Menu
Logo Herobrine.fr
Indicateur chargement Quadraroll
  • Ronin Nathaniel Moser

  • Aucune citation.

  • Fonction

    Ronin

    Race

    Humain

    Genre

    Masculin

  • Ampoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule allumée
  • Réput. HRP

    Présence

    12 heures

    Réput. RP

  • Taille

    1m78

  • Histoire du personnage

    Remortels de l’Ordre, je vous salue. Je suis Nathaniel Moser, et il m’arrive souvent de me promener sur vos terres. Ainsi, laissez-moi me présenter. Je suis né il y a un moment déjà. Cela s’est fait sur une île modeste au climat tropical, le genre d’endroit où le ciel n’est jamais nuageux. Il ne l’était jamais trop, dans mes souvenirs, en tout cas. Le paysage et la mer étaient magnifiques. Toutefois, je ne vous recommanderais pas de vous y rendre : pour quiconque n’y est pas habitué, la chaleur pouvait être… étouffante ! Les premières années de mon enfance, je les ai passées sans mon père. En effet, c’était un homme d’aventure, un marin aguerri, un pirate redoutable. C’était le genre d’homme qui ne restait jamais au même endroit trop longtemps, le genre d’homme qui avait sans doute de nombreux enfants sans le savoir. Il avait rencontré ma mère à la taverne, et ils s’étaient aimés le temps d’un septiel, le temps que le bonhomme reparte au loin. C’est tout ce que je sus de lui longtemps : un lâche, un menteur et un voleur. Ma mère, quant à elle, était une merveilleuse mère. Elle était douce, protectrice, aimante… En tout cas, elle l’était avec moi. Auprès d’elle, je ne manquais jamais de rien. Il semble cependant que j’étais bien le seul à aimer cette femme, par chez nous. Il est vrai qu’elle ne manquait pas de caractère lorsqu’elle n’obtenait pas ce qu’elle voulait, et il est vrai qu’elle ne gagnait pas son pain de la manière la plus noble qui soit. Malgré tout, je ne peux rien dire de mal à son sujet. Un cyclame, alors que je devais bien avoir onze ou douze ans tout au plus, un navire a accosté les côtes de notre île. C’était le navire de mon père et de son équipage, un que nous n’avions pas revu depuis des lustres. Ma mère, qui avait une rogne justifiée contre le monsieur, ne s’est pas fait attendre pour lui faire regretter d’être parti si longtemps. Ce furent le linge, la claquette et même quelques assiettes avant qu’il ne l’implore de laisser sa figure tranquille. Alors qu’ils se disputaient, j’écoutais en silence, non loin. Bien sûr, je ne me souviens pas de tous les mots qui se sont dits, ce cyclame-là. Seulement, je me souviens de ce regard, de cette lueur étrange dans les yeux de mon géniteur lorsqu’il posa les yeux sur moi pour la première fois. Je ne saurais décrire une émotion si complexe. Je pus y voir une part de fierté, une part de honte, une part de joie et une part de tristesse, toutes en même temps. Puis, il se mit à passer bien plus souvent. Il m’arrivait de passer la journée entière avec lui. Au début, j’étais réticent, et vous comprendrez pourquoi. Ma mère m’avait jusqu’alors indubitablement surprotégé toute ma vie. Toute autre présence que la sienne me procurait un inconfort profond. Pourtant, avec le temps, je réussis à développer un certain amour pour mon père. Après tout, comment pouvais-je détester mon propre paternel, si jeune ? Qui étais-je pour le juger, en réalité ? Je ne savais rien des circonstances qui l’avaient poussé à partir si tôt. C’est avec cet homme que j’appris à me battre au sabre, à crocheter les serrures et à manœuvrer les voiles d’un navire. À ce jour, ce sont des habiletés que je possède, bien que je n’aie jamais vraiment pris le temps de les maîtriser. Cela dura bien six années. Naturellement, je ne vous conterai pas chaque petit événement qui a pu briser ma routine durant tout ce temps ; il y a des limites à raconter sa vie. Tout ce que je vous dirai, c’est le moment qui fut le point