§i"À mon unique ami, Alors que je suis mourant, il m'a semblé ce matin apercevoir, dans la clarté tremblante du ciel, l'éclat d'une vérité qui ne s'adresse plus à personne. Il me paraît enfin, à travers le chapitre qui précède mon silence éternel, que tout ce que j'ai vu, tout ce que j'ai tenté de nommer, de panser, de comprendre, n'était que la coquille veule d'un mécanisme absurde. D'une tragédie mise en scène par un monde usé, sans spectateurs, sans coulisses. La maladie n'est pas une anomalie du vivant. Elle en est sa confession nue, sa forme la plus sincère. Hurlée sans corde vocales : elle suinte entre les murs, entre les pores, à travers les entrailles de chacun. Ce que nous appelions la morale, n'était au fond qu'un reflux d'eaux sales qui troublait l'immuable réalité : celle selon laquelle le lien entre les êtres n'est ni pur ni stable, et la dépouille d'un être aimé n'est qu'un amoncellement de chair putride, promise à la vermine. Selon laquelle, sous chaque geste de bonté palpite une intention intimement égoïste, primitive et archaïque, tendue comme un muscle sous la peau. §h§p Nous nous sommes perdus. Ces gens n'avaient pas besoin d'être sauvés. Et moi qui m'échinait à rapiécer le ventre de cette ville, n'était qu'un sombre idiot. Au même titre que ces enfants tremblants qui jetaient leurs fronts dans la cendre, que ces illuminés implorant les cieux, et que ces anciens des steppes qui, face à l'odeur de la mort, se sont mit à chanter plus fort. Cette ville ne voulait pas être guérie, et c'est pour cela que son sol est à présent gorgé de sang. Elle voulait que l'on sache ce que devient le monde quand il ne croit plus en rien : lorsque le coeur cesse d'être un vecteur et redevient une pompe humide. J'ai cru qu'être bon suffirait. Que comprendre ces gens nous sauverait. Mais il n'y a rien à comprendre, c'est la fin. E. Burakh."§r

§y18 ans, Role Playiste depuis + d’une dizaine d’années, je gribouille aussi, j’adore discuter alors hésitez pas à venir me parler §h§p §i[center]Description de §g§cSciel§r §r[/center]§r §y D'une carrure élevée mais étroite, il semble taillé pour glisser entre les choses sans les troubler. Ses membres sont longs, déliés, comme si la nature avait tiré ses articulations au-delà du nécessaire. §ySes gestes, souvent retenus, presque chorégraphiés, sont empreints d'une mécanique §iinsectoïde§r, une précision qui attire le regard sans pour autant étonner. §yS'il ne parle pas, il est difficile de statuer sur son genre, tant la géométrie de son visage est §idélicate §r; il regroupe la douceur attendue d'un faciès féminin, de hautes pommettes surmontées de deux yeux finement sculptés selon une courbe semblable à celle d'une amande. Sa mâchoire brise cependant cette harmonie trop lisse, nette et ciselée, elle trace sous sa peau sombre une ligne sévère. §yLa lumière pâle du ciel coule souvent sur ses mèches longues et lisses, d'un blanc §7albâtre §rtirant sur de l'§8argent§r. Celles-ci glissent jusqu'à sa nuque, embrassant les flancs de son visage, troublant parfois sa vision. §ySa voix ne monte quasiment jamais, §idouce §ret §ifluide§r, elle est marquée par le chuintement typique des §gOnyxs §ret ne montre pas d'autres reliefs. §yIl n'est pas distant ou odieux, simplement §icalme§r. D'un calme qui n'a rien de figé ou d'imperméable, mais qui semble être une nature du tempérament de l'§gOnyx§r, où les émotions ne se hâtent pas pour apparaître. Les thèmes du personnage sont : À peu près tout les fromsoftware mais surtout Bloodborne / Elden Ring §g§iIllustrations de Sciel :§r§r https://cdn.discordapp.com/attachments/772134346332962866/1362229439282544844/IMG_0215.png?ex=6801a287&is=68005107&hm=a9cd13c6a8f31738db588cb96278054c2023d9d8cf8a67358e6a6bbea328af5d&