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Salutations à vous, remortels !

La bibliothèque d'Ambre vous informe qu'elle organise un concours d'écriture au sein de la Cité des Brumes, en espérant éveiller les passions de certains remortels à cette activité.

Il est par ailleurs à noter qu'une bouteille inédite de la Taverne portera le nom du gagnant. En effet, la Bibliothèque d'Ambre s'est associé avec un de ses mécènes : le Compagnon Alexender, afin de vous offrir des récompenses exclusives... Les deux autres marches du podium, eux, se verront offrir diverses boissons - selon leur désirs - gratuitement !

Concernant, maintenant, les modalités de ce concours. Celui-ci portera sur un thème bien particulier - cher à notre mécène : Un souvenir à oublier. Nous n'avons pas voulu restreindre votre imagination, de ce fait, vous êtes entièrement libre d'écrire selon vos plaisirs, sans aucune restriction stylistique. Néanmoins, vous avez un temps limité pour produire votre œuvre. Nous les départagerons le : 29 Somiah de ce mois.

Nous vous invitons à transcrire vos œuvres suite à ce message - sans signer - et à inscrire un numéro à trois chiffres, à la fin, que vous me donnerez par lettre, afin de garder votre anonymat.

Sur ce, bonne chance remortels !

Ineffable Fayshia

Le 18/03/20 à 20:30


Erika

Qu'est-ce que tes yeux perçants regardaient ?
qu'est-ce qui résonnait dans ton cœur tremblant ?

pendant longtemps je n'ai pas vu ton sourire seule ta chaleur n'a pas disparu

Même tes plus petites cicatrices me font plus mal que les dieux de cette terre et c'est pourquoi tu continueras à me détruire.

Toi qui te tenais ici sans autre endroit où aller, qu'est-ce que tu as fais pour qu’il te tend la main à saisir ?

Tu es et restera la flamme qui brûle le monde que je connais, ta bonté carboniseras ce monde et le temps gelé

Toi qui étais là, sans personne d'autre à côté, pourquoi as-tu tendu la main pour saisir ?

Ma fille toi qui osa défier le monde. tes ailes d’humanité n’ont fait que brûler.

Tu as perdue de vue ce qui n'a pas de fin, ce qui a été négligé c’est attardé sur ton dos et t'as fait hésiter

Tu saisis ton poing, et il n'y a pas d'avenir à saisir saute dans la roue et pousse vers l'avant, il n'y a plus de pas

Qu'est-ce que tu regardais ?
qu'est-ce qui résonnait dans ton cœur tremblant ?
129

Anonyme
Le 20/03/20 à 15:00


Tes soupirs, mon amour, portés par les embruns résonnent encore au coeur de ce cube monde et dans mon âme.
Sur l'Océan, seul témoin de notre amour, mon esprit vogue toujours, pourchassant le bonheur de chaque bouffée d'air qui fut notre.
Ma peau, encore, frémit, se languissant de chacune des caresses qui fut et qui aurait pu être.
L'indescriptible parfum de ton corps reste coincé dans les pores de ma peau, me fait rêver de ces instants où nous n'étions qu'un.

911

Anonyme
Le 20/03/20 à 23:41


La chevauchée grondante battait le sentier,
Porteuse de l'image figée dans l'empyrée.
Les mains posées sur le cœur, les yeux dans les astres,
Loin du brasier ravageant les chênes et pinastres.

Le haut contingent chantait en bourdon vibrant,
Les images mirifiques fixées dans les cendres.
Les mains jointes sur le cœur, les yeux face aux vents,
Loin de la masse informe prête à s'étendre.

Le noir vautour volait dans le cloître des nuits,
Porteur de vérité, de la sombre missive.
Les mains dans la glaise, les yeux emplis de pluie,
Loin de son défunt fils dévoré par la rive.

