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Forums >> Bienvenue sur Herobrine.fr >> Concours de création littéraire : Le sujet !

MessageAuteur / Date

Salut à toutes et à tous !

Le sujet du concours d'écriture est... LIBRE ! En effet, vous devez rédiger une histoire, qui se passe évidemment dans l'univers contemporain d'Herobrine.fr, et c'est votre seul sujet !

Seul... ou presque ! Avec ce sujet vient une CONSIGNE :

Vous devrez introduire dans votre texte les 19 mots ci-après. Ces mots devront être notés en lettres capitales (capslock) lorsque vous posterez vos textes, afin de faciliter leur marquage par le jury.

Vous pouvez les accorder en GENRE et en NOMBRE de la manière qui vous arrange, mais vous devez les utiliser ! (exemple : "Virevoltant" peut être employé en temps que "virevoltantes" !)

01. Néophyte
02. Elémentaire
03. Virevoltant
04. Explosif
05. Rugissant
06. Grisé
07. Original
08. Narquois
09. Nacre
10. Accompagner
11. Grimace
12. Inventivité
13. Voyant
14. Eclater
15. Yeux
16. Ondoyant
17. Usages
18. Ubiquité
19. Pourriture

Suite à la demande de nombreux participants et à mon désir profond de vous satisfaire, je monte la limite maximum de mots à 2000 MOTS (environ 12000 caractères).

Dates entre lesquelles vous pouvez rendre le sujet en le postant ci-après : du jeudi 3 mars au 6 mars, à 21h.

Vous devrez afficher votre texte dans ce topic forum, qui sera délocké pour l'occasion.
Vous avez deux manières de présenter votre textes :

- En copiant/collant directement votre texte sur le site.

- En plaçant simplement un lien menant à un googledoc contenant votre texte.

PENSEZ A BIEN AUTORISER LE JURY A ACCEDER A VOTRE DOC : mon adresse mail est amiralvhral@gmail.com

- - -

L'objectif est bel et bien de retrouver sous forme littéraire l'univers que vous côtoyez lorsque vous jouer sur Herobrine.fr ! Utilisez sans complexe aucun les noms de lieux ou de personnages -sans spoiler !- ;)

Donnez-lui une vie et une profondeur nouvelle !

Tempestaire Vhral

Le 13/02/16 à 16:00


C'est parti !

Postez vos textes ou vos liens de textes ci-après ! Pensez à bien faire ressortir les mots !

Tempestaire Vhral

Le 03/03/16 à 21:17


Participation 1 - 1747 mots

=

L’histoire se déroule sur les terres de l’Ordre. Plusieurs ressortissants de l’Ordre étaient partis dans cette expédition visant à découvrir des lieux encore inconnus des Terres de l’Ordre. Ils étaient une trentaine et se racontèrent divers histoires pendant le trajet afin d’égayer ce cyclame qui s’annonçait déjà des plus intéressants.

C’est alors que nos amis de l’Ordre finirent par tomber sur un lieu qui les intrigua au plus haut point. Ils décidèrent donc de s’arrêter pour faire une pause et par la même occasion dormir. En effet, le cyclame était déjà bien avancé. Tout le monde s'attela à la tâche afin d’ériger un campement solide et reposant.

Baguette, Aysse, Tenel, Haevan, Oppac, Syruss et Dennethor travaillèrent d’arrache-pied à la construction du campement sous la tutelle de Dirella et de Clark. Dirella était très pointilleuse sur le placement des tentes GRISÉES, ce qui, à première vue, n’avait pas l’air d'enthousiasmer Clark. Ce dernier avait l’habitude d’effectuer ce genre de tâche, et adorait diriger et était prêt à crier sur le premier qui osait le contredire ou effectuer mal la tâche qui lui était confié.

Évidemment, quelques irréductibles chenapans préférait penser à leur bien être plutôt qu’au bonheur collectif. Par exemple, Kyrb et Suuw se prélassaient dans l’herbe. D’autres étaient réunis autour de la flamme ONDOYANTE au milieu du camp, tel que Yarkane, Mathok, Shizen, Lola et Philadelphie afin de discuter calmement. On pouvait entendre les ricanements de Lola et de Shizen à travers tout le campement.

Pendant ce temps, Rydiel se promenait autour du campement, à la recherche de bois pour alimenter le feu et finit alors par trouver un levier. Ni une ni deux, la NÉOPHYTE l’activa d’un air insouciant. Tandis que tous étaient concentrés à leurs tâches, un grondement RUGIT des profondeurs de la terre. Un spectacle s’ouvrit alors aux remortels : une crevasse se formait peu à peu, laissant la terre se déchirer au niveau des tentes. Il était évident que le levier était responsable de cet effondrement.

Après ces secousses, la moitié des remortels décidèrent de déplacer le camp plus loin afin d’éviter d’autres complications. L’autre moitié se concentra sur la crevasse nouvellement formée. On pouvait voir au fond quelques cubes de pierre taillée. Une fissure formait un chemin jusqu’à ces dits cubes. Seuls les plus téméraires s’avancèrent, tandis que ceux qui étaient restés à la surface GRIMACÈRENT aux bruits peu réconfortants émanant de la cavité.

Ils n’étaient que huit à s’avancer. Dennethor prit la tête de file et s’avança, torche en main. La crevasse, particulièrement jolie, abritait de nombreux minerais. Kyrb admira longuement cette dernière, visiblement émerveillé. Il n’était pas accompagné de sa fidèle apprentie. Shikure, pour changer, gronda Gwigiou qui se détachait des autres afin d’aller explorer une partie de la caverne en solitaire. Le groupe s’avança lentement, à l’aide des échelles et des poutres de soutien, posées par Yarkane et Nexamus. Dirella suivit Antanaclase au pas près, fermant la marche, lame à la main.

Ils finirent par tomber nez à nez à l’entrée d’une ruine. Antanaclase, prise de panique remonta rapidement à la surface, pensant que cette ruine n’augurait rien de bon. Leurs YEUX étaient éclairés par la lumière de la torche que portait Dennethor. Ce dernier posa un pied à l’intérieur, éclairant la construction. Il posa alors sa torche. Le groupe pouvait alors voir du gravier descendre du plafond. C’était un temple à l’architecture des plus ORIGINALES mais son ancienneté lui donnait un aspect fragile et dangereux.

C’est alors qu’un zombie qui se cachait plus haut, descendit par une autre faille, se dirigeant vers un pilier dans le but de le faire s’effondrer. Gwigiou se précipita alors vers lui afin de l’éliminer. Il eut alors l’idée de placer une poutre afin de soutenir le pilier à l’aide des matériaux qu’il avait pu récupérer. Sans son intervention, le temple se serait sûrement écroulé entièrement et toute exploration aurait été vaine, en plus d’avoir conduit quelques remortels aux limbes. Gwigiou continua de consolider la grotte , s’assurant qu’elle était devenue assez solide pour la suite de l’exploration. “Et bien comme ça, ça ne s’effondrera pas, ce serait dommage que cela nous prive de ce lieu ! Et puis… ce serait dommage que nous CREVASSions !” s’exclama Gwigiou, insistant sur le “crevasse”. Shikure lui offrit alors la tenue bleue pour cette blague de très bon goût !

Le groupe de six entra dans le temple. Gwigiou restant en retrait, occupé à revétir sa nouvelle tenue. La prochaine salle s’éclaira soudainement à l’arrivée des remortels. Quelques inscriptions qui semblaient assez vieilles étaient gravées sur les pauvres murs, ceux-ci semblant différent des autres. Leurs couleurs et leurs reflets ressemblaient à du NACRE. Yarkane, un talentueux traducteur, comprit rapidement les inscriptions sur les murs ,malgré l’âge et la complexité du langage. Il traduisit alors à haute voix : “Pour ouvrir le passage, deux personnes doivent marcher sur les plaques de pression, et s’ils sont acceptés par Lui, la porte s’ouvrira.” Par lui, cela devait sans douter parler du lieu.

Après maintes et maintes combinaisons, les remortels finirent par réussir à ouvrir le passage. Les deux personnes qui se trouvaient sur les plaques étaient Nexamus et Yarkane, le lieu semblait les avoir choisi. Malheureusement, ils apprirent en se déplaçant qu’ils devaient rester sur les plaques afin de permettre au groupe de continuer d’avancer. Les deux honorés n’hésitèrent donc pas à se sacrifier pour que le groupe puisse explorer ce lieu ancien.

