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  • Acolyte Gribeline

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  • Fonction

    Acolyte

    Race

    Sapère

    Genre

    Féminin

  • Ampoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule allumée
  • Réput. HRP

    Présence

    393 heures

    Réput. RP

  • Taille

    1m60

    Dortoir

    Heclem
  • Histoire du personnage

    §g§1I. Les Racines - La Nation d'Antan§r§r Dans les salles vénérables de la Nation, parmi les volutes d'encre et le murmure des pages qui se tournent, Caeline vint au monde. Dès ses premiers ultrasons émis dans l'air studieux de la cité du savoir, elle fut enfant de la curiosité, une fille de l'émerveillement. Elle se prit rapidement d’affection pour le vivant, la flore, le fonge. Ses perceptions cartographiaient avec délectation les nervures des feuilles anciennes, les textures des écorces séculaires, la géométrie parfaite d'une corolle épanouie. Le vivant l'appelait d'une voix silencieuse que nul autre ne semblait entendre avec pareille acuité. Elle se consacra corps et âme à l'étude de la botanique, cette science des métamorphoses végétales, et à la médecine, cet art de réparer ce que le temps et le hasard brisent. Sa fidèle plume ; prolongements délicats de son esprit avide, grattait le papier de ses observations méticuleuses, transformant l'éphémère en éternel par la grâce de l'écriture. Autour de la sapère au nom céleste gravitaient les astres de son existence : ses parents, constellations bienveillantes de son ciel familial, et son frère aîné, compagnon de ses jeunes années. Eux étaient mortels, ancrés dans le cycle du vivant, ayant probablement mérité leur retour à la terre. Elle seule portait en son sang la marque étrange de la remortalité, ce don-malédiction dont elle ne mesurait pas encore le poids. §g§1II. Le Grand Cataclysme§r§r Puis vint le Cataclysme, et le monde se déchira. La Nation, cette citadelle millénaire du savoir, ce phare dans l'obscurité de l'ignorance, s'abattit sur le monde dans un fracas cosmique. Le ciel devint tombeau. La pierre séculaire se mua en linceul. Et quand Caeline ouvrit à nouveau ses sens au monde, elle se réveilla dans un silence plus absolu que la mort elle-même. Remortelle, elle avait traversé l'anéantissement comme on traverse un cauchemar pour s'éveiller. Mais l'éveil fut plus terrible encore que le rêve. Ses parents n'étaient plus. Son frère n'était plus. Leur corps, leur essence, leur présence… Tout avait été happé par le vide vorace du Cataclysme. Elle était seule, rescapée d'un naufrage qui avait englouti tout ce qu'elle chérissait, portant en elle le fardeau d'une survie qu'elle n'avait pas choisie. Le chagrin, ce jardin vénéneux, planta ses racines dans son cœur. §g§1III. Famille Choisie§r§r Dans les décombres fumants de leur monde pulvérisé, parmi les fantômes et les souvenirs, Caeline trouva d'autres âmes échouées. Trois autres sapères, deux hommes et une femme qui, comme elle, portaient dans leurs yeux invisibles le poids de l'absence. Ils s'étaient tous réveillés orphelins du Cataclysme, remortels par hasard ou par malédiction, survivants d'un massacre cosmique qu'ils ne comprenaient pas. Caeline, Amoria, Victor et Magna tissèrent une nouvelle constellation familiale. Non pas née du sang, mais forgée dans le creuset du deuil partagé. Ils se firent frères et sœurs d'affliction, puis de reconstruction, puis d'espoir ténu. Autour du Verum, ils œuvrèrent, comme chacun, à la résurrection d’une Nouvelle Nation. Pierre après pierre, livre après livre, ils rebâtirent. Non pour effacer ce qui avait été, mais pour honorer la mémoire de ceux qui n'avaient pas survécu. Caeline trouva dans ce labeur une forme de rédemption provisoire, un sens temporaire à sa survie incompréhensible. §g§1IV. L'Exil §r§r Mais le répit fut éphémère. Le cube-monde lui-même semblait se consumer de l'intérieur, dévoré par un mal obscur que nul ne pouvait nommer. Puis le ciel trembla d'une terreur nouvelle. Les étoiles elles-mêmes parurent frissonner. Et dans ce frémissement cosmique apparut l'Arche : titanesque d'un blanc