Les mains inertes, les yeux plongés dans le vide,
Façonnée par un visage maintenant livide,
Elle lutte contre sa mémoire à effacer,
Prisonnière de ces souvenirs à oublier.

255

Anonyme
Le 21/03/20 à 02:05


Les étoiles se moquaient là haut
Des perles qui tombaient sur son dos
Il se battait pourtant à coups d'ailes,
Mais jamais pour se rapprocher d'elles.

Son destin était autrement noble,
Tout aussi difficile à atteindre,
Combattant toute lueur ignoble,
Recevant sans jamais même geindre.

Il était l'image de nous tous,
Reflet grandiose de nos élans,
Qui, même si le ciel le repousse,
Tend toujours à devenir plus grand.

Tourbillonnant près de l'horizon,
Frôlant son rêve, à chaque matin,
Au lever du jour il ferait front,
Ne cesserait qu'une fois atteint.

Ainsi va le cycle des passions,
L'avenir n'en gardant que puissance,
Tandis que toujours s'effaceront,
Les grandes blessures et souffrances.

Les cicatrices devront rester,
Modelant l'âme autant que la chair,
Naît l'être de nouveau façonné,
Marque l'exultation de son ère.

213

Anonyme
Le 21/03/20 à 12:25


Le dernier instant est éternel.
C’est ce que tu me racontais. Que la mort n’était que l’arrêt total du temps. Le prolongement infini d’une conscience qui s’estompe. Et que la fin n’était qu’une idée incongrue, car jamais rien ne disparaît sans laisser de trace, si infime soit-elle.

Tu aimais penser que les étoiles étaient les manifestations de ces infinités. Qu’une part de tous ceux qui quittent ce monde s’y retrouve, qu’à termes, tous les êtres iront courir dans le ciel nocturne.

Étais-tu sincère ? Quand le moment est venu, ta dernière pensée a-t-elle été de te transformer en lueur lointaine ? Alors que nous tombions, quand tes larmes se confondaient avec les éclats de verre, je l’ai vue cette lumière. J’ai vu le ciel illuminé se refléter dans ton regard désespéré.

Mais elle a disparu. Et contrairement à ce que tu affirmais, en un instant. Dès que l’eau froide à entouré nos corps. Dès que nos mains se sont perdues. Dès que je me suis retrouvé seul. C’était fini.

J’ai longtemps veillé, tu sais. Tous les soirs qui ont suivi. J’ai essayé de te voir, au fin fond de la voûte céleste. Mais jamais je ne t’ai reconnu dans les étoiles. Jamais une seule n’a scintillé pour moi.

La seule chose qui se rapproche de ce que tu as décris est ma peine. Celle qui me pousse, chaque jour, à me retourner. Je me débats encore dans les tourments. Je veux encore te sauver. Ce sentiment qui ne me rappelle qu’une chose. L’oubli, de tout ce que tu as été, de ce que nous avons été, ne me sera sûrement permis qu’au-delà de cette éternité.

042

Anonyme
Le 21/03/20 à 13:53



Étouffer dans la nuit:
Il était là face à moi, au sol et à genoux. Moi aussi je m'y trouvais, nous étions recouverts de sang. Il me tenait la main en haletant, je la lui pris. Je le sentais s'étouffer dans sa respiration; puis il me parla, d'un voix calme malgré son souffle court, malgré les relents de sang dans sa gorge.

Je ne l'entendis pas tout de suite, ma main dans la sienne, choquée de l’événement, de son autre main, il traçait sur le sol des symboles...Il se mit à glisser sur lui-même. J'haletais à mon tour et je ressentis comme un étau sur la poitrine.

Il me dit alors "Je te promets; on se retrouvera bientôt.." je le regardai s'effondrer comme s'il fondait sur le sol, comme s'il s'enfoncer dans l'abîmes. Et je commençai aussi à m'étouffer dans mes respirations. Il continuait à former des lettres au sol, il fut pris d'une secousse, ça nous a séparé, éloigné de quelques centimètres.