La prochaine salle était plongée dans les ténèbres. Les remortels, n’y VOYANT absolument rien, rallumèrent une torche afin de poursuivre l’exploration. Mais à l’instant où la torche fut allumée, une nouvelle lumière, EXPLOSIVE, surprit les yeux du groupe, les forçant à fermer ces derniers. Au même instant, une mélodie douce et chaleureuse se fit entendre, souhaitant sûrement la bienvenue au groupe. Nos héros récupérèrent peu à peu la vue après ce bref moment et virent apparaitre devant leurs yeux une salle parfaitement propre. Une voix résonna alors dans la salle, son UBIQUITÉ la rendant impossible à localiser,elle semblait à première vue féminine.

Cette voix s’exprimait dans une langue incompréhensible. Le groupe n’étant pas ACCOMPAGNÉ de Yarkane, ils ne comprenait de ce qu’elle disait et se mirent alors à parcourir cette grande salle qui était vide, blanchâtre. Ils ne savaient absolument pas quoi faire. Il fallait alors user d’INVENTIVITÉ pour pouvoir avancer. Quelques cycles passèrent et Dirella décida d’aller se reposer dans un coin de la salle tandis que Dennethor, commençant à perdre patience, se mit à frapper un mur de la salle, de toutes ses forces.
Une explosion retentit alors, et balaya d’un souffle Dennethor qui s’écrasa contre le mur d’en face. Ce dernier déphasa alors sous la puissance du choc, Dirella se réveilla en sursaut, tandis que Shikure et Kyrb étaient bouche bée par ce qu’ils venaient de voir.

L’impact laissé par le barbare avait permis de créer un passage hors de cette salle. Quelques pleurs se firent alors entendre, des pleurs pour le coup donné par la brute, ou par l’explosion ? Il fallait apparemment avancer pour savoir.. Les trois explorateurs prirent alors leur courage à deux mains en calmant leur esprit, et passèrent par la brèche. Une troisième salle apparut alors sous leurs yeux. Au fond de cette salle, un livre trônait sur une sorte d’autel, mais il était trop tôt pour crier victoire. Trop tôt, mais surtout, trop loin. La salle était longue, et ce qui se déroula sous leurs yeux n’étaient pas banal. Le livre semblait être là depuis trés longtemps, la salle était poussiéreuse et on pouvait voir de la POURRITURE sur le sol, sur les murs ainsi que sur le plafond.

L’odeur de la chose aurait pu répugner nombre des membres de l’Ordre, mais ces trois-là avancèrent. Quelques os ÉCLATÈRENT sous leurs pieds, ces derniers semblant assez vieux pour se transformer en poussière sous les pas du trio. Accompagné de l’odeur, un cri strident se fit entendre. Comme si la présence des trois personnes dans la pièce avait réveillé une chose qui devait rester endormie.

A la suite de cri, une bête furieuse sortit de sa cachette. Cela semblait être un ÉLÉMENTAIRE de chair. On pouvait apercevoir un sourire NARQUOIS au niveau de ce qu’on pourrait appeler son visage. Dès l’arrivée du monstre, une forte chaleur se fit ressentir, celui-ci avait percé un trou et de la lave se mit à couler dans la salle. Des flammèches VIREVOLTANTES volaient un peu partout. Notre trio dégaina leurs lames face au monstre qui s’était dressé devant eux. Ils étaient parfaitement alignés, comme si ils étaient habitués au combat en groupe. Kyrb posa un instant son regard sur Shikure, qui avait dégainé une épée. “Tu nous compliques la vie Shikure” dit-il, d’un ton moqueur. “Il faut bien s’amuser quelques fois sans tout cela.” répondit Shikure, joueur. Dirella resta alors silencieuse, fixant d’un air déterminé la créature.

Ils foncèrent alors tête baissée vers la créature, les trois lames brandies vers la chose et parvinrent rapidement à tuer la créature, sans difficulté réelle (mis à part l’odeur écoeurante produite par l’amas de chair). Après cet exploit, le trio s’avança pour récupérer le livre et ce qui était inscrit dedans semblait incroyable. Après une longue discussion, ils décidèrent de remonter après avoir jeté le livre dans la lave.

Ils remontèrent alors, en récupérant tout le beau monde qui avait attendu sur le chemin. Ils se rassemblèrent ensuite au niveau du nouveau campement qui était déjà prêt grâce à l’efficacité de Clark et de ses compagnons. Ils se posèrent au coin du feu et Dirella raconta ce qui c’était passé dans la caverne. Elle paraissait se remémorer plein de choses, entrainant elle est les autres dans son récit. Elle fût tellement happée qu’elle commença à parler du livre. Shikure et Kyrb l’arrêta vivement. Tous les autres furent étonnés du silence provoqué à propos de ce sujet.

Le livre n’avait pas de quoi rendre fou un profane, loin de là, mais ses USAGES, d’après Kyrb, étaient réservés à ses proches, dit il en insistant sur le “ses”. Presque personne ne semblait comprendre ce qu’il voulait dire. Aetherys ria alors et lui demanda les raisons de ce secret. Shikure prononça alors les mots suivants : “Ces ruines sont la métaphore d’une personne que nous fréquentons quotidiennement.”

Tout le monde alla alors se coucher après ce cyclame éprouvant, quelques-uns réfléchissaient sur les paroles de Shikure. Peu avaient pu entrer dans cet endroit effrayant mais il semblait évident que le visiter une seconde fois ne servirait à rien, il fallait l’oublier et laisser l’Oeuvre reprendre ses droits.

Mort Kyrb

Le 03/03/16 à 21:22


Participation numéro 2.

~Derrière le masque, 1760 mots environ.

https://docs.google.com/document/d/1wYhptt1KuryOZkatdtoGOtGK4BMWmTdX8YOv85uCxLA/edit

Horloger Yarkane

Le 03/03/16 à 21:29


Participation numéro 3 :
1715 Mots :

Les êtres venus d'ailleurs :

https://docs.google.com/document/d/1oCXPdIfqYbbr6jHu4DC8kDs1XGevRMD8JtQKgAPT83k/edit

Dignitaire Shikure

Le 03/03/16 à 21:36


Participation numéro 4 :

"Un explorateur particulier."
(1743 mots).

https://docs.google.com/document/d/1irD2Aon9lkyz1BR6u0ce3XxSt1ZshfrCG9jEswrq-mg/edit

