
Histoire du personnage
Mais il ne brûle pas, non.
Il parle.
Il me murmure des choses que ma langue ne veut plus répéter.
Alors je la range sous ma paume. Je la garde au chaud.
La ville pleure par ses fenêtres.
Les enfants n’ont plus de cou,
juste des bouches.
Des bouches qui chantent les cris que j’ai oubliés d’arrêter.
Je suis le gardien.
J’étais. Je suis. Je serai encore hier.
Je me souviens de demain.
Il y avait un roi sans peau marchait entre les flammes.
Il portait une couronne faite d’os.
Ses yeux étaient deux cloches inversées, qui tintaient chaque fois que je respirais.
Il m’a parlé en marchant sur les morts.
Il m’a appelé d’un nom qui n’existe plus.
Celui que le feu a effacé de ma peau.
Il m’a dit : « ̖̦͕̬͔̹͌̓E̤͙̰̖̘̣͕̰̩͔͉̙̪̘͓̟ͫͪ͌ͥ̉ͤ̏͢d̛͕̲͍̮̼͚̮̘ͭͮ̽ͧ͗̓͑͠͞͞w͚͓̃ͤ́ͮ͆ͧ̑ͫ͢a̷̵̙̬͍̪̗̝̤̪͕̺͗̀ͮ̀̚ͅr̨̲̦̰̪̩͔͉̙̪̘͓̟̿̅̓̇̀̒̐͌ͥ̉ͤ̏͜͟d͕ͭͮ̽ͧ͗͠͞͞
Et j’ai échoué.
Et j’ai réussi.
Et tout s’est ouvert comme une plaie propre.
Les flammes ne s’éteignent jamais,
elles dorment. Elles rêvent de moi.
Je suis dans la fumée, et la fumée est dans moi.
Les enfants n’ont plus de têtes.
Elles chantent depuis les arbres.
Leurs voix sont des filaments rouges entre les branches.
Elles s’enroulent autour de moi quand je dors.
Elles disent que je suis resté trop longtemps.
Un miroir m’a menti.
Je l’ai avalé. Il me regarde encore depuis l’intérieur.
Je suis devenu fenêtre.
Les choses me regardent
Ce n’est pas moi.
C’est une version plus fidèle.
Une version calcinée, creuse, qui n’a pas fui.
Les pierres respirent.
Elles savent
Elles savent que j’ai laissé entrer quelque chose.
Je ris parfois.
Pas de joie.
C’est que mes mâchoires se déplacent seules.
Je crois que la fumée les contrôle.
Quelque chose vit sous ma peau.
Quelque chose qui rit avec ma gorge
Quelque chose qui répète :
"Il est toujours là."
"Il est toujours là."
"Même sans nom, il est encore là."
La ville est morte
Mais elle
Elle me parle à travers les os qui craquent
Présentation du joueur
la chance te suivra toute la journée.
Attrape une étoile et fais un souhait,
salue l'aube au soleil dévoilé.
Dans cette forêt cherche une porte fermé,
ouvrant vers l'antique tradition oubliée.
Capture la lueur d'un vol de fée,
au cœur de la nuit la plus sombre d'été.
Éveille l'ombre profonde et ancestrale,
dans l’obscurité son secret se dévoile.
Choisis une relique maudite et damné,
l'univers se met à vaciller.
Trouve un miroir givré et occulté,
reflétant de vieux contes muets inexprimés.
Observe les astres se déformer,
la réalité se fissure désormais.
Réclame ton dû lorsque me sou t'es donné,
mais crains le jeu que l'ont ne peut quitter.
Autrefois un charme de simple chance, désormais une porte vers la folie sans fin.