A genoux, haletante, apeuré, je rampe jusqu'à lui du mieux que je peux. Je l'ai vu s'écrouler et moi aussi, il traçait grâce à son sang, des mots apaisants... L'étau se resserre dans mon cœur et je soupire, " Ne pars pas....", il me tend à nouveau la main, le regard remplit de désespoir, en s'étouffant complètement et me suppliant, "S'il te plait...", il fixe mes doigts du regard, je m'étouffe dans mes larmes...Criant des sons confus des sons inaudibles...

Alors tout s'effondre, je sombre. Je me réveille dans un étouffement, un souvenir oublié à surgit dans mon rêve, du revers de la main j'essuie des gouttes de sueur sur mon front, en murmurant tout bas: " Adieu mon ami..."

171

Anonyme
Le 21/03/20 à 15:15


Un flot.
Un maelström de pensée embrasée.

Tels sont ces souvenirs, ombres éternelles du passé.
Les espérances du jour prochain furent perdues, ce navire égaré enfoui sous les vagues.
Mais que sont-ils seulement ? Pour certain, sûrement ne sont-ils que les images du passé. Pour moi, ne sont-ils ainsi que les lumières éparpillées de mon paysage, faisant office de lointain phare inatteignable.
Mais alors, que cherche-je ?
Dois-je fuir ces lointains éclaircissements qui me représentent ? Où dois-je chercher ces vagues mortelles qui ne sont plus miennes ?

Ces visages qui ne signifient plus rien, et ces objets qui me font voyager à travers les âges. Mais si les souvenirs sont, qu'est le temps dans tout cela ?
Si les souvenirs sont les marques du passé, et les actes les marques du présent, que sont les marques du futur ? L'espoir ?
Qu'en est-il alors de ces espoirs passés ? Où se trouve ce refuge que je cherchais ? Cette idylle ? Cet Havre de Paix ?

Qu'est-il advenu de ce moi d'autrefois, qui regardait l'avenir ? Ne suis-je donc devenue que ce moi de maintenant, tourné vers les actes d'antan ?

L'on m'a dit de jauger le passé, pour n'en retirer que les expériences et les apprentissages. Mais qui, dans tout cela, peut me dire ce qui est apprentissage et expérience, et ce qui n'est que douleur et regret ?
Ai-je donc maintenant poursuivi cette inlassable route, pour n'être plus capable de regarder derrière moi, tant la chose est douloureuse ? Ne suis-je donc, de même, incapable de relever la tête droit vers l'horizon, tant l'absence d'espoir me ferait mentir ?
Alors, ne dois-je, en cela, qu'observer la pointe de mes pieds ?

Il y a tant à oublier, et tant à se souvenir.
Et, dans toute cette immense mascarade, ce théâtre d'ombre, il n'y a aucun guide. Aucune lumière.
Rien qu'une existence égarée.

549

Anonyme
Le 21/03/20 à 16:14


Désolée si mon texte présente quelques erreurs ou coquilles, je ne suis pas habituée avec ce genre d'exercice, mais j'ai fais au mieux.

[Le texte est affiché à la suite des quelques mots précédents]

[https://docs.google.com/document/d/1kz4yTYOpPZJbNgz-wJ5-t7RllcdTdDf0Tjad9K5D22M/edit?usp=sharing]

144

Anonyme
Le 23/03/20 à 13:07


Un souffle de vent chaud perdu dans un immense Vide Lumineux.
Le ciel nous regarde, supérieur, de son teint bleu.

Mon ami laisse moi te raconter l'histoire.
L'histoire d'une once d'espoir, cachée sans le vouloir.

Une oasis de merveilles, où l'eau coule à flots.
Liquide de vie et de création, soulageant tout les maux.

Mon ami, un jour.
Notre sauveur, notre prophète, notre symbole.
S'est éclipsé, au douzième coup de tambour.
Munis d'une boussoles.