Membre Dennethor

Le 03/03/16 à 21:40


Participation n°5 - 1253 mots

Le soleil se levait à peine sur les étendues de lave, ses rayons dardant sur la verrière de l’Habitat. Ymmfpf ouvrit les YEUX, ses bâtons VIREVOLTANT à peine. Il se traîna jusqu’à la cuisine.
- Hmm, dit-il à sa mère
- Bonjour mon chéri. Bien dormi ?
- J’ai fait un drôle de rêve.
- Ah oui ? Raconte moi donc.
- Y’avait un champ de lave mais sans cultures et puis des créatures volantes d’un blanc de NACRE. Elles étaient énormes, cubiques, RUGISSANT et pleurant en même temps. Leurs bâtons étaient accrochés sous leurs corps et elles crachaient des boules de feu.
- Tu as toujours eu une INVENTIVITE débordante ! ajouta sa mère, un sourire franc aux lèvres.
- Bah c’est pas tout ! Y’avait des bestioles bizarres qui les tuaient ! Des machins sur deux bâtons collés au sol. J'ai pas trop vu. Ils leur lançaient des trucs tout fins. Et les créatures souffraient encore et encore. J’comprends pas ! Les pleurs de ces créatures t’arrachaient les entrailles !
- Mon pauvre bébé ! Oublie donc ça. Ce n’est qu’un rêve. Déjeune vite et va te doucher. Tes fumeroles sont à peine éveillées. Et ne laisse pas la lave couler trop longtemps !
Ymmfpf finit de se préparer et revint dans la cuisine. Sa mère s’approcha, lui tendant un panier rempli de plantes jaune or éclatantes. En les VOYANT, Ymmfpf s’exclama : “Il vient ?? Il vient aujourd’hui ??!!”.
Sa mère lui sourit.
- Oui, mon chéri. Tu lui diras qu’elles sont fraîchement cueillies.
- Mais il en fait quoi ?
- Du Foeux. Du Foeux Spiritueux. Un alcool. Il chatouille un peu.
- Je pourrais goûter ?
- Quand tu auras l’âge. Pas avant.
- D’acccord. Je me sauve !
Ymmfpf sortit rapidement de l’Habitat, ses bâtons virevoltant avec énergie. Quelques cubes plus loin, il s’arrêta net, stupéfait devant le spectacle qui s’offrait devant ses yeux ébahis : les rayons solaires s’infiltrant au coeur des pieds de rasgouls ONDOYANT parmi les volutes de lave. Il restait comme un NEOPHYTE dans la culture de ces plantes, son père l’ayant à peine initié à leur récolte mais il était toujours aussi GRISÉ par cette lumière matinale, ce moment précis où l’astre caresse les champs ondulants, avant de s’élever d’avantage. Cela restait un plaisir ELEMENTAIRE de sa vie de jeune Blaze.
Ymmfpf reprit la route. Tout, autour de lui, s’éveillait. Les sommets grisâtres des montagnes au loin. Les Villes aux dômes de verre, parsemées de ci, de là, reflétant la moindre étincelle de lumière astrale. Les buissons de lapis lazuli offrant au monde de sublimes étincelles bleuâtres. Les coraux s’ouvrant au fur et à mesure, aux bords des chemins, comme le soleil daignait se poser sur leur beauté minérale. Leurs couleurs rendaient hommage à la pierre veinée d’un camaïeu bleu-vert sur laquelle ils poussaient. Ces pierres si ternes quand l’oeil ne sait y prêter attention mais qui savent dévoiler à l’observateur attentif, des sinusoïdes et autres arabesques complexes rendant hommage à leur Entité Créatrice. Ymmfpf en cueillit une fine brindille et poursuivit son chemin, à l’instar d’autres jeunes Blazes, sur d’autres chemins environnants. A quelques cubes de l’Escholae, il retrouva son amie Zbhtu qui l’ACCOMPAGNA jusqu’à la grille. Ils furent alors attirés par un attroupement. Les bâtons et les fumerolles des Blazes encadraient un personnage. Plus ORIGINAL était impossible. Sa structure était en un seul morceau. Tous ses bâtons accrochés et solidaires. Les USAGES qu’il en faisait étaient inconcevables, les pliant, les déplaçant, ensemble. Aucune fumerolle, aucun boule de feu n’entourait ou n’était expulsée de son corps. C’était un être froid. Entouré d’un… truc blanc qui semblait cacher une constitution pour le moins mystérieuse, inquiétante voir peut-être même dangereuse. Avec des fils noirs sur le haut et le bas de son visage, entourant un trou où il faisait entrer des choses tenues au bout d’un de ses bâtons pliés. Le prof avait expliqué qu’il “mangeait”. Rien compris. Mais Ymmfpf n’avait cure de tout ceci. Oh bien sûr, comme ses camarades, il avait toujours un peu peur d’être victime des … débordements… de cette créature, ceux qu’ils connaissaient déjà mais aussi d’autres, inconnus. Mais ce n’était pas cela qui frappait Ymmfpf dans ce personnage. C’était plutôt son caractère. Jovial, bon enfant, joyeux, toujours le mot pour rire. On aurait dit un jeune Blaze lançant enfin sa première boulette de flammèche ! Et tout ceci chez un être d’une puissance inouïe. Quelle idée avait donc eu l’Entité en créant un tel personnage !
Lorsque Ymmfpf fendit la foule d’escholi, la créature se tourna et remarqua tout de suite le panier.
- Oh ! Crévindiou, p’tit gars !
- Euh… quoi ?
La créature ECLATA de rire.
- Ahah ! C’est comme ça que parle un de mes amis !
- Un des refordels ?
- Non ! Héhé ! Un des remortels, le Commodore Oonel. Il te plairait. Toujours entouré de fumée lui aussi.
L’attention de l’être se reporta sur le panier. Il y plongea sa main - oui oui c’est ainsi que le Professeur avait nommé cette partie du corps de la Créature - toucha quelques rasgouls, déclenchant, d’une pression plus soutenue, le réflexe EXPLOSIF de ces plantes.
“ Elles sont parfaites ! Je pourrai les mettre à macérer en rentrant. Leur POURRITURE doit être parfaite avant de les jeter dans le …”
L’être s’arrêta net, un regard quelque peu NARQUOIS et affectueux posé sur le jeune blaze.
- Tu ne comprends rien, c’est ça ?
- Pas trop non.
- Ce n’est pas grave. Tiens, j’ai quelque chose pour toi.
La créature passa son bâton articulé dans l’enveloppe blanche qui l’habillait. Il en sortit un cube. Il avait deux couleurs. La première était celle de petits fils dressés. Elle était assez proche de celles de quelques coraux de Lapis Lazuli sortant de la pierre au bord des chemins et des champs. L’autre couleur lui était inconnue. La texture de la matière était froide et friable. Ymmfpf, une légère GRIMACE se dessinant sur son visage, appréhenda le Cube de ses bâtons en bloquant leur virevoltement devant cette chose si curieuse.
- Qu’est-ce que c’est ?, demanda-t-il, le regard émerveillé
- C’est un bloc de terre herbeuse, répondit l’être. Très utile aux remortels. Elle recouvre leur Cubemonde. Ils y font pousser leurs plantes. Je les vois, pendant des heures, labourer la terre et y semer leurs graines de citrouille, de pastèque ou de blé.
- Tu les vois ? En ce moment ? Les êtres comme toi ont le don d’UBIQUITE ?
- Haha ! Non ! J’ai d’autres dons, mais pas celui-là. Mais j’ai fait divers voyages d’étude chez ce peuple. Ils sont très intéressants. De bons vivants, à part peut-être le vieux masqué, l’Amiral. Un vrai ronchon celui-là ! J’y retournerais un d’ces jours avec mon pote Black. Nous sommes les invités d’honneur au prochain bal. On pourra y faire tout ce qu’on veut puisque notre M…. hum…
- Votre… ?
- Hum… vaut mieux pas en parler.
La créature rit encore devant la tête ahurie du Blaze.
- Je te laisse cette terre. Peut-être parviendras-tu à y faire pousser des plantes toi aussi.
- Pff ! Ça va pas trop dans ta tête hein ! Si tu crois que les plantes poussent sans lave, faut retourner à l’Escholae !
- Héhé ! Si tu connaissais les richesses des Cubemondes que je visite et que j’étudie, tu serais étonné.
La créature partit d’un fou rire franc. Il salua tous les jeunes Blazes qui l’entouraient, émerveillés et stupéfaits par sa simple existence puis disparut, dans un jaillissement d’éclairs.
Ymmfpf marmonna pour Zbhtu :
- N’importe quoi ces créatures ! Complètement cinglées !
- C’est Astramar, qu’est-ce que tu veux. Il est spécial.
Ymmfpt plaça cependant le Cube de terre au creux de ses bâtons avec un grand respect, se jurant bien d’en percer les secrets. Les deux Blazes suivirent leurs camarades vers la porte de la classe où le cours commença.

Oracle Prirocythe

Le 03/03/16 à 21:45


Participation numéro 6 :
(511 mots)

Chawpa finissait doucement son service au Candirus Repus avec un doux sourire sur les lèvres. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas travaillé dans cette taverne. Entre son rôle de maître et son travail à la compagnie, la jeune femme ne savait plus où mettre de la tête. Toutes ces responsabilités lui avaient presque fait oublier l'ambiance qui régnait en ce lieu qui semblait si important à ses yeux. Sautant par dessus le comptoir, c'est en faisant tourner les clés entre ses doigts qu'elle se dirigeait vers la porte, prête à fermer l'endroit. Mais la jeune femme s'arrêta quelques mètres devant la porte.