immaculé, porte ouverte sur l'incompréhensible. Une voix, grave comme les fondations de l'univers, profonde comme l'abîme entre les mondes, résonna. Nul ne put en déchiffrer les mots, mais tous comprirent l'impératif qu'elle portait : l'Exil commençait. Il fallait partir. Abandonner ce monde agonisant. Traverser le seuil lumineux vers un ailleurs inconnu. Caeline et ses trois amis se tinrent la main en franchissant l'Arche. « Ensemble », se jurèrent-ils silencieusement. « Quoi qu'il advienne, ensemble. » Mais l'Arche, capricieuse ou cruelle, brisa leur serment. De l'autre côté du seuil, Caeline se matérialisa seule. Seule dans un monde étranger, sous un ciel qu'elle ne reconnaissait pas, respirant un air qui n'avait pas le goût de chez elle. Ses amis, sa famille, avaient été dispersés comme des graines au vent, semés dans d'autres lieux, d'autres temps peut-être. La solitude, ce jardin désertique, étendit son domaine dans son âme. §g§1V. Naissance d’une Humère §r§r Égarée, cherchant désespérément un ancrage, Caeline découvrit un village humain. Elle s'en approcha avec l'espoir naïf que sa nature sapère lui vaudrait sinon la curiosité, du moins la bienveillance. Ce fut l'effroi qu'elle récolta. Les humains n'avaient jamais observé de sapère. Son visage lisse, dépourvu des repères rassurants de la physionomie humaine, devint pour eux l'incarnation du monstrueux. On recula à son approche. On chuchota des malédictions. Les enfants se cachaient dans les jupes de leurs mères. Les hommes serraient leurs outils comme des armes. Avec l'innocence douloureuse de qui ne comprend pas encore la cruauté du monde, Caeline chercha une solution. Si son visage les effrayait, elle leur en dessinerait un autre. Elle se procura des pigments, des poudres, des onguents. Et chaque matin, avec une application méticuleuse, elle traça sur sa peau lisse les contours d'un visage humain. Des yeux qu'elle ne possédait pas. Un nez inexistant. Une bouche qui n'avait jamais souri. Loin d'amadouer les villageois, ce stratagème déclencha une nouvelle vague de moqueries. Le masque peint, maladroit et touchant dans son désir d'appartenance, devint l'objet de leur dérision. On la surnomma "Gribeline" : contraction amère de "gribouillis" et de son véritable nom. Un sobriquet cruel, une identité forgée dans le mépris. Elle l'accepta. Par naïveté, par désir de croire qu'il s'agissait simplement de la traduction de son prénom dans cette langue étrangère. Elle devint Gribeline, abandonnant Caeline comme on abandonne un vêtement devenu trop lourd. Mais même ce sacrifice ne suffit pas. L'assimilation qu'elle quémandait lui fut refusée. On lui indiqua finalement un bois lointain, une forêt profonde où elle pourrait, dirent-ils avec une charité hypocrite, s'établir. Un exil déguisé en faveur. Elle partit, portant sur ses épaules le poids conjugué de la perte, du rejet et de la solitude. §g§1VI. L’épanouissement d’une ronce§r§r Dans les profondeurs sylvestres, Gribeline découvrit une cabane abandonnée. Elle en fit son sanctuaire. Autour, elle créa un jardin. D'abord modeste, qui prit de l’ampleur avec les saisons, annexant la clairière, embrassant la lisière, colonisant les sous-bois. Elle semait. Elle plantait. Elle taillait et greffonnait. Elle récoltait. Ses mains devinrent calleuses, ses gestes précis. Le cycle des saisons devint le métronome de son existence. Printemps après printemps, elle recommençait. Automne après automne, elle engrangeait. Hiver après hiver, elle documentait. Elle continuait de se maquiller. Chaque aube voyait renaître ce visage fantôme, ce masque qui n'était plus une tentative d'intégration mais un rituel, une incantation, un fil fragile la rattachant à l'idée qu'elle se faisait d'elle-même. C'était devenu une prière silencieuse adressée à personne, un geste aussi nécessaire que futile. Elle écrivait aussi. Ses carnets se multiplièrent, s'empilèrent. Elle documentait avec une rigueur scientifique chaque plante rencontrée, chaque propriété découverte, chaque interaction observée. Les pages s’écaillaient de son écriture serrée, testament d'une intelligence qui refusait