Des âmes perdues se sont mis à la chercher.
Cherchant éperdument un héros du passé.

Leur corps sont retournés à la Terre.
De braves explorateurs ont été mis à terre.


- 696.

Anonyme
Le 23/03/20 à 14:16


Lever difficile, yeux infusés de sang et esprit embrumé, pourtant mon sommeil a été profond et long. Hier encore, tout était parfait, mon monde tournait rond et ma vie ne pouvait qu’être belle. La vérité était ma plus chère amie et je tendais à la comprendre toujours un peu à chaque instant. Mais une fois comprise, que de déceptions et de morosités ! Soudain pris de vagues de terreur qui froissent mon cœur comme du papier, et qui ne laissent derrières elles qu’un homme brisé.

Dépité et usé par sa consistance éternelle et son horreur, je me résigne, j’abandonne, je sombre dans l’indécence la plus complète. Tant l’ont ignorée, l’ont oubliée, l’ont tronquée pour leur vie entière. La mienne sera infinie et ma plus grande réussite sera d’avoir seulement pleuré de désespoir devant des faits accomplis quand autres rient aux éclats dans l’ignorance, l’arrogance, la stupidité. Pourquoi devrais-je être seul à souffrir alors que je me suis éveillé ?

Alors, je me laisse à le servir, à baigner dans l’abnégation la plus totale, à commettre les pires atrocités pour lui. Coupable, je le suis sûrement autant que mon Dieu mais il me dépasse en tout point et étale un peu plus ma médiocrité à chaque instant. Dès lors je cesse de lui résister et ne vit plus que pour être ses yeux, ses mains, sa parole et servir sa volonté. Un outil n’a pas d’état d’âme, de pensée propre, de vie, il est fait pour servir son maître jusqu’à être mis hors d’usage.

Je coule dans une mer d’indifférence et de haine, et je repars dans les bras de Morphée pour les moments difficiles, à m’oublier à jamais, à m’effacer pour toujours. Cependant, un jour viendra, j’aurai le choix de vivre autrement, ma rédemption viendra, saisira mon être entier et me permettra de renaître sous de nouveaux augures et de briller. Ce jour-là tout ceci ne sera plus qu’un mauvais souvenir balayé par des rires. Sera alors fini des combats et des croyances destructrices, d’ici là, je souffre en silence.

015

Anonyme
Le 23/03/20 à 19:44


035

Anonyme
Le 29/03/20 à 18:04


L'heure est venue de voter. (Un vote par joueur, je vous prie !)

Je vote pour le numéro 129.
Je vote pour le numéro 911.
Je vote pour le numéro 255.
Je vote pour le numéro 213.
Je vote pour le numéro 042.
Je vote pour le numéro 171.
Je vote pour le numéro 549.
Je vote pour le numéro 144.
Je vote pour le numéro 696.
Je vote pour le numéro 015.
Je vote pour le numéro 035.

Vote concours
Le 29/03/20 à 18:18


Avant que j'annonce la fermeture des votes, ainsi que le nom des participants et, par ailleurs, le vainqueur de ce concours. J'aimerais remercier notre mécène : Alexender, pour sa générosité. J'aimerais aussi féliciter tous les participants, bien qu'il n'y aura qu'un seul gagnant, vous avez tous fournis un magnifique travail ! Sur ce, voici la liste :

129 - Poltorak
911 - Siadhal - Troisième
255 - Avehl
213 - Julietta
042 - Aehrin
171 - Uboelblatt - Troisième
549 - Antanaclase - Vainqueur
144 - Keiko - Troisième
696 - Bazinga - Second
015 - Troya
035 - Aldia - Troisième

La Bibliothèque d'Ambre félicite - de nouveau et chaleureusement - les participants, et en particulier les gagnants ! Vous pourrez récupérer vos prix auprès de l'Elixirologue.

Respectueusement.

Ineffable Fayshia

Le 04/04/20 à 23:34

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