Une ombre se tenait devant la porte. S'attendant à être attaqué par une éventuelle POURRITURE du Culte Noir, la jeune maîtresse commença à prononcer, tout bas, quelques mots, préparée pour un éventuel combat. Mais rien de tout ceci n'arriva, car l'ombre, agile et rapide, vînt déposer un doigt sur les lèvres de Chawpa afin de les empêcher de commettre une erreur. Contre toute attente, la jeune femme aux cheveux écarlates se tut. Elle ne put retenir un petit rire en découvrant le sourire NARQUOIS de cette fameuse amie, perdue de vue depuis longtemps maintenant.

Maintenant qu'elle était là, il était ELEMENTAIRE pour Chawpa que cette soirée se finirait en sacré gueule de bois le lendemain matin. Tant pis, c'était son soir, elle souhaitait relâcher un peu de pression, elle avait bien le droit, après tout. Retournant donc derrière son comptoir, elle invita cette
amie à s'installer devant le bar. Toutes deux n'étant pas des NEOPHYTES dans le domaine de la boisson, la jeune femme pensa à faire des cocktails EXPLOSIFS pour fêter leurs retrouvailles.

Tandis que les YEUX de son amie VIREVOLTAIENT d'un point à l'autre de la pièce, Chawpa s'était mise au travail. Laissant libre cours à son INVENTIVITE, la tavernière s'amusait à mélanger les alcools entre eux afin de créer quelques ORIGINALES boisson. La première avait une couleur GRISE, la seconde une couleur NACRE, toutes deux suffisamment fortes pour assommer les deux jeunes femmes pour la soirée.

C'est alors que son amie se mît à la taquiner, lui rappelant qu'elle n'avait pas toute la remortalité non plus, ce à quoi Chawpa répondit, en RUGISSANT, qu'elle souhaitait ne pas être comparée au VOYANT et à son don d'UBIQUITE et que, si l'envie lui en prenait, elle pouvait utiliser son alcool à d'autres USAGES que la consommation, comme pour l'immoler par le feu, par exemple. Son amie ECLATA de rire et Chawpa GRIMACA quand elle la notifia quant à son ONDOYANCE relative aux petites provocations. Décidément, la jeune femme était vraiment à cran. Du repos lui ferait du bien. Mais quand elle revint, ACCOMPAGNEE des boissons, elle eut un petit soupire d'aise en voyant, éclairé par un rayon de la lune qui était maintenant haut dans le ciel, le sourire amusé de Flavy qui n'attendait plus que la soirée commence.

Membre Flavy

Le 03/03/16 à 21:47


Participation numéro 7 : [Pour la participation seulement, soyez indulgent]


Quatrièmes cycles de ce 150 ème cyclames. Je me lève péniblement et me dirige vers le petit lac en face de moi.
J’y plonge sans crainte mes mains et m’asperge d’eau fraiche.

- Un ELEMENT bien singulier. -

Mes YEUX se figent un instant sur le reflet ONDOYANT de mon visage. Mes propres yeux, GRISE par la morosité de ma vie.

- J’ai perdu se regard aux reflets d'or et de NACRE qui faisait autrefois la fierté de mon être. -

J’appuie mes mains sur mes genoux, me relève, puis m’étire face au soleil levant.

- Est-ce en VOYANT ce même paysage chaque jours …-

Je prends le chemin en direction de l'abbaye.
Je rends poliment le salue des Apprentis et Membres que je rencontre sur mon chemin.

- ...et ces mêmes visages ? -

Je monte lentement les marchent menant au bâtiment et avance en direction de la salle de prière. Je reste un instant à l’entrée de la salle.
- Encore une fois, personne.
ORIGINAL !
Ma “ famille “ a t elle oublié ? -

Je prie.

- L’USAGE ne veut pas que nos prières soit adressé aussi sérieusement. M’enfin… -

Mes deux genoux sur la pierre froide du parvis de l’abbaye commence à me faire mal.
La tentative de me lever me tire une petite GRIMACE, ACCOMPAGNE d’un petit rire NARQUOIS.

- Cette douleur ne s’estompera elle jamais ? -

Mon manque d’INVENTIVITZ me conduit à répéter quotidiennement les mêmes gestes.
Je me retrouve donc proche du marché Nezloyan.
Je flâne un bref instant sur le port de Tidareir, donnant des coups de pieds ici et là, envoyant parfois les cailloux se trouvant sur ma route dans l’eau.
J’achète un des livres vendu par le Libraire du marché et le parcoure rapidement.
J’y découvre quelques mots complexes, parfois inconnu que je m’amuse à répéter à Haute voix en marchant.

- U-bi-qui-té, -

Je tourne quelques pages de l’ouvrage et continu de lire.

L’homme VIRVOLTANT et RUGISSANT fini par attirer les creepers qui s’approchèrent prêt du fou et firent retentir leurs sifflements EXPLOSIF....“

Je ferme l’ouvrage et soupire.

- Encore un des ces Romans POURRI vendu trop cher pour son contenu. -

J’admire la couverture et les lettre du titre : “ Un NEOPHYTE…”
Mes doigts finissent de vagabonder sur les reliefs des lettres que je ne peux lire qu’ainsi.

Je remarque une odeur de bois fraîchement coupé.

- Certainement une nouvelle constru…-

Je manque de tomber à l’eau ou de m’ECLATER le crâne contre la roche.

- Tient, ce trou n’était pas là… dommage que je ne puisse plus voir. -

Mort Mordaan

Le 03/03/16 à 21:51


Participation numéro 8 :

Dans le harem du Commodore
Entre le rhum et le bourbon
Sur deux émeraudes trois lingots d’or
J’écris ton nom

Dans le banquet de la vryaste
Entre le pain et le jambon
Autour des cardinaux chastes
J’écris ton nom

Près d'la tente du vieux croulant
Entre les arbres et les buissons
Sous le feuillage VIREVOLTANT
J'écris ton nom

En voyage avec Oppac
Sur sa peau charbon
Sur ses YEUX NACRES
J’écris ton nom

Au cœur de Science-les-sables
En attendant qu’ils arrivent
Sur la matière EXPLOSIVE
J’écris ton nom

Dans la salle du praticien
Sur toutes les embrocations
Au milieu des médecins
J’écris ton nom

En regardant Soffie
Qui donne des punitions
Aux pauvres NÉOPHYTES
J'écris ton nom

À l'expédition d'Kalinan
Entre le désert et les monts
Près du flot ONDOYANT
J'écris ton nom

En éduquant le p'tit dernier
En écoutant ses questions
En faisant preuve d'UBIQUITE
J'écris ton nom

Dans la retraite du Sage
On ne résonne aucun son
Dans le respect des USAGES
J'écris ton nom

Dans l’abbaye d’la chanoinesse
Près des archives du pavillon
Entre deux prières et deux messes
J’écris ton nom

Dans l’atelier du Copiste
Dans un instant d’évasion
Sur les articles sur les registres
J’écris ton nom

Dans l’atelier d’la Musicienne
Entre les notes-blocks et les melons
Contre l’feu l’manque d’oxygène
J’écris ton nom

Dans le fort de l’Amiral
Entre tous les compagnons
Sur l'décor ORIGINAL
J’écris ton nom

Sur les terres du Doge déchu
Derrière les tentes et les caissons
En évitant d’être vu
J’écris ton nom

Dans la bicoque d’Alexeran
Sur la soutane et l’testament
En faisant les ablutions
J’écris ton nom

Sur les terres de l'attaché
Sur drapeaux et écussons
Sur toute cette INVENTIVITÉ
J'écris ton nom

Sur le chantier de Dirella
En la traitant de tous les noms
En ignorant son air NARQUOIS
J’écris ton nom

Chez l'Alpha dominant
Face à l'appréhension
En voyant ce RUGISSANT
J'écris ton nom

Près de la p'tite Celestya
Sur ses disputes à répétition
Sur sa colère qui ÉCLATERA
J'écris ton nom

Dans l’office du cryptologue
Sur les papiers les éditions
Sur ses livres d’archéologue
J’écris ton nom

En otage chez Vhaseyar
En écrasant sa collection
En r’tournant tout son bazar
J’écris ton nom

En discutant avec la résurrectrice
Près du feu des papillons
De qui elle sera la protectrice
J’écris ton nom

Dans la tanière du powhatan
Sur les disques et les chansons
Sous le rythme qui l’ACCOMPAGNE
J’écris ton nom