de sombrer malgré l'isolement. Car l'isolement, justement, faisait son œuvre insidieuse. Les années s'écoulèrent. Dix. Vingt. Trente. Cinquante. Cinquante années de solitude absolue. Cinquante années sans entendre une voix qui ne soit pas la sienne. Cinquante années sans percevoir les ultrasons d'un autre sapère, sans toucher une main amie, sans partager un repas, une conversation, un silence complice. Son esprit, privé de l'écologie sociale qui maintient la psyché en équilibre, commença à dériver. Non pas vers la folie, mais vers une réorganisation singulière de sa compréhension du monde. Elle se mit à parler à ses plantes. D'abord timidement, comme on parle à un animal domestique. Puis avec plus d'assurance, leur racontant son cyclame, leur lisant ses observations, sollicitant leur avis sur des questions botaniques. Elles devinrent ses compagnes, ses confidentes, ses amies. Le basilic était facétieux, le romarin sage, la menthe exubérante. Et progressivement, imperceptiblement, une métaphore germa dans son esprit solitaire, prit racine, grandit jusqu'à devenir une philosophie, une cosmologie personnelle. Le monde entier était un potager. Chaque être était une semence plantée avec intention. Chacun avait un but, une fonction dans l'écosystème du grand jardin cosmique. Chacun produisait ce pour quoi il avait été semé : fruits, fleurs, ombrage, engrais. Rien n'était superflu. Tout contribuait à l'équilibre du potager universel. Certains avaient accompli leur but, gagnaient le droit de retourner à la terre, comme sa première famille. Et elle, Gribeline, la solitaire, l'exilée, la gribouillée, était la jardinière. Celle qui veille et protège. Celle qui arrose et taille. Celle qui maintient l'équilibre précaire de cet écosystème vivant. Arracher, couper, tailler… Était une façon de blesser pour guérir, rétablir un équilibre rompu. C'était son rôle, sa responsabilité sacrée, le sens que cinquante années de solitude avaient distillé de sa souffrance. Cette vision n'était ni folie ni délire. C'était une adaptation, une stratégie de survie psychique magnifiquement cohérente avec les valeurs sapères de dévouement, d'ordre et d'harmonie. Simplement, elle s'était forgée dans la solitude absolue, loin de tout regard correcteur, de toute interaction sociale qui aurait pu la modérer, la nuancer, la socialiser. Gribeline était devenue unique. Parfaitement fonctionnelle dans son isolement, mais profondément transformée. §g§1VII. La Voix du Passé§r§r Puis un cyclame, après cinquante années de silence, quelqu'un frappa à sa porte. Le son la figea. Elle avait oublié ce que c'était : ce bruit percussif, rythmé, intentionnel, porteur d'une présence consciente. Pendant un instant irréel, elle se demanda si c'était une de ses plantes qui avait appris à frapper. Elle ouvrit. Et son monde bascula. Devant elle se tenait un sapère. Un visage lisse comme le sien. Des ultrasons familiers caressant ses tympans. Une voix qu'elle reconnut après un battement de cœur d'incrédulité : c’était Magna. L'un des quatre qui avaient formé sa famille choisie après le Cataclysme. L'un de ceux avec qui elle avait traversé l'Arche, main dans la main. Il était vivant. Il était là. Il l'avait cherchée. Il lui expliqua, la voix aux tonalités d'émotion contenue. La Nation avait envoyé des émissaires pour recenser et retrouver les sapères dispersés lors de la traversée des Arches. Il faisait partie de cette mission. Il avait parcouru des lieues innombrables, interrogé d'innombrables villages. Puis il avait croisé celui-là, le village qui l'avait rejetée. Ils lui avaient parlé, avec un mélange de mépris et de superstition, d'une "créature semblable" qui vivait dans le bois profond. Il avait su. Il avait couru. Les retrouvailles furent un entrelacs de rires et de larmes qu'elle ne pouvait verser, d'explications confuses et de silences éloquents. Il découvrit ce qu'elle était devenue : le masque peint chaque matin avec une dévotion rituelle, le discours étrange sur "son potager", les carnets empilés témoignant d'un demi-siècle d'observation solitaire, les plantes auxquelles elle donnait des noms et