tournant de mon existence tout entière. En bref, il fut une période de quelque septiels durant lesquels ma mère fut malade. Elle fut malade, puis elle fut morte. Il n’y a pas de tragédie là, ne soyez pas désolés de l’entendre. Elle n’est pas morte prématurément, de manière héroïque ou dramatique. Elle est seulement morte à la manière d’un être dont la vie a expiré. Bien sûr, sa perte me rendit triste comme les pierres, pleurant comme une madeleine. Pendant au moins une vingtaine d’horyels, et ce sans arrêt, je ne fis rien d’autre que me dessécher en larmes. Puis vint le moment où le corps n’a plus de larmes à donner, c’est à ce moment-là que nous sommes forcés de nous décider à faire autre chose. Pour ma part, j’ai organisé les rites funestes de ma chère maman. Enroulée dans une magnifique tapisserie parfumée, je l’ai posée sur un radeau. Les vagues l’ont éventuellement emmenée au loin. La mer était alors d’un azur immaculé, un azur chaleureux. Le ciel se colorait progressivement d’un safran profond, une teinte qu’à ce jour je n’ai jamais pu retrouver. Ce soir-là, je vous dirais que le sable lui-même était cyan et que tout semblait si poétique que je réussis à verser huit nouvelles larmes. Il était temps de partir, de me faire une place sous les astres. En attendant le retour de mon père, et sans une pièce à mon nom sur une île où personne n’aurait voulu embaucher — pardonnez la citation — un « fils de chienne », je dus mettre en application ce qui m’avait été enseigné par mon père. Je devins voleur ; je volais pour me nourrir. Beaucoup me diront que c’était mal et malhonnête. Certains ne peuvent supporter qu’un ancien voleur se permette de vivre en société. Ces gens-là ne comprennent pas un fait si évident que quiconque le répète risque de sonner comme un homme aux citations tautologiques : un homme qui a faim fera tout pour manger. D’ailleurs, je soupçonne qu’il faut n’avoir jamais connu la faim — ou, enfin, la faim sans fin — afin de contredire ce que je vous dis aujourd’hui. Malgré mon inexpérience, je ne fus jamais arrêté par quiconque. C'est d'ailleurs un de mes exploits les plus impressionnants, car je vous assure que tous sur cette île me voulaient la peau. Éventuellement, lorsque mon père revint, je réussis à le convaincre de m'emmener voyager avec lui. Il ne semblait pas attristé par la mort de la mère de son fils, mais cela m'importait peu. De toute façon, je devais bientôt lui dire adieu aussi. Je me fis la promesse de tracer mon propre chemin, d'être un être unique et libre. Dès qu'une nouvelle terre fut trouvée, je partis sans mon équipage. J'ai vécu la vie de bon voyou itinérent plusieurs années avant qu'on ne finisse par briser le crâne au détour d'une ruelle. Vous devinerez comment nos chemins se sont croisés par la suite, Ordre d'Herobrine. §i (P.-S.: Pour tout ce qui suit, venez me parler ! Si cela vous intéresse, en tout cas.)§r

    Présentation du joueur

    « Tu m’as filé du travail, et ça c’est sympa ! » - Elioth « Nath, tu diriges aussi bien ta boutique, qu’un creeper me fait chier en rp. Autant dire que t’es bon ». – Elioth « Nathaniel est un apprenti gentil et respectueux doublé d’une grande volonté d’aider son prochain ! » - Dhyrm "Nanathiel ? Je ne le connais pas personnellement mais ça ne doit pas être un mauvais bougre ! Ceci dis je ne sais pas ce qu'il ferait sans moi vu tout le bordel dans son échoppe !" - Rukia « Un inconnu qui laisse une part de mystère sur qui il est. Mais je l’encourage vivement sur ses projets, surtout le préfet ! S’il a besoin d’aide dans l’avenir, je suis là ! J’espère qu’il pourra se montrer aux yeux de tous bientôt » - Sill «Aluminium, je suis toujours dans mon pot...» - Nathaniel _____________________________________________________ Oh non… https://i.imgur.com/5Y4d3Xz.png
    Chatbox - Dialogue en direct

    Discussion en direct