Sur la bouille d’Antanaclase
Près des rails et des wagons
Lui adressant une GRIMACE
J’écris ton nom

Sur l’œuvre de Dame Nature
Sur les fleurs les champignons
Sur l’herbe la POURRITURE
J’écris ton nom

Dans la tanière de la Meneuse
Entre les chiens et les lions
Sur la Chair boueuse
J’écris ton nom

Sur la barbe de Fenitis
Sur sa pioche et son crampon
Sur la roche et la pierre lisse
J’écris ton nom

Dans la ville du capitaine
Entre les arcs les espadons
Sur les bannières prétoriennes
J’écris ton nom

Dans le labo du chercheur
Entre les fioles et les pistons
Près du catalyseur
J’écris ton nom

Dans les fouilles de l’Arcaniste
Entre les ossements et les haillons
Sur quelques ruines cultistes
J’écris ton nom

Dans le bureau d’la Directrice
Sur les couronnes et les crayons
Entre deux exercices
J’écris ton nom

Dans la maison du p’tit roux
Entre la chambre et le salon
En tombant dans les trous
J’écris ton nom

Dans l’abri de la chamane
Sous le son du carillon
Sur le tambour la valériane
J’écris ton nom

Dans le royaume du Segghe
Entre les tortures et la prison
Sur les barreaux GRISES
J’écris ton nom

Dans la cabane de la Sorcière
Entre les verrues et les potions
Dans un confort ELEMENTAIRE
J’écris ton nom

Dans l’asile de l’onyx
Sur les lits sur les tampons
Autour des psychanalystes
J’écris ton nom

Dans la tanière du Grand Frère
Entre deux méditations
En imaginant la mer
J’écris ton nom

Dans la tête du rêveur
Entre les anges et les démons
Sur les cauchemars et les peurs
J’écris ton nom

À l'observatoire du VOYANT
Sur toutes les constellations
En parcourant le firmament
J'écris ton nom

Par le pouvoir d’un mot
Je les ai réunis
Je suis là pour te connaître
Pour te rappeler

Fraternité

(710 mots)

Membre Florens

Le 03/03/16 à 21:54


Participation n°9 : 1610 mots

~Journal d'Expédition~

https://docs.google.com/document/d/1u3RDw1JGc3vJhXM1WqJPbCdqSEJKM4dV3Lb93xVjRck/edit

Arbitre Eijy

Le 03/03/16 à 22:15


Participation n°10 : 1841 mots

Et si...

https://docs.google.com/document/d/1sBGzTxOjukA4h2yuVW0Gbgz-9l7o_H95JSz6naRMzOU/edit

Membre Thony

Le 03/03/16 à 22:30


Participation n°11: 1078 mots

Extrait des flots égarés

https://docs.google.com/document/d/12GYhmJFjWqVAci-cdsiYOKiRqcmAgoAIPpePKDXEX6w/edit?usp=sharing

Membre Requiem

Le 03/03/16 à 22:35


Participation n°12 :

L'avènement du Cauchemar

https://docs.google.com/document/d/1tqWoVLYYaOZkH0qbRMT4e282LKeT8B0fPIY34BWGm4M/edit?usp=sharing

Mots: 654 Caractères: 4094

Petit clin d’œil à Endan, Nexamus, Yarkane, Brieu et BL, dont j’ai repris les personnages dans l’histoire.

Mort Mylenium

Le 03/03/16 à 22:43


Participation n°13 : 1360 mots

A l’abordage !

Le bruit d’une bouteille qui roule sur une table, le grincement des planches, un léger sifflement, deux coups sont frappés à la porte de la cabine. Ces coups ont un effet EXPLOSIF dans le crâne du capitaine, ils résonnent comme deux coups de canons… Mais si c’était bel et bien des coups de canons… Il se lève en titubant de son lit défait, trébuchant sur des bouteilles encore vides et traînantes, toujours légèrement GRISE, les YEUX injectés de sang, la barbe mal rasée et les cheveux bien qu’attachés sont en bataille. Une GRIMACE se dessine sur son visage tandis qu’il porte une main à sa tête dans l’espoir d’apaiser le véritable feu d’artifice qui se déroule à l’intérieur. La salle des machines sous ses pieds est semblable à une bête RUGISSANTE ne faisant rien pour atténuer sa douleur. Quelque chose ECLATE derrière la porte de sa cabine. D’un geste il attrape sa casquette et sa cape, les enfile d’un deuxième, tandis que d’un troisième il ouvre la porte dans un claquement sonore. Une rafale de vent glacé le surprend finissant de le faire décuver sur le moment. Le spectacle qui s’offre à lui est un véritable chaos, l’odeur de la poudre, la fumée des canons, des morceaux de bois parsèment le dirigeable et des cris fusent tout comme les boulets rasant le pont et sifflant devant lui. VOYANT alors que la personne qui venait de frapper à sa porte était adossée contre une poutre à sa droite, les deux mains crispées sur sa cuisse sanglante d’où saillait une flèche encore vibrante.

« Capitaine… On est attaqué… »

Le capitaine alors sans ménagement attrapa la tenue bleue du Membre et le traîna à l’intérieur de cabine avant de claquer la porte l’air renfrogné. Il dirigea alors son regard à sa gauche, vers le souci que représentait un dirigeable armé et faisant feux de toutes pièces dans leur direction.

Une coque effilée et longue se terminant par une aiguille à la proue, percée de çà et là d’ouvertures laissant apparaître la bouche noire et rougeoyante des canons dont se dégageait leur haleine fétide de poudre et de fer. Le ballon était à l’image de la coque, tout aussi long et effilé, de nombreux drapeaux de couleurs rouges et noirs étaient accrochés aux attaches et sur l’armature même de celui-ci, ODOYANTS au grès du vent. Une flèche VIRVOLTANTE passa en sifflant juste au-dessus de la tête du capitaine, sa casquette en trembla presque. Un instant suffit pour lui permettre d’établir la bonne approche histoire de se sortir de ce mauvais pas. Un sourire NARQUOIS se dessina alors sur les lèvres du capitaine tandis qu’il se tournait vers le poste de pilotage, hurlant ses ordres.

« Manœuvre d’évitement ! Décalez-vous vers la droite et revenez sur eux ! On va heurter leur flanc ! Brisons-les ! »

Il se tourna ensuite vers les Membres et Apprentis qui disséminés sur le pont tentaient avec le plus grand mal de riposter face à cette attaque surprise.

« Rangez-moi ces arcs ! Préparez-vous au choc et soyez prêt pour l’abordage si ces POURRITURES sont encore en un seul morceau ! »

Certains étaient encore des NEOPHYTES et n’avaient jamais mis un pied sur un dirigeable avant cette expédition, ce que craignait le capitaine était un manque de sang-froid de la part des jeunes recrues, mais lui, le Maître et capitaine de ce vaisseau si bien nommé l’Incendiaire non seulement en raison du tempérament de son propriétaire mais aussi des flammes chatoyantes sortant des cheminées arrière et d’un certain secret enfermé dans sa cale.

« Mais Capitaine, ils se sont peut-être des mortels ! »

« Racontez pas de conneries ! Des mortels ne feraient pas l’erreur ELEMENTAIRE d’attaquer un dirigeable comme le nôtre ! Et puis je n’en sais rien, je suis pas à bord avec eux, j’ai pas le don d’UBIQUITE ! »

« Mais Capitaine ! On n’est pas tous armés ! Comment on va faire ?! »

« J’entends plus de plaintes que de coups de canons ! Fermez là et faites preuve d’INVENTIVITE ! Trouvez-vous de quoi leur faire mal et faites-en bon USAGE ! »

Ils devaient hurler pour couvrir le bruit des moteurs et de la bataille et pendant ce temps le dirigeable prenait de l’élan pour venir percuter son adversaire. Celui-ci ayant anticipé la manœuvre se décalait dans le sens opposé pour éviter d’opposer trop de force au moment de l’impact et donc de se faire pulvériser par la masse que représentait l’Incendiaire.