des personnalités. Il ne la jugea pas. Il comprit, avec l'empathie profonde que seule une souffrance partagée peut forger, ce que cinquante années d'exil avaient fait à son esprit. Il l'étreignit. Près de cinquante années à la chercher, à espérer revoir enfin son amie. Et il la convainquit de revenir à la Nation, retrouver les siens, qui l’attendaient avec autant d’espoir que lui. §g§1VIII. La Nation Retrouvée§r§r Le voyage vers la nouvelle Nation fut un arrachement et une renaissance. Gribeline quittait son royaume sylvestre, abandonnait ses plantes-amies (après leur avoir longuement expliqué qu'elle devait partir, qu'elles sauraient se débrouiller sans elle, qu'elle reviendrait peut-être). Mais à l'arrivée, l'émotion balaya tout. Ses trois amis, sa famille choisie, étaient tous là. Tous vivants. Tous rescapés de la dispersion causée par l'Arche. Ils ne s'étaient pas retrouvés immédiatement après la traversée. Certains avaient erré pendant des années avant de découvrir la nouvelle Nation en reconstruction. D'autres étaient arrivés plus tôt. Mais tous s'étaient fait un sang d'encre pour elle, l’étoile manquante de leur constellation fracturée. Les retrouvailles furent un maelström d'émotions. Le soulagement, d'abord… cette joie presque douloureuse de constater que l'autre a survécu. Puis les récits, entrecoupés, désordonnés, de leurs cinquante années respectives. Les parcours divergents. Les épreuves différentes. Les transformations que le temps et l'exil avaient opérées en chacun d'eux. Gribeline était profondément, viscéralement heureuse. Pour la première fois depuis le Cataclysme, elle se sentait complète. Sa famille était réunie. Abîmée, transformée, mais réunie. Elle passa quelques septiels à la Nation, réapprenant la vie en communauté. Mais les sages observaient. Ils remarquaient sa singularité ; non comme un défaut, mais comme une caractéristique à comprendre et à respecter. Elle avait du mal avec la foule, le bruit constant des ultrasons multiples, la densité sociale de la cité reconstruite. Une si longue période d'isolement ne s'effaçaient pas en quelques cycles. Mais ils remarquaient aussi autre chose : la richesse extraordinaire de ses connaissances botaniques et médicales. Les carnets qu'elle avait apportés contenaient un trésor de savoirs accumulés pendant un demi-siècle d'observation intensive. Des plantes que personne d'autre n'avait documentées. Des propriétés thérapeutiques découvertes par essais patients. Des interactions écologiques notées avec une rigueur scientifique impeccable. Gribeline était un paradoxe : socialement fragilisée mais intellectuellement enrichie par son exil. Les sages conçurent alors une proposition adaptée à cette singularité. §g§1 IX. La Mission§r§r On convoqua Gribeline dans les salles du conseil. On lui expliqua, avec le respect dû à une érudite, qu'une opportunité se présentait. L'Ordre d'Herobrine : une communauté multiculturelle située dans une région lointaine lui permettrait d’étudier « Son Œuvre » sous un nouvel angle. Non pas pour l'exiler à nouveau : les sages insistèrent sur ce point. Mais pour lui offrir une mission qui résonnait avec ce qu'elle était devenue. Une communauté plus petite que la Nation, moins intimidante. Une diversité de races qui, paradoxalement, pourrait la rassurer : elle ne serait pas "la différente", mais une voix parmi d'autres dans un chœur polyphonique. Ses compétences y seraient immédiatement valorisées. Partager ses connaissances. Contribuer au bien commun. Et puis, les sages sourirent en disant cela ; elle pourrait y être ce qu'elle avait appris à être pendant cinquante ans : une jardinière. Non plus d'un potager solitaire dans un bois oublié, mais d'une communauté vivante. Sa métaphore du potager, loin d'être une dérive qu'il fallait corriger, pouvait devenir une philosophie applicable, une manière unique de servir la communauté. Elle apprendra bien vite qu’elle est loin d’être une jardinière de ce nouveau potager. Elle n’était qu’une plante parmi tant d’autres, sous l’influence, sous les décisions d’un groupe de Jardiniers bien au-delà de son prisme des possibles. Gribeline