CIRCULAIRE DU SANITARIUM A PROPOS DU DIPLÔME DE MIRE, SON STATUT ET SON OBTENTION

Le diplôme de Mire est la certification symbolique, ne prenant pas nécessairement l’apparence d’un objet physique, de l’aptitude d’un remortel à pratiquer une médecine conventionnelle reconnue par le Sanitarium comme étant qualifiée et humaine.

Par médecine conventionnelle, il faut entendre toutes les procédures communes visant à prodiguer des soins physiques sur le corps physique d’un être, et dont le contenu pourrait être enseigné à un profane du Mythe.
La médecine conventionnelle comprend, mais ne s’y limite pas, toute préparation de remèdes tels que les désinfectants et les anesthésiants, toute opération chirurgicale, toute méthode habituelle de soin des plaies, brûlures, fractures, amputations, maladies et autres afflictions strictement corporelles.
Elle ne comprend pas, sans s’y limiter, les thérapies visant à apaiser le psyché, le rapport entre le médecin et le patient, l’acupuncture énergétique, l’utilisation du Mythe propre à un groupe à des fins de guérison, la botanique sous son aspect général.

Le diplôme de Mire est automatiquement décerné à tout remortel atteignant le rang de Mire du Sanitarium, en ce que cette promotion, effectuée uniquement par un Magister Mire après réussite d’un examen théorique et pratique, représente nécessairement l’achèvement du parcours de formation du remortel à la médecine conventionnelle.

Le diplôme de Mire autorise la transmission des savoirs à des fins d’intérêt général. Ainsi, il admet l’organisation de cours de soins organisés dans ou hors l’institution du Sanitarium.
Toutefois, seul un Magister Mire du Sanitarium est habilité à remettre ledit diplôme au Disciple Mire devenant alors Mire. L’obtention du diplôme de Mire n’est pas permissible aux remortels extérieurs au Sanitarium.
L’exercice de la médecine conventionnelle en-dehors de l’institution du Sanitarium, pour autant qu’elle soit exercée par un remortel diplômé, est admise moyennant un suivi strict du remortel exerçant de manière indépendante, dans le nécessaire besoin de surveillance de la qualité des soins administrés.
Bien qu'ils exercent de manière indépendante, ces remortels doivent se subordonner aux décisions du conseil Magistral.

Ce diplôme représente également l’adhésion du remortel au serment de Mire du Sanitarium : "Moi, Mire du Sanitarium, fait le serment d'appliquer mes enseignements pour le meilleur de mes patients, peu importe leur origine, leur condition ou leur philosophie, d'être un pionnier de la médecine de demain, et de me battre pour la vie, même lorsque le trépas semble dominant.".

Tout remortel n’étant pas en possession du diplôme de Mire et pratiquant la médecine conventionnelle doit nécessairement être considéré comme exerçant de manière clandestine et dangereuse. Ses actes ne sont pas cautionnés par le Sanitarium et n’engagent que sa responsabilité propre.
Le Sanitarium est une institution de soins organisée et reconnue depuis l’aube du peuple remortel comme étant son hôpital officiel. Cette institution, en réservant la pratique de la médecine conventionnelle aux seuls détenteurs du diplôme de Mire, assure la qualité des soins physiques prodigués par la branche médicale du peuple remortel. Le conseil Magistral se réserve la prérogative de destituer un Mire de son diplôme s’il constate un abus manifeste de ses compétences voire une faute grave dans son chef. Ce remortel destitué portera sa cause devant le Conclave restreint s’il estime sa situation injuste. Le Conclave statuera à raison, voire en équité.

Les Disciples Mires ne sont pas détenteurs du diplôme de Mire. Ils se forment et pratiquent la médecine conventionnelle sous l’évaluation constante du personnel formé du Sanitarium, qui en couvre la responsabilité.


POUR LE SANITARIUM,
LE CONSEIL MAGISTRAL RÉUNI,

MAGISTER MIRE RÉFÉRENTE ALDIA AVERROES,
Arkhyel Honorée du Concile Écarlate

MAGISTER MIRE LYRWËNNE MËL’LËNRIAN,
Honorée de l’Ordre d’Herobrine

APPROBATION DU CONCLAVE

Gardienne Antanaclase

Le 31/05/23 à 16:18