« Ces enfoirés ont abîmé ma coque, brisé mes hublots et détruits mes balustrades en sapin alors j’attends de vous un minimum de férocité ! Tombez pas et essayez d’en attraper un pour l’interroger ! Une bouteille de rhum à celui qui me ramène le chapeau de leur capitaine ! »

Le capitaine alors voyant qu’il restait un peu de temps avant l’abordage rentra dans la cabine ou le Membre blessé était toujours adossé à l’un des murs, il avait finalement réussi à retirer la flèche et arrêter l’hémorragie mais restait blanc comme un éclat de NACRE, surement affaiblit par la perte de sang.
« Accrochez-vous Membre. Nous allons les aborder mais j’aurai besoin de vous. Gardez ma casquette et ne laissez personne la prendre. »

Sur ces mots et sans demander l’avis du Membre, il visa sa casquette de capitaine sur le crâne de l’intéressé et se dirigea vers le foutoir qu’était son bureau, encombré de cartes, instruments de navigations, papiers et bouteilles vide, au milieu de tout ça il tira ce qu’il cherchait.

Il était vieux, plus que tout l’équipage additionné, quelque peu fêlé et le colorant rouge dans les orbites commençait à s’écailler. Ce crâne humain, si cher à notre Capitaine, une relique, un souvenir ancestrale d’un ancien temps. Après l’avoir contemplé un court instant il l’enfila comme on enfile un masque. Puis il dégaina la lame qu’il tenait toujours accroché à sa ceinture, un sabre adamantin dont la garde et la poignée étaient faites d’os, la particularité de celui-ci était que le tranchant se trouvait du coté intérieur. Il se dirigea alors vers la porte qu’il claqua pour la seconde fois.

Avec ça il comptait surement produire cet effet si ORIGINAL qu’il faisait à tous ceux qui le voyait pour la première fois, cet effet de dégoût, de répulsion, et de peur qui prenait aux tripes. Un choix judicieux pour semer la terreur dans les rangs de l’ennemis, surtout quand on savait de quoi l’homme derrière le masque était capable.

Un choc... Un craquement sonore, le fracas du bois et de l’acier, le bruit des combats. Les canons s’étaient tus.

Le Membre rampa jusqu’au hublot de la cabine en face de lui, celui qui devrait lui fournir une bonne vue sur les événements. Il vit en effet les combats faire rage sur le pont du dirigeable abordé, celui-ci avait réussi à conserver sa coque en seul morceau mais il s’en était fallu de peu, les planches du pont étaient brisées par endroit, le flanc qui avait reçu le choc était totalement en miettes et les canons de ce côté-là avaient valdingué dans toute la soute.
Le reste de ses souvenirs étaient vague, par moment il lui arrivait de perdre connaissance à cause de son grand état de faiblesse, il se souvint des combats, du sang versé sur le pont et de sa rapide domination par les assaillants, certains furent blessés et à la fin transportées dans la cale pour y recevoir les premiers soins, il vit même un membre de l’autre équipage être traîné à bord, son bras droit tranché gisait encore sur le pont dans une flaque sanglante.

La dernière chose qu’il aperçut fut l’Incendiaire s’éloignant et laissant une ruine volante à ses côtés, puis une fois à une certaine distance de puissants jets de flammes jaillirent de la coque et vinrent transformer l’épave volante en une carcasse de flamboyante piquant vers le sol dans un tourbillon de cendres et de fumée.

C’était donc pour ça qu’il se nommait l’Incendiaire… Et il sombra dans l’inconscience alors qu’un crâne aux yeux rougeoyants et taché de sang se penchait sur lui.

Membre Vlahkar

Le 03/03/16 à 23:11


Numéro 14 : 1421 mots

[Fait juste pour la participation aussi, vous moquez pas !]


Le jeune NÉOPHYTE.

Il était une fois…
Un jeune profane qui s’appelait « Vhral ». C’était un Profane qui travaillait beaucoup, et qui faisait plein de recherches. C’est ÉLÉMENTAIRE, pour un Profane. Il s’était très bien installé dans le Dortoir de l’Académie du Premier Monde. Il s’était fabriqué son propre bureau, et restait toujours scotché dessus, à faire des recherches. Il n’avait adressé la parole à des Membres que pour la seule et simple raison : Demander des sujets de recherche. Son bureau avait un autre USAGE : Il lui servait aussi à dormir, car il passait trop de temps à étudier. Un jour, en regardant un NACRE, il entendit une voix derrière lui :
-J’en ai marre de ces POURRITURES !
Vhral se retourne, et voit Vildiur, qui était encore dans l’Ordre à cet époque. Il lui dit :
-Que se passe-t-il ?
-Se qui se passe !? Se qui se passe ?! Je veux leur ÉCLATER les YEUX ! Ils sont… Horribles !
-De qui parles-tu ? Et, qui es-tu, toi ?
-J’m’appelle Vildiur ! Et je parle de ces … « Gradés ! »
-Ah… Ils t’ont fait quoi ?
-Ils me traitent comme un sous-fifre !
-J’comprend. Moi, je suis toujours en train de travailler avec l’espoir au fond de moi que je réussirais à dev’nir Apprenti…
-Tu réussiras pas ! C’est quoi ton nom ? Ouais nan en fait je m’en fiche.
-Je m’appelle Vhral…
Mais c’était trop tard, le prénommé Vildiur était parti. Vhral décida d’aller manger un morceau. Il rencontra deux personnes, qui furent alors très proches de lui : Le Profane Oonel, et la Profane Chawpa. De temps en temps, dans leur groupe s’incrustait la Profane Tshado, le Profane Furthick ou la Profane Saynah, mais ils restaient des amis fidèles. Un jour, Vhral se fit grader sous le mentorat du Membre Kaunan avec Oonel et Chawpa. Ils avaient tous des rêves différents : Vhral voulait avoir le don d’UBIQUITÉ, Chawpa voulait pouvoir rencontrer le VOYANT, et Oonel voulait connaître le rituel EXPLOSIF qui faisait tomber des météorites. Lors de leur gradations, le soleil ONDOYAIT sur leur peau, ils souriaient, riaient, mais quelque chose perturbait Vhral : Vildiur. Il lui imposait bien des ennuis… Qu’était-il devenu ? Après sa gradation et avoir discuté et rit avec Chawpa, Oonel, et apprit à faire de la télépathie avec leur mentor, il fit un appel télépathique : « Profane Vildiur ? Je peux vous voir devant l’Académie ? »
Et soudain, un son, rugissant dans sa tête : « Je ne suis plus un simple Profane ! Et je viendrais, d’accord… » Cette voix faisait peur à Vhral. Une voix retentit derrière lui.
Alors, toujours l’esclave de l’Ordre ?
Il se retourne alors, et voit Vildiur dans une tenue verte, mais… Spéciale. Il la reconnait immédiatement : C’est la tenue du Culte Noir. Un sourire NARQUOIS s’étire sur les lèvres de Vildiur, et avant même que Vhral ai le temps de bredouiller des choses, Vildiur dit, voyant son air effrayé :
-Eh oui ! Je suis allé dans le Culte Noir… Tu vois, je m’y sens bien. Le Pale règnera…
Vhral, partant en courant, a plein de questions qui VIREVOLTENT dans sa tête. Il se sent GRISÉ de l’intérieur, car, après sa gradation, il apprend qu’une personne qui aurait pu devenir son ami est en fait parti dans le Culte… Il prend alors une décision. Il va alors voir Chawpa et Oonel : « Hé ! Je viens d’avoir une idée… » Il leur expliqua son idée, et seul Oonel approuva. Chawpa fit tout pour les empêcher, mais c’était trop tard. Oonel et Vhral était déjà partis en bateau vers la ville du Culte Noir…