écouta. Son esprit parcourut les implications de cette proposition. L'anxiété montait en elle : tant de gens, tant de races différentes, tant d'interactions sociales après cinquante ans de quasi-silence. Mais la curiosité montait aussi, cette curiosité qui avait toujours été le moteur de son existence sapère. Et puis il y avait le devoir, la responsabilité, ce sens profond du dévouement inscrit dans chaque fibre de son être. Elle accepta. De bon cœur malgré l'anxiété. Avec la détermination tranquille de qui sait que la peur ne doit pas entraver l'action juste. §g§1X. Le Départ§r§r Ses trois amis avaient d'autres missions pour la Nation. Ils partaient dans des directions différentes, emportant chacun un fragment du savoir sapère vers d'autres horizons. Mais ils se promirent ; et cette fois, aucune Arche capricieuse ne briserait leur serment ; de se revoir régulièrement. La Nation nouvelle avait des routes, des messagers, des moyens de communication. Ils ne se perdraient plus. Gribeline prépara son départ avec un soin méticuleux. Elle sélectionna les carnets les plus importants, ceux contenant ses découvertes les plus précieuses. Elle préleva des graines de son ancien jardin ; celles qu'elle avait eu le temps de récupérer avant de quitter le bois ; pour les replanter ailleurs, perpétuer ce qu'elle avait créé. Elle emballa soigneusement son nécessaire de maquillage, ces pigments et onguents qui faisaient partie de son rituel quotidien, de son identité reconstruite. Au matin du départ, elle se maquilla une dernière fois. Le geste était devenu automatique, méditatif. Les traits qu'elle dessinait n'étaient plus une tentative d'être quelqu'un d'autre, mais l'affirmation de qui elle était devenue : Gribeline, la jardinière solitaire, l'érudite des bois, la sapère qui avait survécu à cinquante années d'exil et en était ressortie transformée mais non brisée. Elle quitta la Nation seule, comme elle avait vécu ces cinquante années. Mais cette solitude-là était différente. Elle n'était plus une punition, un abandon, un rejet. C'était un choix, une étape, un voyage vers quelque chose de nouveau. Devant elle s'étendait la route vers l'Ordre d'Herobrine. Derrière elle, la Nation et ses trois amis qu'elle reverrait. En elle, cinquante années de sagesse solitaire, de connaissances accumulées, de douleur transformée en philosophie. Gribeline marchait vers sa nouvelle mission. Elle irait planter son jardin ailleurs. Elle irait soigner, documenter, protéger. Elle contribuerait à cette nouvelle communauté, veillant sur l'équilibre de ce potager vivant qu'était l'Ordre. Et peut-être, dans cette polyphonie de races et de voix, trouverait-elle enfin sa place. Non plus comme Caeline de la Nation, morte avec le Cataclysme. Non plus comme la créature rejetée du village humain. Mais comme Gribeline, apportant à ce nouveau monde la sagesse étrange et précieuse née de cinquante années passées à parler aux plantes. Le chemin s'étendait devant elle. Elle fit un pas. Puis un autre. Et le voyage continua....

    Présentation du joueur

    §g§8Arrivée sur les Terres de l'Ordre :§r§r 07/07/2025 §2§gElevée au rang d'apprentie par la Femme-Champignon Mycélia :§r§r 12/07/2025 §g§0Devenue Recrue au Concile Ecarlate :§r§r 30/07/2025 §g§2Elevée au rang d'acolyte, sous la tutelle de Frida :§r§r 07/09/2025 §h§p §tDescription Physique§r Gribeline est une sapère à la peau mate. Elle a pour habitude de dessiner au fusain un visage de femme sur sa face. Skin Acolyte : Gribeline porte la tenue acolyte, a laquelle son accrochées diverses fioles et flacons contenant ses substances. Skin Botaniste : Une robe ample vert sapin. Elle porte sur elle quelques outils de jardinage, ainsi qu'une sacoche remplie de diverses herbes et graines. Skin Cérémonie : lors de grandes occasions, Gribeline remplace son maquillage griffoné par des magnifiques arabesques dorées, ornant sa tête. Une longue robe aux teintes claires, brodée d'or. Skin pluie : si la sapère se trouve mouillée, son maquillage s'efface, laissant des coulées noirâtres sur sa face.
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