ONDOYANTES, se lever vers le ciel, comme si elle aussi implorait un pardon infini.
La jeune membre avait toujours été pensive, et un rien la faisait chavirer dans le monde des songes. Ce jour-là, elle aurait pu rester un temps infini face à ces flammes, les observant intensément, jusqu'à que celles-ci meurent, sans bruit, dans le plus grand des calmes.
Mais de nouveau, un cri la fit revenir à la réalité, et la fournaise que créaient ces flammes lui calcinait déjà les poumons.
Elle pivota doucement sur elle-même et continua sa route à la recherche de l'origine de ces cris, toujours ACCOMPAGNEE d'une toux, lui jurant déjà un avenir sordide.
Elle se stoppa après une marche qui lui sembla infinie, à slalomer entre les flammes, et à tousser sous la douleur incessante que lui prodiguait la fumée amère et sèche. Les cris étaient faibles, mais proches, elle parcourut la maison - ou du moins ce qu'il en restait - face à elle, cette dernière à moitié effondrée. Elle se raidit soudainement,VOYANT ce qui semblait être un cadavre sous les planches fumantes de la maison, précédemment observée.

Elle s'approcha alors, avant qu'une nouvelle sphère de flammes ne frôle la jeune fille pour éclater non loin d'elle, la propulsant contre le bois brûlant d'une autre bâtisse en flammes.

Elle resta là un instant, le souffle court, étendue dans l'herbe précédemment brûlée, regard vers le ciel. S'il y avait bien une chose qu'elle n'oublia jamais il s'agissait bien de l'UBIQUITE des flammes. Elle donnait l'impression d'être en tous lieux, à chaque instant, et ces voyages perpétuels dans l'abbaye lui montraient bien que les flammes cachaient un certain calme au-delà de cette peur.
Elle resta là quelques secondes qui lui parurent durer des heures..
Elle se redressa, et cligna des YEUX, encore assommée par le coup qu'elle venait de recevoir.
La jeune fille se dirigea vers les cris, qui devenaient de plus en plus faibles. Elle sembla alors reprendre conscience de son esprit, et chercha du regard un outil adéquat pour libérer le prisonnier des flammes. Elle prit alors une pioche, qui traînait non loin. Le manche de la pioche semblait à première vue chauffé par les flammes, mais la jeune femme s'en saisit dans une nouvelle grimace de douleur.
Elle plaça la pioche en forme de levier, métal vers le bas, et appuya de toute ses forces.. Des gouttes de sueur perlaient sur son visage pour se déposer sur l'herbe, entre les restes carbonisés devenus POURRITURE .
Elle bloqua la pioche correctement pour sortir le jeune homme caché sous les flammes, totalement carbonisé. Si l'on pouvait bien féliciter ce jeune homme pour une chose, ce fut bien sa résistance.. Ces brûlures couvraient tout son corps, et sa tenue ne tenait que par lambeaux.
La bleue sortit alors le jeune homme de son trou mortuaire, avant de le tirer en direction de l'hôpital, l'un des seuls bâtiments à tenir debout, ne serait-ce que par chance.

Entrée dans ce bâtiment, elle allongea le jeune homme sur l'un des lits gardés saufs de l'attaque..
Elle ne put réellement l'aider, incapable de soigner quiconque..
Alors, elle se dirigea vers la sortie, tout en se saisissant d'un des seaux d'eau posés devant l'entrée, prévus à cette USAGE en cas d'attaque..

Elle arpentait courageusement la rue déserte et morbide qui fut autrefois remplie de vie et de plaisir, lançant par moment les quelques milicubes d'eau que son seau lui laissait transporter.

Par la suite, la pluie se mit à tomber, laissant les flammes disparaître dans ce cri si silencieux.
Elle laissa alors les gouttelettes d'eau glisser le long de son visage, et ce fut l'un de ces rares jours, ou même la pluie pouvait calmer ses douleurs incessantes.
La jeune fille, brûlée de tous les côtés , se dirigea vers la place, où chacun revenait, traînant les pieds face à la douleur, autant celle de leur esprit, que celle qui persécutait leur corps.

Ce jour fut marqué à vie dans chacun des esprits. Ce jour de la mort d'un sage de l'Ordre, et de la mort d'Andaloue, village de l'Ordre.
Ce lieu devint par la suite lieu de souvenirs, que seuls les plus vagabondeurs découvraient, perdu au travers du Cube-Monde..
Alors, à votre tour, apprenez la curieuse histoire de notre Ordre, vagabond.














-Fin-

Gardienne Antanaclase

Le 06/03/16 à 20:23


Numéro 31 :

https://docs.google.com/document/d/1kKhcbk-1h-WQiclDYP4nLkNUu5kVJWsgZpIZR-52Br8/edit?usp=sharing

Membre Oppac

Le 06/03/16 à 20:57


Numéro 32 :
1391 mots.

Comme le disait un grand homme : "Il vaut mieux rendre un travail à la dernière minute et risquer de ne pas être dans les temps que ne pas le rendre à la dernière minute, parce que yolo."

https://docs.google.com/document/d/17QmDjs-UtTqwx3Ymj2UzshNbGQUmMmIAmR532NDe8rc/edit?usp=sharing

Apprentie Nalynia

Le 06/03/16 à 20:59

Page 2/2

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