Oonel n’avait pas la moindre envie d’ACCOMPAGNER Vhral, mais c’était son ami, et il ne pouvait rien lui reprocher de vouloir suivre quelqu’un qui pourrait devenir leur ami. Ils venaient à peine d’arriver sur l’île du Culte qu’ils virent déjà une GRIMACE s’étirer sur leur visage. L’île était noire, remplie d’arbres morts, courbés. Vhral, voulant positiver, dit :
-Eh bah, c’est… ORIGINAL ! Voire excentrique…
Oonel lui lança un regard noir :
-T’aurais pas pu choisir quelque chose de mieux…?
Vhral se sentait coupable. Ils ne pouvaient plus reculer, désormais. Vhral s’approche donc de la bâtisse noire, cette tour imposante… Il pousse la porte, et comprend alors l’INVENTIVITÉ des personnes du Culte : Des pièges partout, des tableaux excentriques… Ils virent Vildiur qui les accueilli à bras ouverts et qui les présenta à LamPale, leur chef. Quelques jours plus tard, ils devinrent Cultistes confirmés. Mais leur Académie leur manquait trop. Ils s’échappèrent alors en silence, mais ils furent rattrapés par Vildiur qui pensait qu’ils se promenaient. Il dit :
-Le Pale a quelque chose a vous dire…
Et il partit, ajoutant un « Il est dans la Salle de Gradation. »
Oonel et Vhral se regardèrent, interloqués, mais allèrent voir. Et quelque minutes plus tard, ils ressortirent pareil… Mais chacun avec une tenue bleue sur eux. Ils décidèrent de rester quelques mois de plus…

Les voici repartis vers l’île de l’Académie, mais trop tard… Un long bruit se fait entendre, un tremblement. Une longue fissure se fit voir dans le sol, et sans même que l’on est eu le temps de dire « Ouf ! », plus de monde. Et un nouveau monde se recréa. Une île nommée Sangha se forma alors. Autrefois, elle était sur de l’eau. Mais pour l’instant, Vhral, Oonel, Chawpa etc sont à l’Académie de Sangha. Vhral, couvert de honte d’être allé au Culte, se fabriqua, seul dans sa nouvelle maison un masque. Il ne voulait pas que les gens voient qui il était réellement. Il porta le masque à sa tête et l’attacha à sa tête. Désormais, seules quelques personnes ont vu ce qu’il y a derrière le masque de Vhral… Oonel, lui, en revanche, a assumé pleinement le fait d’avoir été Cultiste. Un jour, une nouvelle « vague » de Profanes arriva. Dedans, Vhral en repéra deux : Une chimère nommée Louve et une jeune Sorcière nommée Patty Cake. Ces deux dernières avait une seule activité au programme : Faire des recherches, et rien que ça. Quelques septiels plus tard, Vhral grada Patty Cake, et Oonel, Louve. Louve créa alors une Guilde puissante de Chimères : « La Harde ». Patty Cake, elle fit un groupe formé par des personnes souhaitant s’intéresser à la nature, à la Dame et caetera. Elle créa les Thurges. Vhral, pour faire plaisir à sa chère Apprentie, rejoint les Thurges. Mais il dut les quitter… Il créa une Guilde incroyable. La Compagnie. Vildiur devint Membre avec Furthick, Tshado, Saynah. Chacun rejoint ou créa une Guilde : Furthick entra dans la Harde, Tshado, le Sacerdoce, et Saynah entra dans la Compagnie. Un nouveau Profane arriva alors. Il se nomma Kisure. Il avait un ami très proche nommé Shikure. Ils furent tous les deux gradés. Nos héros sont tous Membres. Et un jour… Un prénommé « Pavel » demanda à Vhral de venir dans la salle de Gradation. Vhral se demandait si il allait être dégradé ou… Gradé ?

Vhral sortit. Il portait alors fièrement une tenue rouge. L’Académie reçu alors une vague de Profane plus grande que jamais. Des cinquantaines de Profanes envahissaient l’Académie. Un jour, un appel télépathique résonna dans la tête de chaque personne. Ce message disait, de la voix de Black Lemming :
-Je convoque le Maître Vhral à la salle de Gradation. Vhral, ce ne sera pas une dégradation, je te le jure.
Si ce n’étais pas une dégradation, c’était forcement… Une gradation ! Et lorsque Vhral sortit, il portait le violet. Oonel, toujours bleu, regardait avidement Vhral. Mais Black Lemming lui dit de venir avec Saynah, Chawpa, Kisure, Tshado, Furthick et Shikure. LamPale fit la même chose avec Vildiur. Ils passèrent tous Maîtres. Un petit nouveau appelé Kryfulli, passionné de Science arriva avec toute une nouvelle vague de Profanes, dont nous pouvons noter Valbrume, Selene, Quenoa, Fyndwael, Guilderoy II, Dironiil, Busheeus, Chugo, et plein d’autres. Toutes ces personnes passèrent Maître. Ainsi, l’équipe du Conclave était grande. Plein de gens entrèrent dans les Thurges, la Compagnie, la Harde, le Sacerdoce… Et Shikure créa la Garde, Kryfulli les Théoriciens, et un jour… Vildiur revint dans l’Académie et dit :
-Ne me faites pas confiance, Ordre ! Je vient vous annoncer que vous pouvez alors compter dans vos ennemis une nouvelle Faction. Les Arbitres de la Destructions.

Dès alors, plein de nouveaux Profanes vinrent dans l’Académie, notamment Fenitis, Antanaclase, Florens, Nameloth, Nagona, et bien d’autres ! Plein de nouvelles vagues de Profanes arrivèrent ensuite. Espérons qu’ils travailleront autant que les vagues avant eux…

Déserteur Aeyumi

Le 04/03/16 à 02:54


Numéro 15 : Origines du Disque 11 (637 mots)

Je suis Truffe, mortelle ayant fuit le Comté de Luth après les événements du Fantiah de Glaceneige, et fière Apprentie de l'Ordre.
Fière ? Apprentie ? Mérité-je seulement ce titre ? Je suis une Zaurolam, une Apprentie du VOYANT, comme plus d'une centaine d'autres de mes fryests et sylests. Rien de franchement ORIGINAL. Je n'étais pas à la hauteur de cette gradation, j'aurais du me rendre compte que je n'étais qu'une NÉOPHYTE, et attendre de recevoir l'enseignement d'un mentor, comme le voulait l'USAGE. C’est ce soudain gain de confiance qui m’a invité à faire fi des notions ÉLÉMENTAIRES de survie et de sécurité qui m’ont été inculquées par les Renégats.

Je suis las. J'erre dans ce désert depuis des cycles, ACCOMPAGNÉE de quelques VIREVOLTANTS dansant au gré du vent faiblard, et de mon inconscient, toujours présent pour me rappeler la cruche ingénue que je suis, sur le ton NARQUOIS qui lui sied si bien. Ma conscience, elle, est accaparée par une terrible controverse : périrai-je de la chaleur du désert, comme les nombreux pèlerins dont les cadavres dégagent ce délicieux fumet de POURRITURE qui envahissent mes bronches ? Ou serai-je la victime d'une des nombreuses créatures de l'abominable bestiaire que sont les Terres de l'Ordre ?

Enfin. Le ciel se GRISE, la température devient tolérable. De toute évidence, une bonne nouvelle ne survient jamais sans être escortée de tout son orchestre de congénères aux desseins plus qu'agaçant. L'obscurité est la porte ouverte à toutes les saloperies voulant ma mort. Plus le temps passe, plus le Soleil se fait couard, et plus les hordes se font difficiles à contourner. En faisant preuve d'INVENTIVITÉ, les râles des pourrissants RUGISSANT, rythmés par les sautes d'humeur des immondices au caractère EXPLOSIF, forment une mélodie sur laquelle il m'est possible de me concentrer pour conserver une certaine sérénité.

Un abri ! Quelle aubaine ! L'UBIQUITÉ dont jouit le Très-Haut l'aurait-il informé de ma détresse ? Alors que je détalais face à une nuée de bestioles aux multiples YEUX rouges ÉCLATANT à travers la noirceur de la nuit, et dont l'ONDOYANTE personnalité dépend essentiellement de l'épaisseur des nuages et de l'impertinence de la Lune, l'entrée d'une caverne creusée au sein d'une dune de sable se dessina au loin. A mesure que je m'en rapprochais, je m'emplis peu à peu de l'espoir qui me faisait tant défaut. Je m'imaginais déjà sortie d'affaire et loin de tout ça, allongée sur la place, GRIMAÇANT à cause de la teneur en alcool du cocktail que je sirote, à contempler les vagues déposer à mes pieds de magnifiques coquillages, dont la NACRE me rappellerait que les vacances, comparées aux difficultés que j'aurai vécues et aux atrocités dont j'aurai été témoin, c'est agréable.

"L'antre salvatrice". Tels sont les mots que je me voyais déjà écrire dans mon carnet, alors que je me ruais vers l'entrée. Quelle ne fut pas ma désillusion... Alors que je progressais à l'aveugle dans l'obscurité de la grotte, j'ai déclenché par mégarde un mécanisme, qui fit s'effondrer la dune, me condamnant à errer dans ces galeries sans issue. Terrifiée, je me mis à courir, fuyant par la même l'écho des râlements et autres gémissements des bêtes qui me poursuivaient.

Ils sont tenaces. Je peux entendre leur pas irréguliers se rapprocher, que je ne parviens pas à distancer. Je courre pour ma vie, je suis terrorisée. Ma respiration est forte et irrégulière, les battements de mon cœur résonnent à travers tout mon corps frêle et tremblant. Les bruits de leur avancée s’harmonisent, jusqu'à ne plus former qu’un seul et unique prédateur.

Une paisible brise souffle sur les pages,
Dans un vain soupir j’y vois ma vie défiler,
À mesure que je l’entends se rapprocher,
Je m’obstine à compléter mon dernier ouvrage.

J'entends ses griffes frotter la pierre,
Je vois sa course bêcher la terre,
Et je le sens déchirer ma chair.

Chercheur Bag'Thazar

Le 04/03/16 à 05:54


Numéro 16 : Mon arrivée dans l’Ordre par Grimm (679 mots)

Je suis tout d’abord tombé du ciel comme tout les Onyx, enfin une partie. Je suis tombé dans une grande étendue bleue, je fis une GRIMACE au contact et j’ai nagé vers la rive qui n’était pas loin. J’ai ensuite remarqué en marchant des structures étranges. Je me suis mis à les suivre et j’ai trouvé un chemin qui me mena jusqu’aux portes d’un certain Ordre. J’ai aussi croisé des créatures RUGISSANTES. C’étaient des vraies POURRITURES. Elles voulaient me tuer. J’ai pris un ballon volant et je suis arrivé sur un bout de terre volant. Il y avait des aspects NACRÉES à certains endroits. C’était beau. J’ai exploré les environs en me demandant ce qu’étaient ces étranges bâtiments. C’était ORIGINAL comme ville. J’ai croisé ensuite une créature étrange. Elle avait la peau blanche et des drôles de vêtements. Je la regardais avec les YEUX grand ouverts. Je lui ai demandé ce qu’elle était et elle m’a dit qu’elle était un humain. J’ai posé pas mal de questions sur leurs cultures et j’ai demandé où je me trouvais. L’humain m’a dit que je me trouvais sur les terres de l’Ordre d’Herobrine à Sangha. Je me renseignai alors sur cet Ordre et les grades qui le composaient associé aux tenues. Puis la personne est partie. Je continuais donc mon exploration et je tombai sur un grand bâtiment. Je m’y suis arrêté et j’ai rencontré un masque qui répondit à toutes mes questions, de ce qu’était l’Ordre jusqu’aux arbres avec leurs feuilles VIREVOLTANTES et ONDULANTES en passant par les intérieurs des bâtiments. Il était très aimable. J’ai même fait ÉCLATÉ sans faire exprès un verre. Il m’apprit les USAGES de l’Ordre. Puis, je commençai à rencontrer la folie humaine. En face de moi et de Nektivist se trouvait une femme qui était calme puis qui voulait me tuer. Elle me faisait peur avec son sourire NARQUOIS. C’était bizarre… J’ai été gradé Profane et j’ai eu une tenue GRISÉE. Puis, je suis allé à l’Abbaye ACCOMPAGNÉ de Nektivist, le lieu où les gens prient et il y avait beaucoup de monde. Il y avait des membres, un maître et des profanes. Je fis connaissance avec Onyx, le maître. Il était Onyx et il s’appelait Onyx. C’était très bizarre. Je lui ai demandé si c’était lui le créateur de notre race et il m’a répondu qu’il ne savait pas. J’ai rencontré un membre du nom de Clark qui m’a l’air fort sympathique. Je lui ai raconté mon début de vie et je lui ai dit ce que je pensais des gens qui faisaient n’importe quoi. C'est-à-dire que je les trouve idiots, on est ici pour travailler et pour ma part, je veux découvrir les mystères de ce monde. Il m’a dit que c’était rare les gens comme moi de nos jours et il me donna des recherches à faire. C’est ÉLÉMENTAIRE pour passer apprenti. J’ai donc lu des livres qui me paraissaient intéressants à la bibliothèque académique et je lui ai fait part de mes découvertes. C’en est suivi alors un tas de recherches qui me conduisirent tout droit à la folie. C’était une expérience épuisante et vraiment étrange. Je disais des mots comme parangon et miston. J’avais une drôle d’INVENTIVITÉ. J’ai fait connaissance avec pas mal de personnes alors que j’étais fou. C’est ainsi que j’ai rencontré Vhral avec son don d’UBIQUITÉ et c’est là que je me suis rendu compte qu’on ne prêtait pas forcément attention aux profanes et aux fous. Personne ne voulait me parler. Ensuite, je ne sais plus ce qui m’est arrivé. Je me souviens m’être réveillé dans une cellule. Les personnes de l’asile me parlèrent et me libérèrent. Je courus alors voir Clark qui me donna une dernière recherche. Je n’ai pas trouvé ce qu’il m’a demandé et en VOYANT cela, je suis retourné le voir. Et alors, il me parla et m’éleva au grade d’apprenti. Je suis devenu un NÉOPHYTE. C’est sûrement le plus beau jour de ma vie. J’avais l’impression d’avoir des EXPLOSIFS en moi tellement j’étais heureux. Je fais maintenant parti de l’Ordre d’Herobrine totalement.

Banni Grimm

Le 04/03/16 à 11:17


Numéro 17 : Réveil d'un ivrogne (333 mots)

C’était aujourd’hui ? Était-il déjà l’heure ? Je n’avais pas vraiment envie de me lever. Pourtant le soleil venait déjà me réveiller, j’entrouvrais les YEUX, laissait une GRIMACE envahir mon visage ébloui par ses rayons matinaux. Comment une chose aussi ÉLÉMENTAIRE que le soleil pouvait bien autant me briser les cubes ?
Je m’imaginais alors qu’une POURRITURE avait certainement inventé le soleil, et qu’il l’avait mis là juste pour m’ennuyer. Je dessinait presque les formes de son visage. Je le voyait, là, affichant un sourire NARQUOIS en VOYANT que son INVENTIVITÉ avait porté ses fruits une fois de plus… Le ciel était pourtant GRISE hier soir, avant que je n’aille me coucher, enfin … je crois. Je restais couché dans mon lit, mon esprit ONDOYANT entre rêve et réalité. Je devais alors me résoudre à quitter le royaume de mes rêves, remettre à la prochaine nuit mon envie d’ECLATER du Cultiste à grand coup d’EXPLOSIFS.
Je me levais tel un zombie, ACCOMPAGNE par le bruit RUGISSANT des lattes du vieux plancher en bois. Je peinais alors à reprendre complètement conscience, l’envie de retourner me coucher se faisant de plus en plus forte. Comme j’aurais aimé avoir le don d’UBIQUITE ma version ORIGINALE serait restée là à dormir pendant qu’une autre version de moi même serait parti accomplir son devoir. Mais aujourd’hui nous allions accueillir de nouvelles recrues, je voulais voir quels NEOPHYTES allaient alors nous rejoindre.
J’enfilais mon armure de diamants. Celle là même qui brillait autrefois tel le NACRE avant que l’épée et le temps ne viennent l’user. Je me déplaçais dans un vacarme de cliquetis métalliques, le son résonnant dans ma tête, comme pour amplifier mon mal de crane.
Finalement une feuille humide, VIREVOLTANTE, portée par le vent frais que l’on peu ressentir près des bordures de Sangha, finissait son voyage sur mon visage lorsque je quittait l’auberge. Ca y’est j’étais réveillé et je me promettais encore une fois de ne plus jamais boire d’alcool, comme j’en ai depuis tant d’années USAGE avant d’aller me coucher.

Dignitaire Arimav

Le 04/03/16 à 14:32


Numéro 18 : Chawpa S. (1227 mots.)
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https://docs.google.com/document/d/1c8EzQv-WPavLjF-IAlKLELBYwXjPHHAp07_1l5pPlw0/edit

Dignitaire Clarence

Le 04/03/16 à 16:47

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